— 1er WEEKEND (Ardèche) —
Sortie du 15/03/25: Falaise de Ruoms
Après un réveil musical, nous prenons la direction de Ruoms et d’une falaise spécialement équipée pour les spéléos. Les 12 stagiaires sont répartis en 3 équipes. La première équipe composée des plus aguerris, part directement équiper la falaise. Pour les 2 autres groupes, c’est révision des nœuds, des types d’amarrages…
Dès que les cordes sont installées, c’est parti pour des exercices de progression. Je suis en binôme avec Antoine sous la supervision de Vincent. Montée, descente, conversion, passage de nœuds… tout y passe !

Vers midi, c’est atelier point chaud avec une belle démo collective. Puis c’est le repas bien mérité, préparé et amené tout frais sur site par nos 2 assistantes de choc.
En début d’après-midi, direction le haut de la falaise. Antoine passe en premier pour que je puisse ensuite dé-équiper, et lui pourra commencer à re-equiper la main courante avant que je ne prenne le relai pour la verticale située à l’applomb d’une faille. Pas facile de trouver les bons points, les techniques adaptées. éviter les frottements,… L’inertie de groupe, le fait que Vincent parle beaucoup (sisi), nos hesitations, et le vent froid qui s’engouffre dans cette faille auront eu raison de nous et nous devons rentrer: Vincent prend les choses en main, on récupère toutes les cordes / matériel déployé pour redescendre par le chemin de derrière (on se pose d’ailleurs la question de pourquoi se donner autant de mal toute cette journée, alors qu’on peut monter sans équipement par ici 😉 )

Il est déjà tard quand nous rentrons au gîte du Cézame, nous sommes évidemment à la bourre sur le planning et il faut revoir l’organisation. Pas de temps libre ce soir, on enchaine avec un exposé de Mathieu sur les techniques d’équipement.
Puis place au repas avant de découvrir le programme du lendemain : ce sera la Grotte Despeysse en mode groupé avec 2 cadres pour nous ! La soirée se finit avec la préparation des kits pour le lendemain
Sortie du 16/03/25: Grotte Despeysse
Date de la sortie : 16 mars 2025
Cavité : Aven Despeysse (07)
Massif : Ardèche, réseau de Saint-Marcel
Type de sortie / objectif : classique / progression
Rédacteur : Antoine
Personnes présentes : cadres : Cécile & Fabien
stagiaires : Gilles, Célestine, Olivier et Antoine
L’arrivée
Sur un plateau d’Ardèche, non loin de Saint-Marcel, deux voitures s’engagent dans un chemin taillé
parmi les chênes verts et autres éléments végétaux rayant la carrosserie. Gilles, Célestine et Cécile
préfèrent alors s’arrêter plus tôt sur le chemin et transférer leurs kits dans la voiture de Fabien. Puis
nous arrivons sur place pour s’équiper, température plutôt fraîche, mais avec une météo ensoleillée.
Après une marche d’approche d’environ trente secondes, nous arrivons au niveau de la trappe
marquant l’entrée artificielle de la cavité à 233 mètres d’altitude. Le bruit et la chaleur de l’air qui en
sort confirment qu’il s’agit bien d’une traversée, avec un développement total du réseau d’environ
soixante kilomètres nous dit Fabien.
Descente
Fabien part équiper et je le suis de près pour observer sa méthode, suivis de Gilles, Olivier, Célestine et Cécile. L’entrée annonce un conduit vertical caractérisé par une succession de puits et toboggans bien concrétionnés. Cavité plutôt humide mais température agréable, ça change du Vercors (point de vue isérois). Trois kits de cordes sont mobilisés, comptabilisant une longueur totale d’au moins 150 mètres. Fabien me fait remarquer les différents types d’amarrages et les noeuds utilisés, idem derrière avec Cécile au contrôle de l’équipement. Comme vu la veille sur la fiche d’équipement, il s’agit principalement d’amarrages naturels nécessitant un certain nombre de dyneemas, or le nombre s’avérait plutôt incertain à mesure que nous progressions dans la cavité. Un replat un peu étroit nous mène à un puits de 22 mètres, visiblement un peu compliqué à équiper. Une main courante est alors équipée plus en amont de la tête du puits. Fabien fait en sorte d’équiper en fonction de la hauteur moyenne du groupe. La descente se termine par un pendule menant à des galeries méandriformes.

