Rédacteurs :
Audrey, Kévin et Bérengère
Participants SCV :
Bérengère, Audrey, Jacques R, Kévin
Autres participants :
Frédéric Delegue ,Vincent Sordel, Karine Pasquier, Hélène Mathias, Sarah Lambert, Alexandre Fisteberg, Bertrand Houdeau, Annick Houdeau, Cécile Pacaut, Charles, Laurent Fénéon, Carole Douillet, Yves Delore, Vincent Lacombe, Jens Lassé, Thomas Bonnand, Thierry Danguiral
On se retrouve au SCV mercredi 9 avec quelques participants à l’interclub pour discuter des derniers points matériels autour d’un barbecue, puis on charge la voiture de JR (entre le Barnum et 5 kits de matos SCV pour le Gouffre Sarrat, il va être bien chargé).
JR arrive sur place samedi avec le matériel, ce qui permet l’installation du barnum.
Après une escale à Toulouse le samedi soir, Bérengère, Audrey et Kévin arrivent dimanche midi au camping « La Chasse aux Papillons » à Aspet. Des carrés potagers pour délimiter les emplacements et des bacs d’herbes aromatiques à disposition autour de l’accueil, une guinguette – pizzeria pour l’animation le soir, la rivière juste à côté pour laver le matos : le cadre est idéal.
On s’installe dans la partie réservée aux spéléos du Rhône, sans rencontrer personne. Grâce au paper-board situé sous le barnum, on apprend que quasiment tout le monde est sous terre dans la traversée Hérétique-Pont de Gerbaud. Pas de trace de JR ni de Fred.
Tant pis, c’est l’occasion d’une visite du village d’Aspet puis pendant que Bérengère choisit l’option sieste, Kévin et Audrey partent faire un tour vers la tour des Choucaous et la chapelle (monumentale) qui surplombent le village. En quittant le camping, ils croisent Fred qui revient d’une rando au Pic du Cagire, JR est aussi en balade.
Au retour, il y a une tente en plus au camping, celle des Dolomites. On attendra ensemble le retour du groupe Hérétiques-PdG autour du repas, le groupe rentrera finalement de nuit.
Lundi 14 août : Sarrat Dech Mene
Départ de notre petit groupe (Bérengère, Audrey, Vincent, Fred et Kévin) pour Sarrat Dech Mene. On monte au parking de la Fontaine de l’Ours et on entame la marche d’approche sur le chemin qui mène au mythique trou de la Henne Morte. On passe devant pas mal de trous, plus ou moins importants, et on finit par trouver le porche d’entrée après une heure, à la base d’une petite falaise. Un fort courant d’air glacial nous accueille, ça fait du bien après le coup de chaud de la dernière montée. Rencontre de 2 autochtones d’origine britannique qui semblent bien connaître le réseau et partent vérifier une hypothèse hydraulique, équipés d’une simple corde nouée autour des épaules.
Les premières longueurs dans le trou sont un peu labyrinthiques et on cherche notre chemin, aidés du maigre descriptif. Finalement, on trouve les premiers puits, et contrairement aux précédentes expériences de Fred et Vincent lors des équipements des autres accès au réseau, la fiche d’équipement est bonne (pas dans le style alpin, mais correcte). Après quelques temps, on arrive au lac de la tyrolienne, avec sa tyro en fixe câblée. Kévin la passe en premier, suivi des autres (on installe quand même une corde pour aider à la traction en fin de tyro et pour faire transiter les kits). De l’autre côté du lac, ça se poursuit avec un beau méandre, bien large, et plein d’eau, pas moyen de passer sans corde sans prendre un bain, ça n’était pas prévu dans la topo, ça ! Vincent équipe donc la MC. Petite pause repas dans un coin sec, mais tout de même un peu frais. Bérengère, Audrey et Kévin en profitent pour faire le test des ponchos Annette récemment reçus au SCV.
Vu la consommation de matériel non prévu, on décide de faire demi-tour, d’autant plus qu’il n’est pas concevable que le président et le trésorier du CDS arrivent en retard à l’apéro organisé par le CDS le soir-même pour 19h.
