Participants : Luc, Mathéo, Johanna, Isa
CR : Isa
RDV à 8h00 pour Luc, Mathéo, Johanna (Furets Jaunes de Seyssins) et moi sur le parking du col de Proncel. Luc n’a pas dormi. Johanna et moi nous sommes couchées à 1h du matin (ou 2…). Et Mathéo… lui n’a pas besoin de dormir. Les conditions sont optimales !
Le temps de s’équiper, manger, trouver le trou, nous entrons sous terre vers 10h30. Nous décidons d’équiper un kit chacun pour alterner et je commence. L’entrée est le puits du milieu. Les broches sont très visibles et attirent. Comme indiqué sur la fiche d’équipement, je cherche une lucarne. J’en trouve une, elle est belle, elle frotte tout le corps, je me glisse dedans, équipe… et fais demi-tour, ce n’était pas ça ! En fait, il faut aller presque au fond du premier puits et ce n’est pas une petite lucarne mais une grande ouverture face à nous. Déçue, je la voulais moi cette lucarne avec un beau pendule ! (pas grave, je retournerai au scialet Robin). La suite de l’équipement jusqu’à la salle englacée est très évidente et ne pose aucune difficulté.
Nous cherchons la suite et Luc est chargé d’équiper avec le kit suivant. Nous cherchons comme indiqué du côté de la paroi Sud… pendant bien 30 minutes avant que Johanna finisse par trouver en paroi complètement opposée. C’est parti pour la suite de l’équipement et l’enchaînement des petits puits et ressauts. Johanna et moi restons un peu en arrière en attendant et nous faisons des décrochements pour passer le temps. Rien de mieux que de se monter dessus pour se réchauffer ! Johanna nous a amené du saucisson de chez elle, du bonheur.
Mathéo prend la suite de l’équipement jusqu’à -184m (3ème kit). Nous en profitons pour faire des pauses photos, ombres chinoises (et encore décrochements). Des vraies touristes. Arrivée en bas du P30, nous faisons le point. Johanna doit remonter pour d’autres activités sur terre. Luc est fatigué, a froid et je sais plus trop quoi d’autre. Moi je me rends compte que je n’ai pas de pantin pour remonter (ce qui me vaudra ce CR…). Mathéo…s’en fout. On décide donc de faire demi-tour et de remonter. Au passage, je me rends compte que mon repas a tourné et n’est plus mangeable. Nous déséquipons en alternance en veillant à déséquiper ce que nous n’avons pas équipé pour plus de fun. Je galère lors des deux derniers puits sans pantin (kits trop lourds et croll qui ravale pas aussi bien la corde qu’avec un pantin).
Retour à la voiture vers 19h30. Un petit apéro partagé et on rentre à la maison. On y reviendra pour toucher le fond !
TPST : 9h