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Equipe : Adrien, Julie, Lison, Oliv'
Départ : SCV 8h56
Sonnette : Julien (17h30)
TPAM = env 30'
TPAJ = env 30'
TPAJST = env 30'
TPST= env. 5h30
Pile poil le jour de l’Hiver sans la neige, on aurait été un poil frustrés ; elle était bien présente, et même avec un rayon de soleil, pour notre plus grand plaisir… mais pas celui des 4 pneus été de notre carrosse: la flemme de mettre les chaines et obligé de s’arreter à la 1ere épingle à cheveux ! Notez l’emplacement idéal sous l’arbre…
… qui perdait sa neige au fur et à mesure que nous nous changions, l’histoire de bien interioriser les 2°C exterieurs et en ajoutant un peu d’humidité.
Après, c’est bien beau de se garer loin (1km qu’ils disaient, voire…) mais après il faut faire le reliquat à pied (le fameux Temps Passé A Monter): bonne séance d’echauffement pour arriver à la 2e epingle et là commence la phase 2 avec le Temps Passé A Jardiner: la neige recouvre pas mal de choses, et on n’a pas été super bons à suivre les instructions pour trouver l’entrée. Pourtant, j’étais déjà venu y’a un peu plus de 2 ans, 1ère sortie spéléo avec le club à cet endroit même. Mes bribes de souvenirs, et la photo (sans neige) me mettent sur la voie pour trouver au bon endroit le bon talus peu visible du chemin… la porte d’entrée est là, fermée de manière très sécurisée par 3 cailloux posés devant.
La chaleur de l’entrée nous reconforte, et voilà Julie qui équipe les 2 1ers puits avant de s’attaquer au P47… avec cette roche lisse, plein gaz, franchement impressionnant ! Une fois en bas, penser à se mettre sur la butte pour éviter les cailloux, très enclins à accompagner notre progression…
On part sur la droite pour arriver assez rapidement sur un lac équipé d’un pont de singe assez ludique qui permet de traverser sans se mouiller pour la suite. Quelques ressauts argileux remontants nous rappellent que nos appuis ne sont pas forcément les plus stables (merci les bottes à crampons)… mais permettent quelques descentes en mode toboggans plus ou moins maitrisés, surtout quand l’eau nous attend en bas. Après une montée (équipée pour y aller en poignée longée, et avec quelques barreaux) un peu acrobatique, nous arrivons à la salle des géodes: impressionnant volume avec sur sa partie haute beaucoup de ces specimens plus ou moins propres et esthetiques
(contacter Adrien pour un cours sur la définition et la création de tels phénomènes, il maitrise Wikipedia et est tombé amoureux de l’épistilbite)
En haut de cette salle, où nous avons fait notre halte restauration, débute un beau boyau en V au plafond plat et concretionné,
assez large où on commence debout pour progressivement être courbé puis en canard, à quatre pattes et finir à ramper dans l’eau puis sur un tapis (qu’on distingue vert sous la boue) dans un espace exigu. Et là je me rappelle que cette grotte ne fait pas partie de la catégorie des plus propres de la region!
Entrée de la mine des 7 nains
On débouche sur la galerie des lacs, avec à nouveau de l’eau à traverser et une « tyrollienne » surprenante (surtout quand on n’a pas de poulie) car assez plate: devant l’incompréhension on passe en mode bourrin / pateaugeoire l’histoire de se rafraichir l’interieur des bottes. En suivant l’artere principale, on débouche in fine sur un cul-de sac, un peu déçus de ne pas pouvoir continuer… mais en sachant (d’après mes souvenirs et sur la topo) que cela ne s’arrete pas là. Brainstorming pour savoir où on est vraiment, ce qu’on aurait loupé, ressortir 10 fois le plan, on tatonne, revient en arrière, se sépare pour chercher dans différentes directions, sonde les murs de chaque côté… le fameux TPAJ Sous-Terre! A se demander s’il n’y a pas eu une crue ayant apportée de la glaise qui aurait bouché la suite… Bon, d’accord j’avais oublié qu’au fond du dernier plan d’eau, il faut basculer à gauche dans une artere en contrebas, qui est d’ailleurs balisée (quand on fait un peu plus attention à son environnement) par quelques barreaux pour aider à contourner. De là commence la galerie des desobs, successions de passages plus ou moins etroits et techniques (cf le ramping tête en avant sur un argile bien glissant, avant de devoir remonter en face avec des appuis limités). Je reconnais mon point d »abandon » de ma 1ère fois où j’avais laissé mes camarades partir seuls devant en preferant une discussion avec Poney et un gouter réconfortant. J’ai donc fait mieux cette fois ci en allant plus loin dans cette galerie jusqu’à un passage qu’on va qualifier de « 16 » (très étroit, 13 et 3); il fait apparement une vingtaine de metres, connu pour son aspect rebutant, mais nous hesitons à nous engager par rapport au temps qui tourne (péripéties avant l’entrée plus du TPAJST); d’autant qu’une fois passés il nous aurait fallu rapidement rebrousser chemin, sans pouvoir pleinement profiter de la suite après ce passage éprouvant.
Rendez-vous est pris pour le groupe (et plus si affinités, mais rester dans un nombre restreint) pour une prochaine sortie optimisée et avoir le temps de passer cette desob finale pour tenter le graal (la salle de l’Echo) via la galerie Meridion. NDLR: penser à garder son baudrier pour ce faire (même s’il est tentant de l’abandonner pour le passage des étroitures) car un E5 est necessaire à cette fin.
Après le tournage d’une scène du prochain film tant attendu « Meurtre à la truelle boueuse »,
le retour s’effectue sans encombres (prévoir env 1h30) en revenant au P47 de départ et bifurquant cette fois vers l’amont, vers l’entrée de la grotte de Vaux: des puits ludiques à remonter, bien équipés avec des barreaux (parfois mobiles!), des poignées longées, une echelle, un pont de singe le tout entremelés dans les concretions et des boyaux tortueux. Attention ici aussi aux cailloux qui peuvent degringoler, et aux chauves-souris qui sont assez nombreuses dans cette section.
Remonter dès la sortie (en temps normal on voit un chemin, et c’est bien de le savoir quand la neige le masque). Retour à l’entrée pour les 3 rappeler les 2 cordes de descente, pendant que je descends l’interminable route qui mène à la voiture. Le temps de me changer pour essayer de monter la voiture (oui, le chemin semble plus praticable après une journée) et recupérer mes compères plus haut, je les entends juste arriver, pile à la nuit tombante; juste le temps de se changer sous l’arbre à rhinolophes (aka les rares feuilles subsistantes, dans la pénombre) et d’ingurgiter un gateau aux pommes orangères (oui, semble qu’Adrien ait eu la main lourde sur la fleur eponyme).
Retour au calme sous une petite bruine qui annonce la neige, avant d’entamer une session épique de nettoyage de matos au club: avec la couleur de l’eau, même après plusieurs lavage, il va bientot plus y avoir de terre dans cette grotte un jour 😉
CR d’Oliv’
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