Manger
Nous arrivons au niveau du méandre à environ 12h30 (en réalité je me souviens plus, j’avais pas l’heure, apparemment c’est pas malin). Pas beaucoup de choix pour s’installer, les banquettes de la galerie permettent de s’asseoir aisément pour manger, mais la verticalité du creusement n’est pas sans risque pour la nourriture ; à noter que les plus gourmands pourraient ajouter un ou deux spits côté gauche pour descendre et faire quelques trouvailles. Débriefing pendant le repas sur les techniques utilisées pour l’équipement, progression plutôt confort. Bonne longueur de corde mais on avait en revanche pas prévu assez large niveau dyneema, une déviation en plus aurait été utile lors du dernier puits. Niveau timing on se tâte à remonter tout de suite, mais on décide de s’engager dans le méandre pour nous faire découvrir des techniques de réchappe.
Le méandre
Cécile nous montre à partir des ressauts comment descendre sans descendeur, avec un demi cabestan, et comment remonter sans croll avec deux mousquetons. Les techniques s’avèrent efficaces mais peut-être pas pour un très grand puits se disent les stagiaires. On observe un coup la galerie dont le profil tubulaire et les coupoles au plafond suggèrent un creusement paragénétique (vers le haut) représentatif de la remontée de la méditerranée et du Rhône après un épisode de sécheresse d’environ 630 000 ans (merci Fabien).

Remontée et déséquipement paragénétique
Afin d’éviter un autre épisode de sécheresse, vint alors le moment de remonter. Olivier commence à déséquiper sous la supervision de Cécile. Je prends ensuite le relais au niveau de la vasque avant le puits de 15 mètres (je crois), toujours sous la supervision de Cécile qui part devant. Par inattention sous tension, elle me fait remarquer de ne pas oublier mes automatismes et veiller à bien me croller en premier lieu sur la corde suivante avant la poignée, au moment de déséquiper un fractionnement. En remontant tous les puits, je comprends la nécessité d’être organisé pour ne pas m’emmêler. Afin de ne pas arriver trop en retard, Fabien prend le relais pour la fin et je rejoins les autres jusqu’à la sortie.
La sortie
Sortis à environ 17 heures, on est effectivement un peu à la bourre. Faute de temps, on récolte du thym, on saute dans la voiture de Fabien, et Gilles suggère d’abandonner sa voiture garée plus avant pour gagner du temps. Sur le trajet du retour, passage de chèvres pour certain. Conclusion, belle sortie et on a eu le thym d’apprendre plein d’choses !

— 2ème WEEKEND (Doubs) —
Sortie du 29/03/25: Grotte des Cavottes






Sortie du 30/03/25: Gouffre d’Ouzène
Après que la 1ère voiture nous ait lachement devancé sans nous montrer le chemin, esprit d’équipe oblige, Celestine prend les choses en main en tant que co-pilote et degaine sa carte IGN de 73 et nous guide sereinement à travers ce beau pays … et ses marais !
Nous (Celestine et moi accompagnés par Alex) nous preparons avec nos acolytes (Adrien et Isballe accompagnés par Vincent) qui vont s’occuper du réseau Sup. Le temps que Celestine troque ses tongues contre des bottes, nous voilà à travers champs pour encore une fois guider nos initiateurs qui n’ont pas trop étudié la question. Le descriptif est bien fait et nous amene assez facilement dans le bosquet où nous attendent 2 beaux trous : un pour chaque équipe.
On avait décidé que j’equiperai le P28 du début. Je vois 2 broches juste à l’entrée de la verticale. Il va falloir trouver le moyen le plus adequat pour commencer une main courante qui y mene ; entre un arbre mort et celui en face beaucoup plus vivace, le choix est rapide. Revision de noeud cabestan (il serait temps) pour l’amarrage initial et on part pour se pendre dans le vide et faire sa 1ere tete de puits. Pas très rassuré, mais sous l’oeil attentif du cadre, en vérifiant 4 fois mon noeud, le baudrier et le descendeur, en prenant une grande inspiration et en fermant les yeux, je lache la bride pour descendre… toujours une apprehension à jouer sa vie (et finalement celle des autres qui vont me suivre) sur quelque chose que j’ai mis en place ; travail sur la confiance en soi ! L’idée est maintenant de faire attention au cheminement de la corde dans ce puits à la verticalité approximative. Note à moi-même, bien penser à regarder au-dessus de soi à la descente… et pour le coup j’étais au courant : peu après le départ, au 1er surplomb existe justement une broche non visible par le dessus afin de réaliser le frac’ qui va bien et éviter le tant redouté frottement de corde. 2e note à moi-meme : faire des cols de cygne plus grands… c’est un signe (aha) quand on est finalement obligé de mettre sa poignée pour se délonger !

