Participants: Flo, Nico, Axel, Alicia, Maël, Cécile
Jeudi, message de P’tite Flo : « Hello ! Avec la canicule qui se profile, ce week-end, Nico et moi on irait bien se mouiller dans le Grenand, und p’tit canyon pas dur 😊. Samedi ou dimanche. Des motivés pour qu’on fasse un ptit groupe ? »
Avec Maël et Axel, on est 3 à avoir / être chaud pour aller se rafraîchir. Le seul hic, c’est que Flo et Nico seront déjà sur Chambéry, et les 3 qui avons répondus sommes sans voiture. On essaie de recruter un(e) acolyte avec voiture de préférence, mais personne n’est dispo. Grosse cogitation logistique et finalement Cécile arrivera en covoiturage directement à la Bridoire tandis qu’Axel et Maël prendront le train avec arrivée à 11h03 à Lépin-le-Lac (près d’Aiguebelette)… ah ben non, à Chambéry car une panne de locomotive fait que le train avancera en marche arrière et ne pourra pas effectuer les arrêts. Rappelons-nous : Avec la SNCF tout est possible. Ils sont récupérés par Flo, Nico et Alicia, une amie à eux et ancienne du SCV et on se retrouve finalement tous vers 12h à la Bridoire.
Malheureusement Flo est forfait suite à une chute (de cheval, mais en fait pas vraiment, puisqu’elle avait déjà mis pied à terre, mais c’est quand même à cause d’un cheval) et peut à peine poser le pied au sol. Snif. On monte avec les voitures au parking d’arrivée, situé en plein cagnard et trouvons un tilleul un peu plus loin pour pique-niquer. Puis on prépare nos affaires et allons au parking de départ car on a la chance de faire une navette grâce aux 2 voitures
Une fois équipés et les cordes enkitées, nous nous dirigeons vers l’entrée du canyon 300m plus loin. L’eau est relativement fraîche, mais avec les néos, elle est parfaite ! Pendant qu’on barbote avant d’attaquer, Nico me met à contribution pour rappeler comment mettre le descendeur avec la technique imperdable, puis nous rappelle les consignes de SEB : ici, pas de lien avec notre Poney national, ce sont 3 règles (et excellentes raisons) pour marcher hors du cours d’eau dès que possible : Sécurité, Energie, Biotope.
On passe également en revue les codes /gestes quand on ne peut pas s’entendre : kit, débrayer, amortir, etc… J’apprends plein de choses et trouve ça super intéressant.
Puis Nico et Axel équipent les cascades tour à tour. J’ai fait un stage d’équipement canyon l’année dernière, mais ne me souviens de rien. Justement, Nico me propose d’équiper un peu pour rafraîchir tout cela. J’observe d’abord, puis équipe finalement 2 cascades, sous la supervision de nos cadres. Top !
Le ruisseau du Grenant est un canyon très sympa que Flo et Nico avaient repéré avec Isa l’année dernière et qui se prête bien à l’initiation. Il est assez encaissé par endroits et il faut nager plusieurs fois. Le parcours est varié : cascades, toboggans, petits sauts (ouf car je n’aime pas sauter) et 2 petites grottes. Je m’étonne qu’il soit coté V3 alors que les cascades sont relativement petites (15m max). Explication: c’est parce qu’il y a des cascades où on prend l’eau sur la tête, ça augmente la difficulté.
Nous pensons bien à Flo et regrettons son absence et son talent de photographe : pas évident de d’obtenir des photos nettes avec l’eau sur l’objectif.
Quand nous croisons la passerelle du GR, Alicia, fatiguée de la veille et n’arrivant pas trop à se mettre dans le bain, préfère s’arrêter là et rejoindre Flo. Il faut que ça reste un plaisir.
Maël nous cause quelques inquiétudes avec sa lèvre inférieure bleue-violacée, et on le charrie en l’encourageant à prendre du gras et aussi à réfléchir à une combinaison un peu plus ajustée. Mais ça ne l’arrête pas.
Quand nous arrivons à la dernière cascade, Nico aperçoit Flo et Alicia qui nous attendent en bas. Flo a mis son genou dans l’eau froide et ça a l’air d’avoir opéré car elle peut poser un peu plus le pied. Elle en reste quitte pour aller quand même chez le médecin le lendemain. Avec Alicia elles ont rapproché la voiture, ce qui fait qu’on y est en moins de 5 minutes.
Après un petit goûter et s’être changé, on passe boire un verre au lac d’Aiguebelette avant de se séparer. On essuie quelques bouchons sur le retour et goûtons notre chance d’avoir pu passer la journée loin de la canicule lyonnaise.
TPEC: 3h45
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