Quais aux fleurs par Saints de Glace – 29.12.2024

Participants : Julien Mondon, Maël, Maxime, Cécile

Teasé par un CR des Vulcains, Julien propose, pour la dernière de l’année, une sortie marathon* dans TQS, direction Quais aux fleurs par Saints de Glace. Heureusement, il précise qu’on ne courra pas non plus, ce qui me va. Je me laisse donc tenter par le titre évocateur de notre destination, m’imaginant des fleurs de gypse. *Où on va beaucoup marcher, a priori 8-9h

  • Le + : il y a des explos dans les Saints de Glace qui sont équipés en fixe pour l’occasion. Nous voyagerons donc légers avec 2 kits, et 3 petites cordes … que nous trimballerons mais dont nous n’aurons pas besoin
  • Le – : il a beaucoup neigé et la route s’est transformée en piste de ski de fonds pour l’occasion.

Arrivée par -14°C mais grand soleil, nous nous garons à l’antenne et entamons la marche d’approche en longeant le côté. Nous nous enfonçons légèrement mais heureusement la piste est damée. Cela se corse lorsque nous arrivons sur la route forestière. Maël et Julien se relaient pour faire la trace.

Julien arrive à repérer la combe dans laquelle se trouve l’entrée des Saints de Glace, mais pas d’entrée en vue. En se repérant au ruisseau et à un tuyau, il localise l’entrée qui, protégée par une bâche en toile, est complètement recouverte de neige. Julien et Maël s’activent à déblayer, tandis que Maxime et moi évacuons la neige plus loin. Impossible de soulever la bâche. Julien dégage alors un passage entre la bâche et le rocher : 1e étroiture (et la seule normalement). Une fois à l’intérieur, nous découvrons une avancée étayée par des branches et protégée par la bâche, suivie de l’entrée à proprement dite qui est fermée par des planches afin d’éviter que ça s’englace.

La suite s’enchaîne bien. Nous sommes en moins d’une heure à la salle hydrocarst, puis remontons par le soupirail et empruntons la galerie des marmites. Et ben non : il y a de magnifiques marmites striées qui ressemblent à des ammonites, donc on pourrait s’attendre à être dans la galerie éponyme, mais celle-ci est en fait une galerie parallèle dans laquelle s’engage Maël pour le fun. On aurait bien cassé la croûte, mais c’est lui qui a le kit bouffe, donc on attend qu’il nous rejoigne après avoir franchi les marmites de géant et fait quelques acrobaties pour ne pas tomber à l’eau. La pause fait du bien et permet de redescendre en température. Trompée par le froid extérieur, j’ai mis ma combi chaude + top thermique et étouffe maintenant littéralement de chaleur.

Grâce à l’excellent travail de préparation de Julien qui a surligné l’itinéraire sur les différentes planches de la topo et sélectionné les paragraphes qui nous intéressaient dans le descriptif (car sinon, ça va et ça vient, on s’y perd), la progression s’enchaîne bien et on avance à un bon rythme. Nous croisons les affaires du groupe qui réalise les explos.

Le cheminement n’est pas toujours évident et, arrivés dans un méandre bien étroit (que nous arriverons à shunter au retour), nous commençons à avoir quelques doutes. Il y a un petit actif, mentionné nulle part, alors que c’est le genre de précision qu’on trouve facilement dans les descriptifs. A force de persévérance, nous finirons par rejoindre quand même l’itinéraire principal et atteignons la galerie doucie* constituée de petites marmites de calcaire tirant vers le jaune, érodées et polies.

Julien nous explicite le nom de la galerie : * Doucie : part. passé de doucir = Débarrasser de ses rugosités la surface d’une glace brute

Comme dit dans le descriptif, « en se dirigeant vers le quai aux Fleurs, on remarque le sable noir qui remplit certaines marmites et on peut admirer son travail de polissage sur une certaines hauteur de la paroi ». Certes, cela explique comment se diriger vers le quai aux Fleurs, mais pas comment l’atteindre, surtout qu’il n’est pas indiqué précisément sur la topo.

Après avoir continué la galerie, nous butons sur un siphon. Descriptif comme topo restant imprécis quant aux Quais aux fleurs, on ne sait donc pas à quoi le reconnaître. Nous finissons par faire demi-tour.

Sur le retour, piqués de curiosité par le nom évocateur de « planétarium », nous commençons à remonter pour atteindre un balcon en hauteur, mais quand il se transforme en toboggan remontant glissant puis boueux, Maxime et moi, nous souvenant qu’il ne faut pas toujours se fier aux noms charmeurs, décidons de redescendre, vite rejoints par Maël et Julien. La suite nous donnait visiblement raison.

Nous retrouvons avec avidité la bouteille d’eau laissée à la salle hydrokarst car nos réserves, pourtant conséquentes, se sont déjà évaporées. Au risque de me répéter, nous n’avons vraiment pas froid.

Nous sortons vers 20h30 sous un temps clair et sans vent (-8°C) Le contraste avec l’extérieur est donc moins violent que nous ne le craignions. La neige ayant durci, la remontée de la combe et le retour se font sans plus de difficulté.

Maël et Maxime ayant porté les kits (normal, ils sont jeunes et forts 😝et doivent s’entraîner pour les grandes sorties, même si à la longue, ils en ont aussi eu leur claque du kit), ainsi que Julien sur le retour, je me propose pour le compte-rendu. Ce sera ma contribution à cette belle sortie.

Après une nouvelle étude, Julien pense avoir déterminé l’embranchement que nous avons manqué. Il faudra donc qu’on y retourne !

Au réveillon du Nouvel An, j’avais encore des souvenirs (courbaturés – je préfère anticiper les mauvaises langues qui diront que c’était un manque d’entraînement plutôt qu’un manque d’eau) de cette sortie, mais les bulles (de panaché) ont eu raison d’elles.

Pour mémo : se couvrir normalement pour sous terre et prendre de l’eau en bonne quantité.

TPST : 9h(30 ?)

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