La descente se poursuit entre fractionnés sur une broche (sisi, ça se fait…mais ça dépend de qui le valide / de quand date la reference de la technique) et deviations. A ce sujet, je crois que j’ai le trophée de la dev’ la plus courte : on va dire 2cm l’histoire de passer un mousqueton dedans (et une belle poupée pour éviter que les 2m98 restant de dyneema ne se cofondent avec une stalactite contre la paroi). Note à moi-même 3 : ne pas laisser dans ce cas la plaquette dans le mousqueton… rapport à ceux qui ont galéré au retour, en tension pour desequiper. Arrivée large en bas sur la longueur. Note à moi-même 4 : s’il reste du mou, en profiter pour sécuriser la suite plutôt que s’amuser à faire une poupée (beau geste technique cependant) et de tenter la desescalade hasardeuse… cela aurait aussi facilité la remontée ! Ayant étudier la topo, je laisse à gauche l’accès au réseau Sup (spoiler pour l’autre groupe) et on rampe 5m pour arriver sur la 2e partie : 1 beau puits et un autre magnifique tout rond en arrière plan.
Quelle deception quand je comprends que je ne vais pas équiper ce dernier mais le frère du 1er juste à gauche : aucune broche malgré la topo (Note à moi-meme 5 : c’est toujours bien de prendre les plaquettes avec les mousquetons, même si c’est prévu d’être broché) et un accès assez acrobatique (possible ?!) aux 2 spits de chaque coté sur la voute. En réalisant que ce n’est vraiment pas une blague, je sors ma plus belle clef (de 13, pas de bras à Alex) pour vaincre ma réticence. Selection des 2 points les moins foireux pour le début de main courante , puis une sangle avec un Tisserand (oui, je me la pete avec les noms savants, c’est pour mes enfants si un jour ils lisent ce CR et pourront dire « Waouh, mé ilé tro for papa » !) et penser à bien s’asseoir en tension et prendre son temps pour visser . Note à moi-meme +1 : faire abstraction du gaz dessous, ne serait-ce que pour un geste propre, sans trembler et éviter de faire tomber la précieuse quincaillerie. 2 oreilles XXXL de bunny plus loin, je me lance dans une descente sans encombres grâce à un réglage parfait de l’applomb de la corde au départ (« Can maime, il é vrémen tro for papa »).