Aucun souci pour la remontée, il suffit de suivre le chemin de descente… Enfin on arrive quand même à se tromper une ou deux fois et apercevoir quelques jolis puits, larges et profonds. Cette cavité a du gros potentiel de spéléo.
TPST : 5h
Pendant la marche de retour, Bérengère et Kévin font un concours de chute, surpris par les branches cachées sous la mousse.
Retour au camping pour le repas offert par le CDS, agrémenté des spécialités de chacun. Jens arrive en grande pompe (et gros sac à dos) pendant le repas. Il ne touchera à rien avant d’avoir planté sa tente, méthodique le jeune homme !
Mardi 15 août : traversée Pont de Gerbaud – Pène Blanque
Plusieurs groupes sont formés pour cette journée. Le premier part pour la traversée Pont de Gerbaud-Pène Blanque et un deuxième part préparer la traversée Hérétique-Pène Blanque. Les troglos rentrent sur Lyon.
Traversée Pont de Gerbaud-Pène Blanque :
Participants : Cécile, Charles, Yves, Laurent, Bertrand, Annick, Thierry, Vincent Lacombe, Audrey, Bérengère et JR (soit 11 personnes au total)
Après une bonne marche d’approche de 30min environ, on arrive à l’entrée du gouffre du Pont De Gerbaut vers 10h. On s’équipe à ce moment et on laisse quelques affaires à l’entrée qui seront récupérées par l’équipe « Préparation Hérétiques-Pène Blanque ». Plusieurs descentes en rappel s’enchainent dont une de 40m et on arrive ensuite sur une galerie. On est nombreux, plusieurs personnes ont déjà froid en attendant, on comprend à ce moment-là que vu l’inertie de groupe, la sortie va être longue, très longue !
On arrive à l’accès à la rivière, notre équipe croise quelques spéléos belges qui descendent des combis néo pour se faciliter la vie sur la traversée complète du réseau prévue le lendemain. Arrivée à l’accès rivière vers 13h, pause repas avant s’être changés (ou après selon les préférences) et début de la partie rivière vers 14h.
La rivière est bien jolie. Le niveau d’eau n’est pas très important et arrive très rarement jusqu’aux hanches. On poursuit la sortie en faisant attention à éviter les glissades avec la roche bien humide et polie ! On descend également plusieurs cascades.
Certaines mains-courantes en fixe sont bien tonchées, et sont donc par conséquent doublées. Il y a également quelques ponts de singe et MC en câble.
A la sortie de la rivière, beaucoup sont impatients de pouvoir se changer. Certains renfilent une combi mouillée, d’autres les avaient mises dans des contenants étanches. On grignote un peu. On attaque donc la remontée pour rejoindre justement la partie qui avait été repérée la veille par les Dolo.
On rééquipe un endroit où une corde à nœuds avait été équipée afin de donner la possibilité de mettre une poignée si besoin, notamment pour ceux qui fatiguent. La boîte aux lettres ne présente pas de réelle difficulté, surtout après l’installation par Bertrand d’un ascenseur à kits !! Audrey a quand même eu du mérite avec son gros kit de canyon à gérer. Ce n’était pas une étroiture à proprement parler (telle qu’on les connait dans le réseau alpin), mais plutôt un resserrement.
On arrive ensuite à une vieille porte métallique de mémoire et on voit également des inscriptions de peinture : Laurent est formel : on est prêts du but ! Et c’est tant mieux pour lui qui a 2 kits à porter !
Le laminoir de sortie se présente à nous et on comprend rapidement qu’il n’y a pas d’appréhension à avoir car il fait environ 1.2m de hauteur tout de même. C’est plutôt sa longueur qui fatigue !
Et nous voici enfin à la sortie vers minuit – 1h du matin, accueillis par les chauves-souris en pleine activité nocturne et très heureuse d’avoir nos éclairages qui attirent les insectes à dévorer !
