La pelle du 19 juin – Les Troulissiens parlent aux Villeurbannais
Participants : Bérengère, Julien, Kévin, Audrey – CR d’Audrey et photos de Kévin
Sur une proposition de Julien de retourner au Trou Lisse terminer le rééquipement de la remontée vers la voûte mouillante, Kévin est partant sous réserve d’un groupe un peu plus étoffé (elle est bien loin l’époque des têtes à têtes en amoureux entre les 2 inséparables… !). Qu’à cela ne tienne, Bérengère (trop contente de quitter la chaleur lyonnaise) et Audrey se joignent à eux. Pour Audrey, ce sera une découverte.
Une mission supplémentaire s’est ajoutée : rapporter des images du désiphonage (manœuvre des vannes, clapots de l’eau …), de la cascade intermittente, et autres prises de vues diverses du réseau pour le film sur le Vallon des Eparres.
RDV est fixé au parking de départ à 10h15… Avec le (désormais classique) décalage horaire tunisien on peut rajouter presque 1h à l’arrivée effective de Jelloul et Bérengère. Pendant que ces derniers préparent leurs affaires, c’est l’occasion de discuter avec 2 randonneurs qui s’avèrent bien connaître le secteur car il s’agit de Jean-François dit Jeff (celui du SGF) et de sa fille, Jeff a notamment participé à la désob du Skill.
La petite troupe se met enfin en route, et après quelques pauses bavardages dans la montée (même dans les Eparres il fait chaud et lourd, la forêt a des airs de jungle), il est déjà l’heure de manger quand les comparses arrivent devant l’entrée du trou (qui a laissé ouverte la porte du frigo ?). Il est donc 14h quand l’équipe s’engage enfin sous terre.
Pendant la descente, Kévin prend le temps de regarder un peu les bébêtes, sans avoir pris de quoi collecter il se contente de photos (sont observés quelques coléoptères, des collemboles, on ne parlera pas des diverses mouches et trichoptères). Il y a un cadavre de chauve-souris (non identifiée) un peu avant le chaos de blocs qui précède le méandre, et une en vol est observée dans les remplissages d’avant la grande salle.
Cela file bien le long de l’équipement en fixe, à 15h30 la grande salle est atteinte. Petit coup de mou pour les filles, qui se prennent une pause pendant que les gars attaquent la montée vers la voûte mouillante, chargés du matos de rééquipement et des go pro.
Bérengère décide finalement de garder ses forces pour le retour, et Audrey continue seule pour découvrir avec bonheur la suite du réseau et ses innombrables galeries qui donnent des envies d’exploration. Le vidage ayant démarré plus haut, elle a la chance de remonter une jolie petite cascade et son affluent, avant de rejoindre les 2 plombiers qui manient avec agilité vannes et tuyaux (au sens propre comme au figuré), tout en filmant les manœuvres. Le siphon désamorcé, un fort courant d’air refroidit l’ambiance. Une quarantaine de minutes après le début du vidage, la galerie est enfin libérée et offre aux regards ses méandres boueux. Vu l’heure tardive, la suite sera pour une prochaine fois (bottes recommandées, il reste un bon paquet de bouillasse au fond de la galerie une fois vidée). La cascade intermittente n’est pas visualisée. Audrey commence à attaquer la descente pendant que Julien et Kévin rééquipent les dernières longueurs de la remontée.
C’est donc en ordre dispersé que chacun.e gère son retour à la vitesse qui lui convient, avec ou sans kit, avec ou sans grognement dans les méandres, les sorties s’échelonnent entre 20h et 20h40, avec des visages plus ou moins frais (cette sortie fait office de bonne reprise pour la plupart).
Pas de lumières chez Charly, c’est donc à la fontaine du château que la troupe se retrouve vers 22h pour un dernier rafraichissement malté et une photo titrée par Kévin « La pelle du 19 juin ».
En résumé une sortie sympathique et (pour une fois) sans gaffe à raconter, mais de nombreuses oreilles ont dû siffler et comme on le sait, ce qui se passe ou se dit sous terre reste sous terre 😉 Un très beau réseau à découvrir ou redécouvrir, plus propre que le Skill (c’est pas compliqué vous me direz) et avec de beaux volumes, la suite nous attend et il reste certainement des choses à explorer.
Pour les suivants, on a laissé une C15 et une C50 au fond pour la suite du rééquipement, pensez à prendre 6 maillons rapides pour remplacer les mousquetons d’équipement qu’on a mis en place.
TPST : 6h30
TPAB (à bavarder) : non mesurable
Belle opération, je suis avide de voir les images vidéo.