Participants : Delphine, Maxime et Kévin
Delphine et Max n’étant pas dispos le mercredi, je prépare tout le matos au club (pas grand-chose, le trou est déjà équipé, à l’exception du P24, dont la corde était bien amochée lors de notre dernier passage), pour un départ le samedi. Ils passent ma chercher à la maison vers 8h30, et direction les Eparres. Pas grand monde sur la route, mais un ciel menaçant (en même temps, la météo avait prévenu…). En arrivant sur la parking du Château, le ciel a l’air de se tenir, c’est pas plus mal, au moins on se change au sec.
La montée, par contre, se fait sous la pluie, plus ou moins intense, et Delphine en souffre un peu. C’est avec les sous-combis passablement humides qu’on arrive à l’entrée du trou, vers 12h. Pour ne pas manger dehors sous la pluie, on décide de rentrer de suite et de manger à la base du premier puits.
Delphine passe devant, ce qui me permet de m’intercaler entre elle et Max pour éviter les disputes conjugales (Ah, non, on me dit que c’est plus pour vérifier que chacun fait bien ses manip’s…)
La descente se passe bien, Delphine assure dans son passage de fractio, et Max a de très bons restes de sa dernière sortie, qui remonte à loin.
Le froid du trou et l’humidité des vêtements permet de bien apprécier le chauffage au réchaud, puis à la bougie Vosgienne.
Je prends la tête pour la suite de la progression, c’est le moment d’installer la corde pour la suite du parcours. Pas de soucis de ce point de vue là. Arrivé en bas du puits, j’en profite pour récupérer l’amarrage tombé lors de la dernière sortie (il est en bon état, après vérification, on pourra sans doute le remettre dans le matos club).
Petit crapahut dans la salle des blocs, et on arrive à la « chatière » défendant le premier méandre. Max se demande comment on passe, je lui montre nonchalamment que ça se fait tranquillement en prenant les bonnes prises. Delphine aura un peu plus de mal à passer le méandre, le kit n’est pas son ami…
Max se sort sans problème et attaque le puits du pendule comme un chef, il nous attendra en bas.
Une fois tout le monde rassemblé (enfin, à 3 ça ne prend pas trop de temps), on décide d’entamer le retour, ne sachant pas trop comment allaient se passer les opérations de remontée.
Delphine, équipée de son pantin découvre la joie de ne pas galérer à faire suivre la corde ! Max ferme la marche, tout se passe bien, y compris pour le passage du fractio à la remontée. Comme je me suis chargé du kit, Delphine passe le méandre relativement facilement, max aussi.
Pendant la montée et les attentes au fractios, je remarque la présence de 4 chauves-souris isolées, cachées dernières leurs écailles de rocher. Sans conviction, je pense que ce sont des murins (en tout cas, pas des rhinolophes).
Le reste de la remontée s’effectue sans soucis, à part Delphine qui sent un poids d’environ 85kg tendre la corde sous elle pendant la remontée du dernier puits (oui, équipé et mouillé, même sans kit, je dois faire à peu près ça, à la louche de fromager). Je me débrouille quand même pour lui laisser la possibilité de passer la dev’ avant de terminer ma petite blague.
Tout le monde est dehors à 16h30, il est temps de rentrer au parking, sous la pluie pour ne pas changer.
Bonne petite sortie de remise en jambe pour Delphie et Maxime, ils ont bien envie d’aller plus loin la prochaine fois, objectif rempli !
TPST : 4h30