Participants : Chloé, Milena
TPST : 3 h
TP à chercher l’entrée : 2 h
CR de Chloé et Milèna
À bord de la Chloé Mobile nous nous dirigeons vers la Moilda, rejoignant un chemin des plus cahoteux, allant bon train, mais que ne fût pas notre surprise lorsque se présentèrent à nous au détour d’un virage des engins de travaux extérieurs. Ceux-ci déroulaient pour nous le tapis rouge en aplanissant les ornières. Après de courtes négociations, ces gentils messieurs nous libèrent le passage quelques minutes plus tard. S’enfonçant toujours plus loin dans la forêt nous finissons par déboucher sur une prairie, lieu de notre future expédition.
C’est là que les péripéties commencent. Selon nos informations, la cavité s’ouvre “à l’orée du bois, dans une petite barre rocheuse”. Or, de multiples ouvertures répondent à cette description fort générique. Chloé s’aventure dans l’une d’entre elles, qui présente des traces de passage de nos confrères spéléologues. A notre grand désarroi, il s’agit d’un cul-de-sac dès le premier puits.
Désemparées, et alors que deux heures se sont écoulées depuis notre arrivée, nous trouvons finalement l’entrée de notre caverne tant espérée. Nous nous empressons de débuter l’équipement. Un tronc couché nous permet une approche sécure pour aborder le puits Maria, que Chloé équipe avec brio. Nous nous aventurons ensuite dans le méandre des Gours d’Ain, équipé en fixe et fort agréable à parcourir. Nous débouchons rapidement sur le Manken’Puits. Ce dernier est équipé en fixe afin de penduler vers la plateforme Jane Birkin, mais ce n’est pas notre dessein. Par conséquent, Milèna équipe le début du puits, travaillant au passage le réglage du col de cygne au niveau du fractionnement. Nous n’atteindrons pas le fond du puits : il nous faut remonter à la surface pour honorer notre heure de sortie.
Nos aventures touchent à leur fin. Les engins de chantiers ouvrent pour nous le chemin du retour vers le club, le temps d’un plongeon dans le lac de Miribel-Jonage. Nous gardons la Moilda en tête pour prévoir de nouvelles aventures un peu plus loin dans ses entrailles !
PS : chemin cahoteux et caillouteux en guise de dernière ligne droite, ne pas prévoir d’emmener sa plus belle voiture, ni la plus basse !
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