Participants :
PeFe, Audrey, Pierre-Yves, Kat et moi-même, Axel
C’est à 7h au club que l’équipe se donne rendez-vous pour braver les intempéries et entamer la route vers Méaudre et le trou des Saints de Glace, à bord du Trafic de Pierre-Yves.
Arrivés vers 9h sur place, le crachin est toujours présent, et nous apprécions d’autant plus l’arrière du camion pour nous changer au sec. L’entrée du trou se trouve facilement (sentier sur la droite du chemin principal, juste avant le virage à gauche), à moins de 5min du parking.
Première sensation dès la 1ère salle : la suite du parcours s’annonce (très) humide.
Le trou commence par un P11, équipé par Audrey, suivi d’un P9 avec une dev. S’ensuit un looong méandre avec certains passages où les hanches frottent un peu. Suivent un P4, un P6 et enfin un R3, équipés respectivement par Axel, Pierre-Yves et PeFe, pendant que Kat (qui ne sait pas encore équiper, mais c’est pour bientôt) prend des notes intérieurement.
Seule constante, l’eau : le moindre puits transformé en cascade, le bruit de l’eau qui court, parfois non loin, parfois sous nos pieds (ou dans nos bottes). Vient ensuite le passage de la bien nommée douche, qui finalement nous mouillera moins que certains puits. Arrive plus tard l’ascenseur suivi de son toboggan glaiseux, qui marque le changement de strate et un retour au sec. L’aventure continue jusqu’au P11 marquant l’entrée de l’immense salle Hydrokarst.
Il est 13h30, l’équipe avale son repas sans traîner car l’ambiance est humide et le froid se fait vite ressentir. S’entame ensuite la remontée et le déséquipement, auquel se relaieront Axel, Pefe et Audrey au cours du retour. Les kits avec les cordes trempées se font lourds, et la fatigue et le froid commencent à se faire bien ressentir mais la sortie n’est plus très loin. Dernier puits, c’est l’erreur : je remonte ma poignée trop près du nœud et impossible de la retirer ! (qui a dit « Exactement comme mercredi dernier !! » ?) Heureusement, nous avions trouvé plus tôt une poignée égarée sans dommage apparent et dans un endroit où elle n’a pas due faire de chute, Audrey me la fait donc parvenir. Audrey entame ensuite la remontée du puits et enlève sans problème ma poignée qui n’était en réalité pas coincée ; fatigue, stress post-traumatique suite à l’erreur du mercredi, ou alors le matériel tout neuf qui accroche plus que l’ancien, choisissez une excuse au choix ;).
17h30, l’équipe ressort au complet (et toujours sous la pluie). Un arrêt au bar local pour se réchauffer rallonge quelque peu le trajet retour, mais nous retrouvons finalement le chemin du club.
TPST : 7h