Participants :
Michel, Lionel, JR, Nicole, Monique et moi (Seb)
Après notre dernière visite l’espoir est légèrement revenu. Julien avait réussi à progresser assez loin et ce qu’il y a vu n’était pas aussi catastrophique qu’attendu.
Nous avions dégagé tous les cailloux, il ne reste plus qu’à faire de nouveaux perçages pour continuer la progression.
Nous arrivons donc en milieu de matinée sur le site et après quelques petits soucis techniques (oubli d’une rallonge électrique et enfilage de néoprènes qui rétrécissent avec le temps) nous sommes prêts, Michel et moi, pour la première descente. Cette fois nous disposons de « cablette » ce qui est censé faciliter notre progression. Michel part devant, je reste dans la petite salle du téléphone, JR et Lionel gère le groupe électrogène et le pompage de l’extérieur. Pendant ce temps les filles préfèrent la randonnée.
Michel restera quasiment 2 heures et demi au fond pour percer et installer la « cablette ». Nous ressortons et le déclenchement fonctionne bien, le bruit et les vibrations à la sortie du trou ne laissent aucun doute. Après un petit casse croûte, on décide que c’est à moi d’aller au fond accompagné de Lionel cette fois.
Nous redescendons donc en milieu d’après-midi, Lionel s’engage en premier dans le petit conduit, vérifie que la pompe a bien fonctionné et revient à la salle du téléphone. Cette fois c’est mon tour, je pars confiant, la « cablette » est censée faire du gravier donc la progression sera facile. A mi-parcours du conduit je me rends compte que j’ai oublié le « déclencheur » dans la salle du téléphone, tant pis je ne percerai pas et je me contenterai de gérer le gravier au fond et de ramener le matériel.
Arrivé au fond, je constate que la « cablette » fait effectivement du gravier mais il faut quand même une bonne massette et beaucoup de temps devant soi pour obtenir du petit calibre. Il n’y a que des gros blocs qui encombrent le passage. Je passe donc une petite heure à casser du cailloux et à caler les morceaux un peu partout, heureusement il y a un d’espace libre au fond. Mais malgré toute ma bonne volonté, le plus gros des blocs résiste. Je le pousse donc le plus loin possible et il attendra le prochain visiteur moins étourdi que moi.
Nous ressortons donc après une grosse heure dans la cavité et on se met d’accord pour organiser un gros WE début septembre afin de pouvoir travailler sans avoir à ressortir le matériel tous les jours.
Avis aux amateurs !
TPST: 3h30