Cécile et Thierry partent devant afin de regagner les voitures et rassurer nos copains du camp vis-à-vis du retard. Ils découvriront d’ailleurs les voitures entièrement décorées de façon artistique par nos compères par l’intermédiaire de feuilles, branches, etc. Laurent rééquipe une corde, car celle en place était une nouvelle fois avec des nœuds ! On remonte la pente costaud de chez costaud ponctuée de quelques pauses et on croise d’ailleurs une salamandre en chemin.
Une fois arrivés au col, on attend la deuxième partie du groupe pour finalement se décider à rejoindre les voitures. La descente se fait toute seule. Charles parvient même à mettre la main sur des champignons repérés à l’aller !
On se change rapidement pour rentrer au camping vers 3h-4h du matin et préparer à manger. On mange le repas préparé par Caro (un grand merci !), certains prennent une douche dans la foulée, ou pas !
TPST : 13h30
Préparation Hérétiques-Pène Blanque :
Participants : Jens, Fred, Kévin
Avant toute chose, il faut penser au ravitaillement, on va faire un tour au marché d’Aspet dans la matinée après avoir préparé les kits de combis.
Tout comme les belges, on décide d’aller poser nos néoprènes à l’accès rivière de PdG pour s’éviter le portage des kits de combis dans la partie sèche à l’amont de la traversée. On prépare les 2 kits contenant les 4 combis (les 3 nôtres plus celle de Thomas, arrivé la veille avec sa petite famille).
La montée au trou est facilement retrouvée grâce au balisage mis en place par les belges. Le début de la pente est assez (voire très) facile, mais dès qu’on quitte le chemin carrossable, ça se complique, on monte directement dans la pente. La doline d’entrée avec son pont éponyme est particulièrement impressionnante. On s’engage dans la cavité qui commence d’entrée de jeu avec un P45, dont la tête de puits n’est pas si évidente que ça. On retrouve le groupe de belges croisés par l’équipe de la traversée au seul passage de l’enchainement permettant un croisement. Is nous apprennent que les autres lyonnais viennent tout juste de rentrer dans l’actif. Ils ne vont pas sortir de sitôt…
On descend rapidement à l’actif, et on dépose nos combis juste en contrebas de l’impressionnant stock de nourriture déposé par l’équipe belge.
On remonte aussi vite qu’on est descendus, forcément, sans les belges, et sans kits on est légers.
TPST 2h
Suite des préparatifs de la sortie, la tambouille, je propose de faire une gamelle de polenta au fromage, qui pourra prendre en bloc, facile à manger et (relativement) à transporter. La décision est acceptée (sauf par Jens qui n’est pas chaud et préfère ses sandwichs). Jens en profite pour apprendre par cœur (ou presque) la topo de la traversée.
On passera le reste de la soirée à attendre le groupe de la traversée et se demander combien de temps ils mettront vu leur heure d’accès à la rivière.
Ils rentreront finalement au milieu de la nuit, bien fatigués pour certains.
Mercredi 16 août : traversée Hérétiques-Pène Blanque
Départ assez tôt pour l’équipe des 4 valeureux décidés à faire la traversée Hérétiques-Pène Blanque. Audrey, malgré sa courte nuit, s’est proposée pour nous faire la navette, proposition acceptée avec joie.
Les deux voitures montent au parking de la sortie, puis Audrey nous conduit au parking de la Fontaine de l’Ours. En redescendant, elle croisera un isard dans le brouillard.
On trouve assez rapidement l’entrée du gouffre des hérétiques, confirmée grâce à la photo du descriptif. L’équipement en place est efficace, et on arrive rapidement à la salle du trou du vent. Notre équipe de 4 avance rapidement avec 3 cordes pour les rappels, ce qui permet de bien enchaîner, sans attente. On mange une première fois, au sec, dans la grande et belle salle Elisabeth CASTERET, avec le puits à rosé (ou plutôt puits arrosé) en toile de fond. On arrive au croisement du PdG en un peu moins de 5h, on est en avance sur le temps indiqué par le descriptif, c’est pas plus mal. On se change rapidement avant de se mettre à l’eau et ça fait du bien de se mouiller, la cavité n’est pas si froide que ça et la combi néoprène se sent vite. Très rapidement, on se demande, vu le niveau d’eau, pourquoi on a pris la combi complète. On croise pas mal de jolis rochers, et la rivière est « pavée » de mondmilch, particulièrement gênant pour la progression, mais de toute beauté allié au noir de la roche.