Pendant ce temps, Celestine équipe le puits principal avec une main courante assez longue de l’autre coté avant de plonger le long de la paroi et rejoindre mon plancher d’arrivée. On fait honneur à Jacqueline (et son exposé sur la faune) pour apercevoir 1 triton (salamandre ?) noir, 1 grenouille et 1 crapaud.
On aurait pu ensuite pousser plus loin en passant par l’étroiture au fond (qui, j’ai appris après, permettait d’acceder à une jolie succession de gours étagés puis à une diaclase concretionnée) mais notre cadre a reussi à nous en dissuader. Et là commence une attente assez longue (cf exploits de l’equipe Sup qui ne semble pas avoir trouvé leur embranchement – voir leur CR) ; ce qui nous laisse le temps de manger, fromage et dessert compris (en fait, surtout tout mélangé dans le pochon), de faire des photos de pro (et de vider ma batterie), de réviser nos noeuds et raboutements possibles, de tester des techniques de rechappe (avec un machard si pas de poignée, un noeud de coeur si pas de crawl), de se demander ce qu’ils font (car on les entend) sans rien comprendre en retour de nos interpellations, de trouver le meilleur endroit pour un point chaud, d’echaffauder des plans en cas de crue, s’entrainer aux conversions… avant de décider de remonter car fait froid quand même. Chacun desequipe le puits qu’il n’a pas équipé et j’apprécie le beau travail de ma co-équipière. Petit quiproquo avec un couple d’alsaciens qu’on pensait être l’équipe Sup, et qui cherchaient la difficulté pour passer de l’autre coté (aller voir le beau trou du fond) : perso, je pense qu’il y avait plus simple mais je suis toujours surpris de la capacité de l’espèce humano-speleo-erectus à trouver des défis d’équilibriste aussi inutiles que beaux ; ça me rappelle certaines démonstrations de theoremes triviaux par mon prof de Maths. M’enfin, elle avait l’air contente de galerer pendant que son homme tapait la discute avec nous !
Au passage retour, nous profitons de notre avance pour aller faire un tour par la traversée Sup, que nos copains ont enfin reussi à trouver …
Nous effectuons la remontée par le puits de l’autre équipe (en 2 parties : P15 + P18), et je me fais bizuter pour monter 2 kits pleins pour que Celestine puisse desequiper sereinement. Note à moi-même X: éviter ce genre de situation à l’avenir : c’est lourd et encombrant. Content cependant de voir le jour et de sortir indemne… et de se poser pour attendre les autres.
J’en profite pour observer l’équipement des Alsaciens partis après nous et qui ont magnifiquement mis leur corde sur le même arbre mais en utilisant aussi 2 AF en face (que je n’avais pas vus) pour un aplomb initial de bien meilleure qualité. Note à moi-meme Fin : bien regarder son environnement avant de commencer quoi que ce soit.
TPST : Environ 6h… avec, pour une fois, la joie intense de ne pas être les derniers de retour au gite (d’aucuns diront que c’est parce qu’on avait le chef avec nous… qui d’ailleurs finira par dire avec un leger cheveu sur la langue : « ouh, zene beaucoup ça ! »)!
— 3ème WEEKEND (Vaucluse) —
Sortie du 05/04/25: Aven du Grand Guerin
Dernière sortie du stage qui se veut traditionnellement plus longue que les précédentes ; j’avais posé un choix sur du 10h environ, et c’est dans l’aven Bourinet que je devais me rendre. Préparation tardive le vendredi soir avec une fiche d’equipement mise à jour au format papîer (et bien sur differente de celle que j’avais preparée à l’avance), bataille sur les grandes cordes disponibles entre équipes et Harry qui vient ajouter des infos de dernière minute : d’autres groupes dans des cavités prevues pour d’autres équipes, des chauve-souris qu’il vaudrait mieux éviter de déranger ; grand jeu de grottes musicales avec remaniements multiples, j’herite donc de Grand Guerin, accompagné par Vincent (chance d’être en duo).
On prépare finalement nos 2 kits le matin, en partant bons derniers vers 9h30. Heureusement, peu de route mais ne pas se fier au point GPS et bien suivre les indications d’accès. Le chemin est assez chaotique avant de se terminer sur un « large » espace en pente et un panneau indiquant le sentier.
Habillage sous un temps radieux et déjà chaud, avec test de mise en place de la pédale fixe. 5’ de marche avant d’arriver à 10h30 devant l’entrée bien protégée par une grille fermée par le fameux boulon de 13. Et commence pour moi une grande 1ere : équiper (puis desequiper) intégralement ce trou pour amener mon stagiaire (qui saura tout de même garder un oeil attentif sur l’ensemble de mes manipulations) jusqu’au fond à -117m.

