Scialet des Fleurs Blanches à Font d’Urle (26) – 19-05-2018

Participants : Cécile (La fée), Seb et Yves

Dans le cadre de la préparation du Berger que nous envisageons dans quelques mois, nous décidons de nous rendre aux fleurs blanches afin d’essayer de faire péter un peu le compteur du TPST. Un peu plus d’un an que le SCV n’avait pas remis les pieds dans cette immense cavité. Immense n’est peut-être pas le mot d’ailleurs, gigantesque est plus appropriée –  de quoi y rester certainement plusieurs jours.

Levé à 5h30, je récupère Cécile et Seb vers 7 heures et après 2h30 de route nous arrivons à la station de ski de Font d’Urle.

Nous entrons dans le trou à 10h. Après un bref ramping de 40 mètres, nous débouchons dans une immense salle. Nous enchainons avec les puits sans jamais s’arrêter, évidemment à 3 personnes et en zéro sur le descendeur ça dépote « nom didiou » ! Surtout dans ceux qui sont équipés en triple ! Comme on dit par chez moi : « Les chiens n’ont pas pissé sur les roues … »

Seb nous informe qu’un méandre pas piqué des hannetons nous attend, pfff de la broutille le machin en comparaison du souffleur effectué quelques mois plus tôt. Nous passons cela « the finger in the nose » et nous voilà au collecteur.

Nous atteignons les sacs de sables et passons la voûte mouillante avec le fameux radeau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La difficulté sera de lister tout ce que nous avons fait ensuite  –  la topo que nous avions étant incomplète – de mémoire ça donne :

 

 

 

1. Nous avons pris la galerie de la fée, monté un puits puis descendu jusqu’au journal de Charlie Hebdo et fini au point topo I1. Nous n’avons pas continué plus loin car c’était une voûte mouillante.

 

 

 

 

 

2. Demi-tour jusqu’au journal de Charlie, nous continuons la galerie et arrivons à un puits qui nous conduira jusqu’à une grosse cascade. Encore deux directions possibles :

 

a. la première grimpe, grimpe …  en poignée longée, encore un puits à grimper et au bout … nous nous arrêtons car le le terrain devient trop boueux

b. demi-tour, descente à la cascade et au pied du puits :  nous continuons dans l’autre direction et progressons sur un terrain plat. Les zones les plus belles ont été protégées par un fil, nous continuons, continuons … et je ne sais même plus pourquoi nous avons fait demi-tour.

 

 

 

 

3. Nous revenons à Charlie, grimpons le puits et rejoignons la galerie de la fée.

 

 

 

4. Après une seconde collation, nous enchaînons et dans une immense galerie jonchée de cailloux et rochers nous avançons …prudemment –  une foulure pourrait facilement se produire ici. Une heure plus tard, nous rejoignons le point topo « strike ». Cécile nous « encourage » à faire demi-tour pour essayer une autre jonction qui pourrait être plus intéressante. Et là c’est le drame … je sens une crampe aux deux cuisses qui commence.

 

Seb me propose de prendre le kit, je fais quelques étirements et nous rejoignons la jonction.

 

 

 

 

 

5. Pendant que Seb et Cécile visitent la galerie, je continue mes étirements et bois beaucoup beaucoup d’eau. Ils feront demi-tour au bout de quelques minutes, il y avait encore un puits qui aurait pu être exploité. C’est sans fin, vraiment impressionnant cette cavité. Ça n’en finit jamais …

 

 

 

 

Déjà 10 heures de TPST … nous aurions bien continué mais mes crampes nous inquiètent un peu et nous décidons de remonter. Finalement elles me laisseront tranquilles et sans le kit (merci Cécile et Seb) je remonte les puits sans problème.

Nous sortons à 22h30, le ciel étoilé nous accueille et même que le Seb a vu une étoile filante. Nous nous changeons rapidement car à 1300m d’altitude il ne fait quand même pas très chaud. Je serais dans mon lit à 2 heures du matin … Grosse et belle journée, à refaire … avec un topo évidement.

Quelques photos :

 

 

 

 

 

 

 

 

TPST : 12h30