Participants : Coraline, Seb et Axel
C’est de bonne humeur que les joyeux drilles partent de Lyon le vendredi de bon matin, ayant posé leur journée pour profiter de l’Ardèche comme il se doit. La route se déroule en musique et le temps s’améliore dès qu’on passe la frontière, « l’Ardèche n’a jamais trahi », dixit un certain poney anonyme.
A peine le temps de vider le camion, nous voilà en train d’enkitter pour la roche des fées n°2, sur les conseils du steph: des griffades d’ours seraient visibles à la base des puits. Et une traversée serait possible avec sortie au niveau de l’Ibie. Mais il a plu la semaine dernière, et l’Ibie coule à flot…
On se gare, c’est le même parking que la grotte des fées 1ère du nom. Au fur et à mesure de l’approche, Seb se rend compte qu’il le connait se trou, il l’a déjà fait en stage perf… Ce qui ne nous empêche pas de jardiner un moment pour trouver l’entrée, sinon ce ne sera pas une vraie sortie.
On mange au soleil, une bière à la main, y a pas à dire, on est bien accueilli. Mais bon faut y aller!
Je pars équiper, on descend tranquillement (petits puits, plan incliné, corde trop courte de 2m, puits…), pas de signe des griffades pendant la descente, elles ne devraient plus tarder. Et nous les trouvons enfin (à quelques mètres de là où Seb a fait demi tour la dernière fois sans les voir), des dizaines de griffades faisant tout le tour d’une petite alcôve, très impressionnant !
Mais ce n’est pas la seule spécialité ardéchoise que nous avons trouvé, la boue ardéchoise est aussi au rendez-vous. Ce qui a l’avantage de bien distinguer les cordes à laver après le week-end.
Après un court crapahut remontant, on débouche sur une mezzanine avec une très jolie concrétion au plafond, on descend son R3 pour nous retrouver avec 2 directions possibles, on choisit d’aller explorer du coté de la traversée.
Après une pente bien boueuse, on arrive face à un passage noyé, avec un pendule qui passe au-dessus, et qui enchaine avec quelques puits remontant dans le fossile.
On tergiverse, on va se mouiller, en plus c’est un monopoint… je me lance et passe l’obstacle en restant sec, arrivé tout en haut: « Plus le choix, venez! »
Pendant ce temps, je pars voir la suite, une descente, une autre passage noyé en vue… Non la corde de descente s’arrête et part en main courante… ultra tonchée, il reste quelques brins sur l’âme.
Je mets en place une main courante ra-pas-ppelable (célèbre technique souvent utilisée par le club en Ardèche), dans l’optique d’une traversée possible, la sortie n’étant plus si loin. Les 2 loustics ne suivent pas, ils ont fait un refus?
Je remonte et les retrouvent finalement en haut du fossile, Poney a vaincu ses doutes et le monopoint, et tout le monde est encore sec.
On redescend, on passe la main courante aéro-glaiseuse, un autre pendule avec vasque à franchir, et nous voilà en bas. On laisse la main courante en place car les passages clés ne sont pas loin, on retournera l’enlever si ça passe.
1ère voute mouillante, Coraline se porte volontaire « Si je passes, tout le monde passe »; au final l’eau ne monte que jusqu’aux hanches.
2° voute mouillante, ce n’est pas la même, le passage est totalement noyé. Coraline est toujours volontaire, mais on ne tentera pas le siphon à l’aveugle (on se souvient d’un Pefe qui s’est bien gelé en tentant le siphon de Deyspesse).
Demi tour toute, on repasse les différents pendules+vasques avec différents niveaux de grâce et d’élégance 🐎. Puis on attaque la remontée des puits, avec Poney au déséquipement.
Allez, les copains vont pas tarder à arriver, c’est l’heure de l’apéro🎵♬ !
TPST: 5h