Traversée Dent de Crolles (Glaz-Annette) – 07-10-2017

Traversée de la dent de Crolles : Glas-Annette par puits de l’Ogive

 

Participants :
Pef, Seb, PYL, Amaury, Jean-Ba (exté club), Laurence (exté club)

Départ : Vendredi 6 octobre à 19h du club
Retour : Dimanche à 12h sur Lyon
TPST : 6h45
CR rédigé par Amaury

Ce projet de traversée est né car Jean-Ba et Laurence (sa compagne) étaient motivés pour traverser la dent et PYL (cousin de JB) a proposé de les emmener. Seb et Pef n’ayant jamais fait cette traversée, ils se sont par la suite greffés sur ce groupe de 3. J’ai été le dernier à rejoindre l’équipe. JB avait déjà fait un peu de spéléo dans sa jeunesse mais n’en gardait pas un excellent souvenir (200 mètres de boyaux dans le trou du Linceul, pour une première fois, ça a de quoi en dégoûter plus d’un) et Laurence n’en avait jamais fait, mais c’est une grimpeuse aguerrie. C’était donc à nous de tout faire pour leur laisser le meilleur souvenir possible !

PYL, Pef, Seb et moi-même sommes partis le vendredi soir de Lyon pour passer la nuit chez JB et Laurence qui vivent juste en-dessous de la dent, à St Hilaire du Touvet. Après un bon repas dans la bonne ambiance, toute l’équipe va se coucher pour se lever de bonne heure le lendemain.

Toute l’équipe dans la montée du « pré qui tue »

Réveil samedi à 7h pour les plus motivés, 7h20 pour les plus dormeurs, petit déjeuner avec le levé de soleil sur la chaîne de Belledonne, pas mal du tout. Départ de St Hilaire à 9h, nous étions à 9h30 au parking du col du Coq. Stupeur en arrivant sur le parking, un groupe de 11 spéléos (dont Charlotte, détail important pour la suite… hum hum) est déjà sur place. Après une magnifique montée dans le « pré qui tue » avec la fraîcheur du matin, nous arrivons au Trou du Glaz, entrée de la grotte.

Le groupe de spéléo grenoblois est déjà prêt, nous discutons un peu avec Charlotte (de manière complètement désintéressée… hum hum) et rentrons sous terre juste après l’autre groupe, vers 10h45. Au niveau du puits de la Lanterne, nous nous rendons vite compte que nos amis grenoblois, venus avec un groupe débutant pour les JNSC, avancent moins vite que notre petite équipe. N’écoutant que notre patience, qui ne nous disait rien, nous décidons de passer par le puits de l’Ogive, chemin qu’aucun d’entre nous ne connaît, dans l’espoir de doubler les grenoblois. Descente très agréable dans ce P40 mais le temps que tout le monde soit en bas, les grenoblois sont déjà sur le PL4. Ils nous laissent finalement très gentillement passer un peu plus loin, alors qu’une petite remontée sur corde (supervisée par Charlotte, bien installée … hum hum) pose quelques soucis à leurs débutants. Nous discutons avec Fabien, le BE qui emmène le groupe de grenoblois, qui est en fait un ancien du SCV, il nous demande de transmettre son bonjour à tous les anciens. Nous avançons d’un bon rythme jusqu’en bas de la diaclase Annette, où nous décidons de faire une petite halte pour reprendre des forces.

On patiente en discutant en haut de la diaclase Anette

Le puits de la Varappe ne pose aucun problème à nos 2 débutants, même sans croll : ils ont la grimpe dans le sang!

La traversée se passe sans encombre, nous sortons finalement à 17h30 de l’autre côté, avec un temps magnifique sur la chaîne de Belledonne et le Mont Blanc au nord. Après un moment pour admirer la vue et une petite séance photo, nous rentrons tranquillement au milieu des chamois jusqu’au camion, dans les lumières resplendissantes du soleil couchant.

 

Le soir, toute l’équipe se restaure autour de bonnes bonnes bières, de bons vins, d’une bonne tartiflette et d’une clairette de Die à se mettre à genou : parce qu’au SCV, on assure jusqu’au bout, comme il se doit.

Comme dirait Penelope : What did you expect ??

Dimanche matin, c’est grasse mat’ et gros petit dèj. Après des aux revoirs à nos amis hilairois, les lyonnais descendent dans la vallée du Grésivaudan pour laver tout le matos dans l’Alloix, avec les rayons du soleil dans la canopée isèroise : plutôt pas mal.
Nous rentrons finalement sur Lyon pour midi, avec un petit pincement au cœur : on serait quand même bien resté un peu plus sous le soleil alpin !!

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