Equipe 2 : Yves, Seb, Franck Bardoux, Marine, Amaury, Pefe, Cécile
On avait bien envie de profiter des 70 ans du SCV en Chartreuse pour faire un peu de spéléo. Le gîte étant à 20 min de route, le choix se porte sur une traversée de la Dent de Crolles, en l’occurrence Trou du Glaz-Annette. Objectif : partir du Gîte à 8h pour être rentrés pour l’apéro à 17h.
Préparation des kits le mercredi, P’tit Lapin formalise les détails logistiques (voitures, horaires, courses…) et Bérengère se propose de faire les courses. Nous nous retrouvons vers 20h au gîte où nous accueillent tonton Alex et Martine et faisons la connaissance de Jo alias Ben Hur.
Finalement, tout le monde arrive, le groupe des Anciens grossit, si bien que l’on se regroupe finalement par menu. Pour nous, c’est parti pour la première (?) raclette de l’année. Franck Bardoux se joint à nous et s’enquiert de la sortie du lendemain. Et là, grosse confusion : nous basant sur le Doodle, nous attendions Francky (Batisse), d’ailleurs, c’est Francky qui avait été destinataire du mail avec tous les détails. Il s’avère que, dans une autre vie, Franck le médecin a aussi pour surnom Francky, ce qui n’est pas grave en soi, mais que nous ne savions pas et qui a généré ce quiproquo. On crie quand même à l’usurpation d’identité !
S’ensuit une soirée bien animée, par Zoé, 10 ans (ou quelque chose comme ça) qui nous a fait jouer aux chaises musicales. En guest stars, un poney qui s’est fait convoquer au jeu par la jeune organisatrice et qui mélangeait les chaises au grand dam de celle-ci, et la finale mémorable entre Franck (on lui laissera son prénom officiel pour éviter toute confusion) et Amaury qui ondulaient au plus près des chaises pour être sûrs de s’assoir. Ce ballet s’est fini ex aequo mais cela faisait longtemps qu’on n’avait pas autant ri.
Avec cela, la nuit s’est un peu raccourcie et le réveil est dur. Après un rappel à l’ordre du Herr Général Poney, on arrive quand même à décoller à 8h20, soit avec 20 petites minutes de retard. Nous montons par la route forestière, mais tout d’un coup, la lumière se fait jour dans le cerveau de Cécile qui se souvient in extremis qu’elle a oublié son repas… Aïe, lui vaut direct un compte-rendu et un retour au gîte… ainsi qu’un grand sourire de soulagement sur le visage de Charline.
La topo: http://www.sssi.fr/topos/Glaz-Annette-PL.pdf
Nous nous changeons et quand nous partons du parking, l’équipe 1 composée P’tit Nico, Flo, Axel, Bérengère, Charline est déjà plus haut dans la pente du Pré qui tue. Après une marche d’approche à chacun son rythme, nous atteignons le Trou du Glaz au moment où l’équipe 1 s’apprête à y rentrer. Sur ces entrefaites, arrive l’équipe d’Alex Schalk qui fait la Traversée Glaz-Guiers mort. Nous nous dépêchons de rentrer. Seb, qui a une bonne connaissance des lieux, les dirige vers le puits de l’Ogive pour éviter les embouteillages. Quant à nous, nous apercevons les derniers de l’équipe 1 descendant le 1er puits, et après, nous ne les verrons plus de la sortie.
Amaury, qui a pu se libérer pour les 70 ans, nous fait la joie de sa présence et de sa culture musicale variée. Si Amaury n’existait pas, et si j’avais eu de quoi enregistrer, on aurait pu avoir un compte-rendu parodié et chanté de la sortie. Face aux amarrages, et aux puits avec pas mal de frottements, Pefe (au demi-cab) et Seb (au huit) ont recours aux techniques canyon afin de diminuer le frottement en débrayant, tandis qu’Amaury et Franck ont pris la tête et cherchent les passages. La topo avec l’enchaînement des puits nous aurait été utile pour calculer les longueurs de cordes. Qu’à cela ne tienne, Pefe, qui s’est auto-mouliné mais dont la corde est trop courte s’offre un petit passage de nœud. Amaury et Franck ont pris la tête et cherchent les passages. Le parcours est dans l’ensemble bien balisé avec de la peinture rose.
Pour Marine, c’est une reprise de la spéléo, directement dans le vif du sujet. Il faut retrouver confiance dans le matériel et dans les appuis, mais elle est volontaire et garde le sourire.
Après une série de puits, nous arrivons dans de belles galeries en conduite forcée. Je redécouvre la Dent de Crolles : et oui, un meilleur éclairage, ça change tout ! Par contre, je suis sûre d’avoir fait cette traversée, mais c’est bizarre, je ne me souviens de rien, à part un passage. Cette impression demeure jusqu’à la sortie…
Comme nous sommes 7, en bas des puits, l’attente nous permet de tester les ponchos et couvertures de survie. Mention spéciale à Seb et Yves qui nous ont réchauffé de café, thé et régalé de chocolat fourré lait à la pause déjeuner.
Il y a quelques passages bas, rampings et belles galeries en conduite forcée, avec quelques concrétions anciennes, ainsi que des blocs au sol. Nous passons rapidement sous un bloc fendillé, dans lequel un papier indique bloc instable (un mail quelques jours plus tard nous signalera cet aspect particulier).
A force de le dire, on arrive quand même à la sortie en passant par une trémie confortée avec des glissières de sécurité et poutrelles métalliques. Il fait encore jour.
Comme souvent en spéléo, dès qu’on est rentrés, au bout d’un moment, on pense surtout à la sortie. Et là, nous ne sommes vraiment pas déçus: la vue qui s’offre à nous est superbe et l’atmosphère est encore empreinte du soleil de la journée, avec une belle luminosité dorée. Sur le chemin du retour, sécurisé par les mains courantes, nous avons droit au coucher de soleil.
Seul bémol : on a raté l’apéro des 70 ans du club, le teasing du film sur le Vallon des Eparre et le discours présidentiel.
PS : Toujours intriguée de ne rien avoir reconnu de la sortie, et de ne pas avoir vu le chemin menant à la Grotte Chevalier, je demande à JJ qui me dit que la Grotte Chevalier est en amont sur le chemin. J’aurais donc fait Chevalier la fois précédente? C’est ce que me confirme mon carnet de sorties. Ouf, je suis rassurée sur ma mémoire visuelle en tout cas.
Marche d’approche tranquille : 1h / Retour : 1h
TPST : 8h
Super ce compte rendu 🙂
Et les photos de belles gosses / beaux gosses en mode mannequin ça le fait aussi !!