Participants : Luc, Mathéo, Emmeline, Isa et Axel
Au milieu de ce grand weekend de l’ascension, les différents groupes en vadrouille (canyon, escalade, rando…) se rassemblent devant le scialet robin de bon matin.
Une sombre histoire de combi oubliée permet à Emmeline, qui remonte d’Ardèche, de passer à Croque montagne pour finaliser l’acquisition de son équipement. Luc, Mathéo et Isa partent donc devant, tandis qu’Emmeline et moi les rejoignons 1h plus tard vers 10h.
Luc se chargera d’équiper les 1ers puits (de belles verticales qui augurent de ce que sera la suite), et nous les rejoignons quand Isa prend le relais et équipe la main courante bien aérienne au dessus du P9. En tant que grimpeuse aguerrie, Isa s’en sort comme une reine, sans avoir besoin de courte échelle pour poser les points de la tête de puits. Quand Luc s’assoit dans la main courante, un point saute ; une plaquette en fixe n’est pas loin, on décale donc le point.
Arrivés en bas, on se rend compte que 2 kits ont été inversés, je remonte donc échanger la corde de 40 en place contre une de 30. Isa équipe les 2 puits suivants, puis Mathéo prend le relais pour le P140.
A ce moment nous entendons des voix derrière nous : un groupe de 3 belges nous rejoint. On papote pour passer le temps : ils ont fait pas mal d’explo, sont habitués des grosses sorties (le Berger équipé en interclub, le fond de Gournier à la journée…), et cherchaient une petite sortie aujourd’hui pour passer le temps et finir pas trop tard. Sortant avant nous, ils pourraient utiliser nos cordes, on convient d’un signe à laisser sur la corde du fond pour nous signaler qu’ils sont bien remontés avant qu’on déséquipe.
Pendant ce temps, il commence à faire faim, et Mathéo commence quant à lui à équiper la corde finale de 100m. Il trouve le 1er frac mais pas le 2nd, descend trop bas, voit bien que ça frotte, entame une conversion mais avec 40m de corde il y a beaucoup d’élasticité ce qui complique la manœuvre, puis nous rejoins.
Je descends à mon tour à la recherche du frac, qui au final était un peu désaxé, derrière une écaille. Étant descendu juste 2m de trop, l’élasticité de la corde m’embête à mon tour, je fais donc une escalado-conversion pour me caler le temps de poser le frac.
S’enchaîne ensuite le pendule au niveau de la lucarne, quelques essais sont nécessaires pour l’atteindre, j’ai apparemment fait une jolie chorégraphie vue du haut ;).
On se retrouve enfin en bas à 15h pour un repas bien mérité. On attaque la visite de la galerie, on tombe rapidement sur une grande salle bien concrétionnée, puis on attaque le labyrinthe, bien balisé. On croise nos belges qui ont fait demi tour au ramping, et qui préféraient remonter se faire un bon resto. On passe ensuite le gour des soldats et ses cristaux, la visite continue, et on poursuit jusqu’à l’escalade des choux fleurs et la rivière de calcite.
Il est 17h30, on fait demi tour pour pouvoir sortir vers 20h. Luc se chargera du début du déséquipement.
La grande remontée commence… arrivé en haut du P100, Mathéo a la mauvaise surprise de voir que la corde a mal été remise dans l’axe par le précédent, et s’est logé derrière un béquet au niveau de la vire, ce qui a commencé à toncher la corde. La main courante étant à porté de main, il se sécurise rapidement et isole la tonche pour les suivants, et on aménage le passage.
La suite de la remontée se passe tranquillement, Isa récupère le kit du fond, puis moi le 2nd, pendant que Mathéo prend la suite du déséquipement. Quelques temps plus tard, le 1er sort vers 20h30, et le dernier voit la lumière du jour vers 21h30. Le temps de retrouver du réseau, on ne peut prévenir l’équipe de surface qu’à 22h, qui commençait à s’inquiéter.
Un mini apéro offert par Isa et son camion, et nous voilà repartis pour la suite du WE !
TPST :10-12h