Participants :
Catherine, Christophe, Bérengère, Audrey, Axel, Pierre-Yves, Amaury, Pierre-François, Julien, Kévin
Enfin on arrive à caler une date pour aller au Skill ! Et pour une fois, on est beaucoup ! Bon, on n’a toujours pas réussi à motiver Cécile et Béa, mais on y croit toujours !
L’objectif de la sortie : une visite de la partie horizontale avec les membres récents. Pas de boum-boum au fond, suite à une grève chez McDo. De plus, la météo est incertaine, on n’est pas motivé pour se prendre une douche au fond.
RDV au club donné à 8h pour la préparation des matériels individuels. La pluie tombe, ça annonce du beau. On se répartit dans 2 voitures seulement, ça tient et ça sera toujours mieux. Le départ était prévu pour 8h30, on décolle en effet à 8h35, on est dans les temps !!!
Sur le trajet, on sent que la neige n’est pas encore là, ça roule plutôt bien, malgré quelques fantaisies de parcours involontaires de la part d’un copilote (comment ça, j’ai oublié de dire que c’était moi, ce copilote ?).
Toujours pas de neige à St Pierre, le ciel est bouché et il pleut. On peut heureusement se garer sur le parking au-dessus du Château, la montée sous la pluie ne sera que moins désagréable. On tend une bâche entre les deux hayons des voitures pour se changer un peu à l’abri, et c’est parti. Ceux qui ont une combi rouge porteront les kits ! (décision unanimement arbitraire, c’est comme ça.)
Les départs vers le trou sont échelonnés pour éviter une trop grosse attente à l’entrée du trou. Julien assure la surveillance des équipements sur la poutre, pendant que PeF réceptionne à l’arrivée. A 11h, tout le monde est enfin rentré, vive l’inertie de groupe !
Une fois tout le monde à la base du puits d’entrée, on laisse sur place le matériel superflu (bloqueurs, descendeur) pour les tenir à peu près propre et simplifier le nettoyage. On a prévu de s’arrêter à la salle Des Verres, on n’en aura pas besoin. Seuls Julien, Pierre-Yves et Axel ont gardé leur matos pour éventuellement descendre aller chercher une corde pour contrôle/nettoyage.
Avant même le passage de l’étroiture de la première dézob’, Julien se rend compte que les piles de sa lampe sont un poil faiblardes, ça chambre ! Sans doute rongé par la honte, il estime que vu les volumes extraordinaires de l’abîme, il n’aura malgré tout pas besoin de changer de piles.
La progression se passe bien malgré la taille du groupe, mais j’en profite pour faire un comptage des nombreuses (pour le trou) chauves-souris. La vidange du «Trou du Chiotte» se passe bien, les combis sont encore à peu près propres, et les organismes plutôt en forme. Première difficulté, Bérengère n’a pas de bottes, les pieds vont en prendre pour leur grade (ça lui apprendra), heureusement, elle a quand même prévu les chaussons néoprène.
Les premières difficultés se présentent, les kits passent de main en main et ça repart de plus belle. Il est l’heure de manger, chacun sort sa pitance des bidons, les thés chauds sont bien appréciés.
Le passage de la trémie, un peu plus humide que d’habitude, ne pose pas trop de problèmes à la descente ; les combis prennent enfin une jolie teinte beige luisante uniforme, ça commence à ressembler à quelque chose.
La salle Des Vers, terminus de la sortie pour une grande partie de l’équipe. Finalement seuls Julien et Axel feront du rab pour aller récupérer les trois morceaux de corde qui équipent le puits Damoclès. J’arrête là mon comptage des chauves-souris. J’en suis à 81 petits rhinolophes et une autre que je pense être un murin (sans plus de détails). C’est la première fois que j’en compte autant au Skill.
La remontée de la trémie s’engage bien. On entend bien de temps en temps un « C’est par où, la suite ? » ou un « Ça passe où, là ? », ou un « Vous êtes où, devant ? » qui passent entre les blocs, mais finalement, tout le monde arrive à trouver son chemin (merci à la petite cordelette rose). On sent que les petits nouveaux commencent à souffler un peu. L’équipe de pointe en profite pour nous rattraper rapidement. Heureusement que le reste de la sortie, c’est de la rigolade.
Je profite de ma forme pour prendre de l’avance et passer « l’étroiture qu’on loupe toujours au retour » hors de vue des suivants. Ils chercheront un peu, on va pas leur mâcher tout le travail, non plus !!
Pendant la remontée, je remarque plusieurs petites touffes de poils, ainsi que des crottes trop grosses pour être celles de chauves-souris (quelques cm de long). Il y a sans doute une bestiole qui s’est retrouvé coincée dans la cavité et qui n’a pu ressortir. On tombera peut être sur un cadavre un de ces jours. On a aussi observé le squelette d’une chauve-souris juste en amont de « l’étroiture qu’on loupe toujours au retour ».
On remet les équipements complets à la base du puits d’entrée, et chacun sort à son rythme, plus ou moins poussé par les quolibets des autres. Le décrochement en haut du puits, malgré les troncs, n’est pas aisé pour tout le monde, un coup de main est le bienvenu. Il ne pleut plus, et il fait encore jour. A 16h30, tout le monde est ressorti.
On redescend à la voiture au fur et à mesure des sorties et on profite du relativement beau temps pour admirer la neige qui marque bien les sangles sur les falaises de L’Aulp du Seuil, de l’autre côté de St Pierre.
Une fois tout le monde changé, retour à Lyon dans le calme. Le matos est mis à tremper au club pour une bonne séance de nettoyage le dimanche.
TPST : 5h30
Courant d’air légèrement aspirant (T° aux voitures : 6°)
Matos à prendre pour la prochaine sortie : C36, 2 mousquifs
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