Comment la 1ere main courante sur AN (un bel arbre considéré irréprochable) donnant sur une tete de puits brochée sur un P9 qui enchaine avec la même corde sur un P14 sans grande difficulté. Le P42 qui suit est pour le coup plus impressionnant avec un fractionné à poser et une deviation. Tout est très vertical, avec peu d’espace sur les paliers, mais spacieux en volume avec quelques couleurs qui tirent sur le rouge / ocre et des grandes colonnes.
Au fur et à mesure je prends de l’aisance pour reconnaitre les configurations (et trouver les amarrages) pour éviter que les cordes ne frottent, réaliser les noeuds, gérer les longueurs de col cygne, régler la taille et disposition des oreilles pour le tirage dans l’axe, …

S’en suivent un P5, un grand plan incliné et enfin un P11 où tout semble s’arreter… mis à part un interstice agrandit en contrebas; on trouve même des ossements assez imposants, probablement d’un animal tombé (jeté ?) ici, ainsi que les restes d’une grande marmite. On en profite pour se restaurer avant de finir par le tronçon terminal (merci la corde d’intervention qui nous a permis d’y aller : à cause d’un cafouillage au milieu – utilisation de trop de cordes -, il nous a fallu en utiliser une supplémentaire avant). Rien de vraiment extraordinaire, si ce n’est un plan incliné qui débouche sur une vasque jadis pleine d’eau (avec des niveaux de matériaux bien marqués, et de belles traces d’érosion dans ce mélange de terre et de pierres) d’où part un petit boyau desobstrué sur quelques metres avant de finir bloqué dans un rétrécissement.

Remontée tranquille en en profitant pour réviser de la théorie (facteur de chute, type de noeuds) et de la pratique (mon 1er décrochage… bon avec un cobaye très compatissant). On remplit les kits au fur et à mesure, et j’arrive à refourguer le plus lourd à mon cadre pour l’ascension finale ! Bien content de sortir en fin d’après-midi (18h) avec un grand soleil, et in fine pas trop fatigué.
Au retour, juste à coté du parking en contre-haut se trouve un autre trou, récemment travaillé / grillagé (2018) avec un étrange poteau recouvert d’un tube et une inscription GSC (a priori Carpentras) dans le béton.
Petit tour à Sault pour profiter du temps et du havre de paix sur la place arborée avec les boulistes et la vue imprenable sur le Mont Ventoux.
Sortie du 05/04/25 (soir): Aven du Château
Au retour au gite on croise l’equipe Bourinet dans un bad mood (ils en ont bavé sur leur sortie : humide et étroit, et pas allés au fond– NDLR : heureusement qu’on est finalement partis ailleurs) et n’ont qu’une idée : repartir demain pour en faire une petite avant tout le monde; les kits sont déjà près et depart prevu à 6h. Après discussions et planning prevu le lendemain, il est préférable d’y aller le soir même : on decide même d’y aller avant manger (si ce n’est un ‘ti grignotage). Et c’est parti pour faire l’Aven du Château de nuit… surprenant (d’un autre côté, ça ne change rien, si ce n’est rapport à notre rythme biologique, mais il ne fait pas plus ou moins nuit sous-terre): à literalement 150m du gite, une trappe s’ouvre sur le coté de la rue, à l’applomb d’une maison ! Emma va galerer à equiper le début de cavité dont la fiche ne correspond pas vraiment à la réalité du terrain (surtout des spits foireux, donc se rabattre sur des AN avec un manque cruel de Dyneema qu’il a fallu chercher). Belle vaste descente avec un retrecissement intermediaire qui permet d’aller en bas du P38 où 2 autres puits latéraux débutent. On (= Fabien , Celestine, Vincent, Theo et moi – Pierre ayant quitté l’aventure lors de l’attente d’équipement) n’ira pas au-delà (vu l’heure et l’etat des troupes) ; juste une photo et tout le monde remonte.

Petite halte pour Vincent qui part à la recherche de sa poignée perdue l’année passée.. mais sans succès. Sortie sur le coup vers 23h, soit 2h30 à ajouter au compteur journalier… donc au final et en cumulé les 10h pour moi.
Repas bien mérité au gite en attendant la dernière equipe d’Autran qui ne rentrera que vers 1h du matin
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