Participants :
Axel, Cath, Franck, Pefe, Pierre-Yves (as Pilou), Sébastien, Cécile
Sébastien, qui a bien peaufiné sa préparation de sortie a eu la confirmation de Caribou des Troglos que les deux entrées seront équipées jusqu’à la fin du mois. Pour nous c’est royal. Certes pas d’équipement pour ceux qui auraient voulu s’entraîner, mais surtout pas de cordes à laver ! Cela n’empêche pas les plus motivés de préparer les kits (bidon bouffe, bidon de secours et corde de secours) la veille, autour d’un apéro.
L’orage de la veille a un peu rafraîchi l’atmosphère et nous évite une suée pour nous changer. Avant de partir, nous tirons aux dés qui fera le compte-rendu. Malheureuse au jeu, espérons que je le sois plus en spéléo.
Le fléchage du congrès de Nantua est encore en place et nous mène directement à l’entrée de la Rochance, après avoir vérifié l’entrée de la Conche… tapissée de moustiques létargiques. Nous hésitons à mettre la main courante, doute levé lorsque nous voyons arriver Patrick Peloux avec un groupe des Troglos qui vont jusqu’à la salle Manu Cavet.
C’est une reprise au moins pour Franck et Cath. La descente s’enchaîne bien. Petite hésitation au milieu des ressauts puis nous arrivons enfin au fameux pont de singe. Là se déroule une petite étude sociologique. Il s’avère que les garçons une fois en vue du pont de singe, prennent pied, se longent et enlèvent le descendeur tant bien que mal tandis que les filles pendulent jusqu’au départ du pont de singe et enlèvent leur descendeur seulement à ce moment-là. On pourrait en conclure qu’il y a la version « musclée » vs. version « je ne suis pas trop musclée donc je réfléchis ». C’était sans compter sur Pierre-Yves qui nous fait un beau mélange des deux : il se longe mais continue à penduler jusqu’au départ du pont de singe. On appellera ça l’expérience.
La suite donne sur un méandre et l’on retrouve l’embranchement où tout le monde était allé tout droit (dans la boue) le week-end précédent au lieu de continuer le méandre un peu moins évident.
Nous déjeunons (certains plus grassement que d’autres) puis repartons. Il y a le fameux « passage à Jacques » dont on entend parler mais que je n’ai pas vu précisément. Grâce au repérage du week-end précédent, la suite s’enchaîne vite à tel point que je ne remarque même pas la jonction avec la galerie d’Ordonnaz. Comme il est tôt, certains vont jeter un coup d’œil direction la Falconette. En descendant dans la galerie sableuse, nous sentons un fort courant d’air, Bruno Hugon ayant dit que c’était synonyme de siphon désamorcé. Nous hésitons à suivre et faire la traversée vers la Falconette ou à remonter par la Conche. Nous retournons chercher les kits quand nos éclaireurs réapparaissent tout ensablés. Ça coince un peu dans les descendeurs et bloqueurs.
Finalement, nous gardons la traversée pour une prochaine fois. Il faudra de toute façon revenir car il reste beaucoup à découvrir : une boucle avec la galerie du sabre, la rivière jaune, la traversée avec sortie par la Falconette.
Nous ressortons promptement vers 15h30, soit un TPST de 5h.