– Dimanche 18 décembre 2011
Objectif : le fond par les galeries supérieures et sortie par la carrière.
Participants : Julien MONDON AKA Jelloul, François ALBAN (Un géologue collègue de Jelloul, et issus du même club bordelais), Bernard.
On se retrouve tous 3 au local à 8H45. A défaut de fiche d’équipement dans la doc informatisée du club, on embarque 3 cordes de 20 m et une vingtaine d’amarrages. Partis du local à 9H15, on arrive à Juju à 11H00. Une heure ¾ de trajet, c’est beaucoup, mais il faut préciser qu’on a fait un crochet par St Martin du Fresne, ayant zappé par distraction les sorties d’Ambérieux et de Pont d’Ain ! La journée commençait bien ! Beaucoup de monde sur le parking : une bonne dizaine de spéléos de Chauffailles (71), dont l’organisateur de la sortie, habitué de la cavité, qui nous donne quelques indications. Leur programme étant la traversée courte par le P7 de la cathédrale, on ne devrait pas se gêner.
On entre par les buis à 11H30. Progression rapide par l’itinéraire supérieur jusqu’à la cathédrale. On enquille dans la diaclase au nord de la salle. Jelloul et François se partagent l’équipement. Au P10 de la diaclase, 2 possibilités : continuer en oppo, ou le descendre et remonter en escalade au fond de la diaclase (préconisée). On descend, la corde est rappelée puisqu’au retour on ne remontera pas ce puits, et une vingtaine de mètres plus loin Jelloul se tape l’escalade de 9m en oppo (2 broches pour s’assurer). L’amarrage se fait sur un gros tube métallique scellé en travers de la diaclase, autour duquel une cordelette en va et vient permet d’envoyer la corde si l’on veut éviter l’escalade. Suit une petite main courante frappée sur une boucle de câble à son extrémité. On arrive dans la salle Georges. La continuation est en bas à gauche, vers la salle des piles d’assiettes, concrétions caractéristiques que l’on voit dans le haut de la salle, mais il faut rester en bas. Suivent deux petits pas en escalade délicats où un rataillon de 10 m peut être le bienvenu, et on atteint le puits de la vire. Là, c’est à peu près sec, et on casse la croute (pas mal de gouttes jusque-là). L’équipement de la vire nécessite une C25. Descendante au départ (amarrage sur une chaine de rappel) elle tutoie le P9, se poursuit par 4 broches et finit sur 2 spits. La progression est ensuite plus rapide jusqu’au P11 précédée d’une petite MC (1 amarrage foré, un paquette sur goujon en place, 2 en tête de puits, et à -1m spit pour fractionner). Une C18 suffit. Au bas du P11, on rejoint l’itinéraire par la sableuse, et on arrive à la salle des Suisse dans laquelle une progression en colimaçon permet de gagner la galerie supérieure. La progression est rapide jusqu’à la salle de la Vierge, on fond de laquelle il faut escalader la grande cascade de calcite. L’extrémité de la corde en place avait été jetée un peu trop loin au-dessus du bombé, sans doute pour qu’on ne la voit pas, et il fallait avoir le bras long pour la récupérer. On atteint ensuite vite le fond, par une ultime étroiture, la seule qui à priori n’est pas au gabarit de Tonton Alex.
Retour sans problème. Revenus à la diaclase, nous devons installer un dernier rappel de 8m pour prendre pied dans la galerie de la sableuse (MC sur broches et chaine en tête de puits. C20). On file à l’opposé vers la sortie de la carrière. Les jeunes qui ont un kit chacun ahanent un peu dans les boyaux étroits. Pour moi c’est cool, j’ai juste un kitounet et cette fois je shunte la boite aux lettres en progressant toujours au plus haut. On sort dans la carrière à 18H30.
De retour au club vers 20H00, je lave le matos avec François tandis que Jelloul part chercher 3 pizzas, que l’on arrose d’une bouteille du 60ème anniversaire.
De l’avis des 2 « nouveaux », une bonne journée dans une belle cavité avec un cheminement très varié et assez sportif.
TPST : 7 heures
Nanard