Participants : Cécile, Sylvain, Margot (4 ½)
Margot 4 ans ½ souhaitait découvrir la spéléo (et marcher ainsi sur les traces de son tonton et de son pépé ?). Après être passés près des Grottes de la Balme et avoir expliqué la différence entre une grotte touristique et celle où on va, nous arrivons sur le parking de la grotte de Jujurieux sur les coups de midi.
Notre pique-nique à la main, nous sommes en train de choisir les pierres sur lesquelles nous allons nous asseoir, lorsque 2 chèvres – une adulte et une jeune – à l’allure élégante et au poil lustré viennent à notre rencontre. Elles ont l’air sociables, reniflent le pain, ma glacière. Margot caresse la plus jeune (qui doit avoir moins d’un an, mais ce n’est plus non plus un cabri). Pendant que le jeune va manger de jeunes pousses à 2-3 mètres, l’adulte s’attarde et commence à pousser l’enfant des cornes. L’ambiance n’est plus la même. On fait passer Margot derrière nous, mais l’animal insiste. Ne sachant que faire, je prends le taureau bouc par les cornes, au sens propre, puis le lâche pour aller poser la nourriture près de la voiture et avoir ainsi les mains libres. Il se tourne alors vers Sylvain et l’enfant. Ayant les mains libres, j’essaie de faire diversion et on se refait une partie de cornes puis la lâche et court me mettre dans la voiture. Sylvain s’est occupé de mettre sa nièce et la nourriture à l’abri dans la voiture. On se replie vers un endroit plus hospitalier : le centre de Jujurieux et son monument aux morts. La peur met un peu de temps à redescendre. Après analyse de la situation (conflit de territoire, protection de la progéniture… ?), on essaie d’élaborer une stratégie :
Margot : on n’a qu’à aller dans une autre grotte
Nous : on espère que les chèvres n’y seront plus et sinon, on se garera sur le bord de la route les tiendra éloignées avec un bâton. Mais on espère surtout que les chèvres n’y seront plus.
Quand on arrive en vue, on voit un groupe de spéléos sur le parking : c’est bon signe, ça veut dire que les chèvres sont parties (ou qu’elles se sont apaisé). On s’équipe et entamons la montée. Les buis complètement morts font mal au cœur. La pyrale aura eu raison d’eux. Margot grimpe bien (une future spéléo-grimpeuse au SCV ?). On voit des crottes de biquettes quasiment jusqu’à l’entrée du trou, mais on se raisonne et on se dit qu’on ne les croisera pas. L’autre groupe, sortie familiale d’Yves Contet, nous double.
On enfile le haut de la combi et c’est parti ! Margot a l’œil pour repérer les chauves-souris étonnamment nombreuses (une dizaine de petits rhinolophes entre l’entrée et le P6). La pluie a dû bien rentrer dans le réseau car la boue est assez humide. Comme ça glisse, on fait la chenille sur les toboggans et le koala pour les grandes marches. Heureusement que notre initiée est un poids plume. Vive le ouistiti pour maintenir l’enfant même si on a choisi le parcours sans corde. Notons que le toboggan était équipé d’une corde à nœuds en fixe.
Arrivés à la cathédrale, ce qui fait déjà une bonne balade quand on a de petites jambes, c’est le moment d’immortaliser la sortie. Je sors (enfin) mon appareil photo emporté exprès, pour me rendre compte qu’il n’a plus de batterie. Il ne s’allume même pas. Après avoir regardé les nombreux diploures autour des miettes, nous faisons demi-tour et ressortons ½ h plus tard.
A noter qu’on recroisera les chèvres juste avant de démarrer. On n’est pas experts, mais on pense que l’adulte était un bouc (? car pas de pis? Ou alors une jeune chèvre?). Autant dire qu’on vous en a fait une photo (pour preuve), mais en mode safari, bien à l’abri dans la voiture 😉.
PS 1 : Retenir qu’il y a un risque de chèvres
PS 2 : Si quelqu’un connaît la conduite à adopter, on est preneurs. Plutôt que le bâton pointu proposé par Margot, on pense les amadouer avec de la bonne herbe et des carottes (toute en prévoyant un bâton au cas où pour les tenir à distance)
TPST : 2h environ
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