Participants :
Michel SIMEON, Lionel (SCV)
Eugène PERRIN (ex. AVEN)
Clément PERRIN, Patrick PERRIN (SBAPS)
Petit rappel : La montagne du CRIOU se situe au dessus de SAMOËNS (74), elle abrite de nombreuses grottes dont le MIROLDA, ex. record du monde de profondeur avec plus de 1700m.
Le Lambourdin est un petit ruisseau coulant dans un vallon, alimenté par la fonte des neiges et qui après passage dans un magnifique abreuvoir à vaches taillé à même la roche, se perd dans le lapiaz. C’est cette perte que nous avons localisée il y a deux ans, que nous tentons de pénétrer, car une importante circulation d’eau semble s’entendre dessous à travers des fissures.
Mardi 12 :
RDV à chez Michel à 9h00 pour le petit déj. Puis chargement du matos : groupe électrogène, perfo, kits perso, bouffe pour 4 jours et 5 personnes à bord pour covoiturage : le Toy est plein comme un œuf !
Arrivés à SAMOËNS, on achète des rallonges électriques que l’on avait oubliées. Casse-croute avant 45min de montée par le chemin. 1h15 plus tard on arrive aux chalets du Criou, on s’est trompé de chemin, il faut dire que certains y vont depuis 40 ans !
Après l’installation au refuge de la Fruitière, c’est parti pour le portage du matos et du groupe électrogène au chantier de la perte du Lambourdin. On installe une bâche au dessus du trou vu la météo annoncée pour les jours suivants.
Mercredi 13 :
Il pleuvine quasiment toute la journée. Sous la bâche, nous nous relayons pour perforer, pailler, boumer, désober, perforer… On avance peu à peu mais la fissure est toujours impénétrable, environ 5 cm ! Mais le bruit de l’eau en cascade vrombissant est assez motivant.
Jeudi 14 :
Coinche le matin car c’est le déluge dehors et peu de courageux pour aller au boulot. Après-midi même programme que la veille et toujours petite pluie avec peu d’éclaircies tant dans le ciel que dans notre trou.
Vendredi 15 :
Toujours perfo, paille, boom, désob… la fissure est toujours là, le bruit de l’eau aussi, mais nous on plie les gaules en milieu d’après-midi, en laissant le groupe et ce qui ne craint pas trop pour une prochaine fois. On rentre direction chez Michel puis Lyon puis la Loire pour les derniers.
Bilan des 4 jours :
-De nombreuses pailles utilisées
–Essai de nouvelles pailles avec inflammateurs maison, plus économiques mais peu fiables et difficile d’en mettre plusieurs en même temps.
–Environ 2m de progression quasi en pleine roche.
Patrick Perrin