Participants : Emmeline, Isa, Maël, Cécile, Côme (un ami DE canyon d’Emmeline), Léo et Pierre (Geckos, contacts de Maxime), Elise en ski de rando
Depuis le 25/11, maintenant que tout le monde connaît le Pourquoi?, c’est le comment et surtout le quand qui nous occupe. Une fenêtre météo se dessine le 07/12 et à force de recruter en interne (Maël qui réussit à poser un jour in extremis) et externe (notamment Léo et Pierre qui, mis au courant par les Geckos, sont déjà descendus l’avant-veille et sont chauds pour taper le fond) , on arrive à une équipe de 7 personnes. Avec les vivres, on aura un kit chacun à remonter : idéal !
Isa, Maël, Cécile partiront finalement de Lyon avec la voiture d’Elise (un Kangoo ou équivalent, voiture idéale pour 4 personnes et leurs kits associés) qui, elle, en profitera pour faire du ski de randonnée pour … ses 30 ans 🎂 !!!!! Wouh !
Arrivée entre 8h20 et 8h40 au col de Proncel. Les -7°C et l’impératif d’être rentrés sur Lyon à 20h00 nous poussent à nous changer rapidement. Elise nous accompagne au bord du trou tandis que Léo et Pierre font le lien avec Emmeline et Côme.
Depuis la dernière fois, le paysage a changé : sur terre (neige) mais aussi sous terre : les cordes sont gelées au sens propre avec 1mm de glace tout autour sur certaines portions. Sur le fractio suspendu menant à la 1e salle, le descendeur qui, après avoir été récalcitrant pour accepter la corde riche de ses 2mm de diamètre supplémentaire, zippe maintenant sur la corde englacée. Ça met dans l’ambiance !
Dans la salle en bas, le sol est recouvert de petites stalagmites /boules de glace, et cela jusque dans les désescalades et le petit gours couvert d’une pellicule de glace. C’est joli mais ça glisse bien comme il faut (petite pensée pour les oreilles de Maxime qui ont dû siffler).
Malgré le gel en surface, nous retrouvons un filet d’eau qui nous paraît plus gros que 10 jours auparavant. Isa rééquipe le P12-P37-P65. Ca y est, on est trempés. Arrivés en bas du P65, nous poursuivons jusqu’à la salle du Sahel, guidés par Isa. Je ne sais pas pourquoi, j’avais cru comprendre que cette salle était jolie, ou alors c’était le nom qui m’inspirait ? Bah non, le Sahel, finalement c’est un désert où il n’y a rien à voir, de même que cette salle, ancien gours servant de salle de décantation. Grosse déception : on a donc rampé dans la boue pour ça ? Si jamais un jour, je vous dis un truc qui vous paraît absurde, genre « j’aimerais aller jusqu’à la salle du Sahel », s’il vous plaît, ne me laissez pas m’enfoncer dans mon erreur !
Finalement, la salle suivante est joliment concrétionnée, je ne serais pas descendue pour rien. Isa et Maël poursuivent jusqu’au siphon.
De retour en bas du P65, nous croisons le reste de l’équipe. Echanges des nouvelles, les infos, et organisation pour le déséquipement. Pendant qu’ils poussent jusqu’au siphon, nous commençons à remonter. Maël (merci à lui !) trouve 2 AN pour la tête de puits du P37 qui nous écarte des embruns. Quel bonheur, car la remontée du P65 n’avait pas franchement été agréable avec la douche, sans parler des plaques de mondmilch qui se détachent.
Petite attente tremblotante vers -145m pour récupérer un kit. Maël en profite pour inaugurer la bougie fraîchement coulée la veille. Emmeline et Côme nous font passer le dernier kit vers -72m puis on file vers la sortie.
On émerge de jour (quel bonheur) vers 15h45. Sortie prévue pour 16h, je trouvais ça un peu engagé, même avec le trou équipé, mais objectif rempli ! On arrive à la voiture à l’heure convenue avec Elise. Quel bonheur de mettre des affaires chaudes ! On file sur Lyon, avec des ralentissements, comme quoi, la marge n’était pas de trop.
Mission accomplie : le matériel a été récupéré. Merci à Emmeline, Côme, Léo et Pierre qui ont fini le déséquipement. Léo, Pierre, Côme : en espérant vous recroiser pour faire plus amplement connaissance !
Et même si c’est beau en hiver, on préférera y retourner par canicule et sécheresse !
TPST : 6h45