Certaines main-courantes en fixe sont bien tonchées, et on comprend pourquoi le groupe de la veille les a doublées. Cependant, avec un petit groupe, ça passe avec la poignée, on évite donc de perdre du temps à les rééquiper. On passe assez facilement, malgré les épaules qui tirent à cause de la combi néo, les quelques ponts de singe et MC en câble, avant de se changer dans la salle du vestiaire, équipée de crochets pour pendre les combis (mais trop peu) et d’une table pour le deuxième casse-croute.
On se retrouve avec 5 kits pour 4, on choisit de tourner pour le porteur afin d’éviter le gros coup de mou.
On enchaîne la remontée. La boîte aux lettres n’est pas une étroiture à proprement parler, mais un obstacle relatif vu la largeur du reste de la cavité, de même que le laminoir de la sortie (1.2m de hauteur tout de même, joli gabarit pour un laminoir).
On arrive à la sortie à la nuit tombante, sous la pluie. L’éreintante remontée au col, de nuit et dans le brouillard, tient du film d’épouvante. Une fois arrivés au col, on ne se sent plus descendre, ça déroule tout seul, bizarrement. On se change rapidement pour rentrer au camping et profiter de la fin de soirée avec l’équipe de surface, étonnée de nous voir dehors si tôt.
TPST : 11h15
Pendant la journée, ceux qui sont restés en surface en ont profité pour faire du nettoyage, passer au marché, se reposer (certains en ont particulièrement besoin). La météo pluvieuse n’incite pas à l’aventure. Un groupe file cependant à St Bertrand de Comminges pour faire du tourisme et subir un contrôle d’alcoolémie après avoir vu des cerfs roses au retour (correctif : il parait que c’était après le contrôle et que les cerfs n’étaient pas roses, mais bon c’est moins drôle pour l’histoire).
Jeudi 17 août : Gouffre Raymonde
Départ des Dolos et de Thomas et sa famille.
Un petit groupe de motivés (Cécile et Charles, Jens, Audrey et Bérengère) profite de cette journée pour visiter le gouffre Raymonde.
On décide de manger au camping et de partir après vers 13h-14h.
On arrive sur le parking et on se prépare à la marche d’approche quand on prend soudain conscience que notre chemin est autorisé aux 4×4 et est surtout très praticable. On décide de profiter de cet avantage non négligeable pour aller au plus près du trou, non sans culpabilité pour certaine ;).
On double alors gentiment les randonneurs et on se stationne à proximité d’un autre 4X4. On tombe alors sur un campement de spéléos de Tarbes très bien installés.
On progresse ensemble au début où on enchaine plusieurs puits et, arrivés à la salle, on constitue 2 équipes :Jens, Charles et Bérengère pour déséquiper le puits Joffre et Audrey et Cécile pour partir équiper la suite de la sortie.
Avec Jens et Charles, on s’engage dans un laminoir descendant ce qui constitue une aventure en soi. Jens, pour déséquiper le puits Joffre, est obligé de redescendre le puits de 50 mètres environ car ce dernier est fractionné. Il ne parvient pas à retirer tous les amarrages tellement le belge qui l’avait équipé était une brute 😀
On attend sagement notre Jens en papotant et en se refroidissant légèrement. Je suis de mon côté fascinée par l’organisation belge : des kits avec le nom des puits marqués au feutre, comprenant des fiches plastifiées de l’accès et de la localisation précise du puits, et des cordes de 10mm. On sent qu’on ne rigole pas avec la sécurité, d’autant plus que l’équipement de certains puits avait uniquement pour vocation de permettre des sorties de secours en cas de pépins…
On attaque alors la remontée du laminoir et j’essaie d’aider Jens comme je peux avec son kit.
