Participants :
JC, Axel (Alex ce jour là), Seb
L’hiver vient, les conditions météo sont bonnes dans la journée de samedi mais deviennent difficile en soirée et carrément mauvaise le dimanche. On décide donc de partir le vendredi soir et de dormir sur le parking de Perquelin histoire de gagner du temps. Arrivé sur place, il y a déjà du monde. Le temps que l’on s’installe, ils viennent nous voir pour discuter un peu. En fait, c’est un groupe des Vulcains qui fera la même traversée que nous. Ils connaissent bien l’itinéraire alors on en profite pour prendre quelques renseignements. Ils nous apprennent que la traversée est parfaitement fléchée et que nous ne mettrons pas plus de 6h pour la faire. Que de bonnes nouvelles, on va pouvoir dormir un peu plus (temps de repos supplémentaire très apprécié par l’un d’entre nous, fatigué par quelques abus dans la semaine). On a de la chance, il fait bon, la nuit sera bonne même pour Alex qui dort dans la tente.
Réveil à 7h ! Après un bon petit déjeuner, on laisse la voiture de JC sur le parking et on prend la mienne pour faire la navette, direction le Col du Coq. On arrive après 30 min de petite route de montagne. On ne perd pas de temps, il ne fait pas très chaud mais l’ascension du Pré qui Tue va vite nous réchauffer malgré de grosses rafales de vent.
10h20, nous entrons dans la Glaz. JC marche vite devant, trop vite peut-être, il rate le premier fléchage et s’engage vers le puits de l’Ogive, petit demi-tour et nous voila parti en direction des puits de la Lanterne. La traversée est bien équipée avec de beaux relais chaînés, JC en bon canyoneur est à l’aise avec cette technique. Les premiers relais serviront pour tout un tas de démonstrations et d’explications plus ou moins comprises.
Au bout d’une bonne heure, nous en finissons avec le puits 4 de la Lanterne avec une démonstration de débrayable du bas. C’est là au niveau du passage sous Charlotte (voir CR de Glaz-Annette de début octobre) que nous bifurquons vers le P36 direction Guiers Mort. JC nous fait une démonstration d’équipement pour les grandes verticales, mais là on avoue assez facilement, « pas tout compris ». Alex descend en premier, je le suis, vite rattrapé par JC grâce à son super système. De là on attaque un superbe méandre entrecoupé de petits puits et ressauts. Nous avons tous un kit et une corde, nous équipons tous les uns derrières les autres, on avance vite.
Arrivé dans la galerie des Champs Élysées, on décide de faire une petite pause repas. A l’ouverture du bidon étanche, il y a une forte odeur de menthe qui se dégage et tout à l’intérieur est imprégné d’un liquide visqueux. Étrange…….. après une enquête minutieuse on découvre une cigarette électronique avec le réservoir explosé au fond du bidon. On se partagera donc les quelques sandwich suffisamment emballés pour rester mangeable et le responsable sera condamné à rédiger le CR. Bref passons là-dessus. Après ce bon repas dans une atmosphère de menthe fraîche digne du standing des Champs Élysées nous repartons dans la Galerie des Champignons pour atteindre la Cascade Rocheuse, belle escalade d’une quarantaine de mètres
Nous enchaînons la Galeries des Deux Frères, le Puits Banane et quelques vires jusqu’à passer au bord du puits Isabelle aussi beau qu’impressionnant. Petite pause pour faire quelques photos ratées, les dimensions rendent l’exercice difficile.
Nous repartons, descendons le puits Pierre équipé en fixe pour rejoindre le réseau sanguin et ses 3 passages décrits dans la topo comme « redouté par les forts en fesses« . Ce réseau est un long ramping avec 3 passages qui n’ont rien à envier à la sableuse de Jujurieux. Alex se ballade, je progresse tout en technique et JC passera sans problème. On débouche dans une salle, on descend un éboulis et on aperçoit la lumière du jour.
Nous voila aux sources du Guiers Mort satisfaits par cette très belle traversée, plus que 45 min de marche en foret pour rejoindre le parking et la voiture de JC.
TPST: 5H15
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