Participants :
SCV : Bérengère-Bérogus (espion romain), Audrey-Audiris, Kévin-Kivis (amis égyptiens)
Vulcains : Carx-Papacotix (irréductible gaulois)
Troglos : Vincent-Vincengétorix (irréductible gaulois)
Equipe de surface : Anaïs-Mamacotix et Zélina-Zélicotix (irréductibles gauloises)
Eh oui l’histoire de la famille se termine avec cette traversée organisée de main de parrain par Audrey…
Ce weekend est censé réunir la famille pour la 5e fois de l’année (5ème WE du Stage Perf 69). Bien que prévu de longue date, plusieurs désistements et les crues ardéchoises du début du mois d’août font douter de la faisabilité du weekend. Cependant, un petit groupe d’irréductibles gaulois (transition de thème pour l’année prochaine ?) reste déterminé et rien ne pourra l’arrêter.
Le rendez-vous est fixé en gare de Lugdunum pour récupérer Vincengétorix de Lutèce. Le trajet se passe sans encombre avec tout de même un arrêt au char à pizza. Cela ne vaut pas un sanglier mais cette importation romaine satisfait les estomacs affamés.
L’installation du camp retranché, se fait furtivement de nuit de manière à encercler discrètement l’entrée de Deyspesse. Don Papacotix nous rejoint au cours de la nuit.
Après une grosse inertie au réveil et pour organiser la navette, nous rentrons sous terre peu avant midi et progressons sur un équipement que nous installons en fixe pour assurer une éventuelle retraite.
Nous attaquons le banquet, arrivés à la jonction avec Saint Marcel. Nous faisons un premier détour dans l’amont de la galerie N (volontaire) pour une mission repérage suite à la crue. Il a dû y avoir beaucoup d’eau car les cordes de l’escalade sont remontées sur une margelle à 8m de haut. Après une séance de pêche à la corde, nous remontons le puits et visitons le début de la galerie qui vaut le détour. Ce n’est point l’objectif du jour et nous revenons donc rapidement sur nos pas.
On constate que la crue a, là aussi, effacé ou recouvert toutes traces des nombreux passages. Sans le balisage, nous aurions presque l’impression d’être en première. Audiris gère avec brio l’orientation depuis l’arrière du groupe. De belles galeries, des concrétions, quelques gours, le parcours est vraiment sympa.
Arrivés à la dernière intersection avant la cathédrale, Kivis fonce tête baissée dans une galerie fort engageante. Nous le suivons tels des légionnaires romains. Nous arrivons sur la voûte très mouillante qui finit de nous persuader que la crue était grande, que nous avions eu raison de nous poser plein de questions, qu’avec autant d’eau, c’est normal de ne pas reconnaître le passage et qu’en bons irréductibles gaulois nous étions enthousiastes à l’idée de nous immerger intégralement dans la potion magique qui remplit ce siphon (le chaudron c’est has been). Nous sommes tous propres et donc moins enthousiastes à l’idée de marcher comme Idéfix (voire même de ramper) dans la boue quelques mètres plus loin.
Et ce passage est long, trèèèès long. Ça ne rappelle rien à ceux qui sont censés connaître mais nous avons effectivement une Idéfix : le barbecue… et pourtant nous nous en éloignons à l’insu de notre plein gré. N’ayant pas Deyspesse en sesterces, nous faisons demi-tour devant le pont népalais du lac à péage (qui ne nous rappelle définitivement rien). Nous nous sommes en fait engagés dans le réseau III. Nous devons donc refaire les 500m de laminoir dans l’autre sens. L’avantage dans ce sens c’est qu’on peut se laver dans le siphon.
Une fois la bonne voie pavée retrouvée, la sortie se fait sans difficulté. Nous devons simplement expliquer à Audiris comment descendre l’échelle à l’Egyptienne.
Déséquipement ou barbecue, le choix est vite fait et nous nous dirigeons à Bidon pour un banquet festif avec Annie notre barde spécialisée dans les chansons paillardes.
Après une bonne nuit, Audiris, Kivis, Papacotix se portent volontaires pour déséquiper. Nous finissons tranquillement l’après midi au bord de l’Ardèche.
TPST 7h30 + 1h20