Dimanche 22 septembre – Gouffre de la Morgne
Participants : Pef, Séb, Axel, Marine, Charline
Le rendez-vous est donné à 9h au club (c’est dimanche, le gouffre n’est pas trop loin et la sortie courte : on en profite pour faire la grasse mat’ quoi). Arrivés à la Morgne par un petit chemin bucolique, on se change rapidement (je me rends compte que j’ai oublié mes gants : je suis en pôle position pour le compte-rendu). Axel part équiper les deux premiers puits. On le rejoint rapidement au puits d’entrée, qui commence sur deux amarrages naturels et se poursuit par un premier frac’ quelques mètres plus loin. On enchaine tout de suite par une main courante et le second puits, d’une dizaine de mètres.
Des chauves-souris nous tiennent compagnie sur cette partie du puit. Arrivés en bas, on est sur le “charnier”. En effet, la grotte de la Morgne devrait son nom à la maladie de la morve, une épidémie équine qui conduisit les habitants du coin à jeter les cadavres des cheveux au fond du puit. Fémur, bout d’os, bouts de côtes trainent encore en bas du puit. Plus réjouissant : des salamandres se sont également installées à cet endroit. En faisant attention à ne pas les écraser, on commence à descendre dans la grotte.
C’est assez glissant, on a vite fait de tomber. La salle sur laquelle on débouche est magnifique.
On arrive au second puits, également fractionné. Quelques mètres après nous arrivons à une grande salle : c’est le moment du pic-nic et du café. Pas fan de café, Axel part explorer le réseau supérieur, à l’aide d’une corde fixe. Je le suis et Sébastien nous rejoint une fois son café bu. PeF, encore un peu claqué par sa maladie, reste en bas en compagnie de Marine.
Le réseau supérieur est chouette, nettement plus étroit qu’en bas : on y marche courbé, voir à 4 pattes. On arrive rapidement à une étroiture qui ne donne résolument pas envie d’être franchie, et on revient sur nos pas. On repère un petit passage sur le côté, large mais très bas de plafond : on va y jeter un coup d’oeil. C’est complètement boueux, mais ça se ré-élargit assez vite. On passe quelques fentes étroites, et on tombe sur une chatière. Le réseau a l’air de continuer un peu, mais il aurait fallu enlever les baudriers pour passer.
On fait demi-tour et on rejoint les autres pour la remontée. Sous la surveillance d’Axel, je m’essaie au déséquipement. J’oublie de longer ma poignée : c’est acté pour le compte-rendu. Bilan, une petite sortie de 5h bien sympathique, des animaux, des concrétions, des fistuleuses, des fracs à passer et des passages étroits au réseau supérieur : parfait pour une initiation.
TPST : 5h.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.