On rejoint alors la salle de départ et on part en direction de la rivière qui est encore une nouvelle fois magnifique, avec des couleurs rouges par endroits comme si de la cire avait coulé d’une bougie…
On retrouve alors Audrey et Cécile qui nous invitent à aller voir le P130 pendant qu’elles amorcent la remontée du P30 afin de limiter les temps d’attente.
Avec Jens, on arrive à proximité du P130. Personnellement je garde mes distances, d’autant plus que l’amorce de désescalade du ressaut me trempe quasi totalement !
On trouve une plateforme en haut du puits Delteil (P130). On s’interroge pour comprendre à quoi servait cette plateforme puisqu’elle est derrière un mur et il n’est pas possible d’accéder au puits de la plateforme. C’est en rendant les grandes topos à S. Clément qu’il nous a expliqué que la plateforme était pour le treuil (+une poulie de renvoie). Ce treuil n’avait pas vocation à hisser les spéléos, mais il servait à gérer la corde de secours pendant que les spéléos remontaient sur une échelle.
On fait demi-tour dans la rivière, Jens fait le Tarzan avec une traversée de rivière sur corde en mouvement.
On remonte la succession de puits et nous mangeons un petit sandwich de fromage préparé par Audrey et Cécile. A proximité de la sortie, on voit un nid et une famille de choucas qui était en train de dormir et qui s’agite du fait de notre éclairage. Avec Audrey, on essaie de regagner rapidement la voiture pour confirmer la commande des pizzas, mais le réseau ne capte pas !!! On entend juste le bruit des cloches d’animaux d’élevage (moutons ou vaches ?). On se change, et on regagne le camping pour retrouver nos compères du camping qui avaient pris l’initiative de nous commander les pizzas J
On se régale.
TPST 7h
Pendant ce temps, Fred et Kévin vont à la chasse aux mûres (dont Kévin fera de la confiture, pour remplir les pots vides et assurer la suite du séjour). Ils en profiteront aussi pour nettoyer leur matériel, et espérer qu’il sèche avant les quelques pluies prévues pour la fin de la semaine.
Décision a été prise pour récupérer des pizzas à la guinguette du camping avant la fermeture pour le retour de l’équipe de Raymonde. Fred, JR et Kévin les tiendront au chaud autour du brasero miniature pendant 1h30. Bien qu’un peu tièdes, elles seront très appréciées.
Vendredi 18 : randonnée au Pic de Paloumère
Départ de Cécile et Charles. Le camp commence à se dépeupler, ça sent la fin du rassemblement, parmi ceux qui restent, un groupe (Audrey, Bérengère, Jens, Fred et Kévin) décide d’aller randonner dans les hauteurs avant l’arrivée de la pluie. Le premier objectif, le Pic de Cagire, est abandonné au profit du Pic De Paloumère, plus accessible et moins risqué par rapport à l’objectif de rentrer avant la pluie pour replier le barnum sec.
Direction le parking de la Fontaine de l’Ours. On repasse devant quelques départs de sentiers pour l’accès aux cavités et on arrive, dans les nuages, sur la crête du Cornudère qui mène au sommet. La pause repas, au milieu des moutons, est bien venteuse.
Très vite, on se rend compte qu’aller au Pic de Paloumère sera compliqué, on ne voit qu’à 20m sur la crête et il commence à pleuvoir. Le barnum ne sera sans doute pas sec à notre retour. On décide donc d’abréger la rando et de redescendre par la cabane.
Une fois de retour au camping, coup de chance, c’est à peu près sec, on se dépêche de ranger et de charger ça dans la remorque de Jacques.
On passe ensuite prendre l’apéro au camping squatté par nos homologues belges (eux aussi sur le départ) pour leur rendre le matériel d’équipement du gouffre Raymonde et récupérer celui qui a servi pour Pont de Gerbaud (matériel Vulcains) et le trou Mile (troglos).
Samedi matin : départ de JR – pour les autres, passage obligé au marché d’Aspet pour le plein de fromages et autres spécialités locales (gâteau à la broche) avant les départs respectifs samedi après-midi vers la suite de leur séjour pyrénéen pour Kévin et Audrey et dimanche matin vers Lyon pour Fred, Jens et Bérengère.