Participants :
Julien, Bérengère, Kat’, PYL, Ptit Nico, Flo, Gros Nico, Juliette et Séb
En guide guest-star : Maxime
A peine remis de son explo de la veille, Max nous convie à une visite dans le Scialet des Fleurs Blanches. Ce scialet, découvert en 2013, est maintenant une entrée de l’immense réseau des Chuats, sur le plateau de Font d’Urle.
On prépare le matos le mercredi, départ dimanche à 7h pétantes du club ! Dur pour tout le monde ! On récupère Max dans le Royans, petite pause croissant-briefing à la Chapelle en Vercors. On se change rapidement sur le parking et on prend la piste pendant 10 minutes pour atteindre l’entrée du trou.
Le trou justement, commence par un terrier de blaireaux, dézobé pendant 30 ou 40 mètres, et bien boueux/terreux. Mais fort heureusement, on arrive vite dans une petite salle puis une immense galerie. Rapidement, les puits arrivent. Avec les difficultés ! Car les premières têtes de puits sont plutôt étroites, en sommet de méandre. Heureusement, c’est déjà équipé. Et en double messieurs-dames ! J’en profite pour remercier les équipes drômoises, dont Ménil, qui assurent l’entretien de cet équipement, dans le but d’optimiser les explos encore en cours.
Du coup, ça descend vite, et on se retrouve à la base d’un P35 arrosé et équipé en triple ! La suite, un long méandre, entrecoupé de quelques verticales, un petit actif et quelques espaces plus larges. Heureusement que nous n’avons que peu de matériel. GrosNico, PYL et Séb, les grands, galèrent !
Puis arrive la délivrance ! On touche enfin au collecteur ! Bon, je m’attendais à une rivière, un sol propre, tout ça ! Mais non… c’est large, oui, mais bien boueux. Tellement boueux que c’est infesté de crocodiles vertacos ! (demandez aux genoux et bottes de Bérengère pour avoir plus de détails…).
Bon, mine de rien, l’heure avançant, on se pose devant notre méandre pour casser une bonne croûte. C’est là que PYL nous fait sa spéciale du jour (oui, PYL nous trouve toujours un truc d’enfer à raconter dans les CR !). Il fouille son mini-kit pour ressortir une banane. Seulement, après 1h de méandre, la banane bien ferme est devenue compote… Du coup, sandwich saveur banane, nougat saveur banane, flanc saveur banane (oui, car l’opercule…) …
Ensuite, on décide d’aller faire un tour rapide dans ce beau collecteur. Direction l’aval, où on passe une belle marre à crocodiles. Puis s’en suivent de magnifiques secteurs balisés, où l’argile séchée a formé de belles formes de dessications.
On avance encore un peu pour atteindre une voûte mouillante. En gros, 50 cm de hauteur dégagé, et en dessous probablement 50 cm de boue… Pas motivant? Et si je vous dis qu’il y a un radeau en tube PVC de 2m de long? Ils sont fous les Vertacos? En tout cas de notre côté, vu l’heure… Bérengère, Nico et Séb vont voir la suite, nous on discute d’un stratagème pour coincer les 3 compères de l’autre côté de la voûte. Mais sentant le piège, Seb revient vite. Quant à Bérangère et Nico, on ne sait trop quoi ils sont allés voir, mais ça traîne à revenir !
De toute façon, c’est l’heure de faire demi-tour, c’est qu’on est pas du coin… Un petit thé pour se donner des forces et on attaque le méandre du retour. Et bien je vous le donne Emile : c’est pas plus large au retour qu’à l’aller, surtout pour les grognons qui tirent le kit. Du coup, on s’étale vite : les sans-kits devant, les autres derrière ! Bon, avouons que la solidarité a un peu manqué sur cette affaire… Passons !
Finalement tout le monte se retrouve au sommet des puits, certains bien lessivés. Puis on sort ensemble, on crade un peu la neige de la piste de chien de traineaux. Il est 18h, la station est calme. On retrouve Ménil aux Grands Goulets, pour lui ramener un kit qu’il a oublié la veille sur le parking ! Merci encore à lui pour l’équipement royal ainsi qu’à Max pour nous avoir fait visiter ce beau scialet !
Retour vers 21h à Lyon, après les bouchons !
TPST : 7h
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