Participant : Axel, Franck, Gabi, 2 Benoît(s), Laurène, Luc, Pef, Seb, Yves, Emmanuel.
CR de Benoit
Samedi 7h : Départ du club direction le Vercors. La météo est très inquiétante, il y avait une petite bruine tout le long du trajet. Le voyage se passait dans le doute “Pourra t on visiter cette grotte ?”.
On s’arrête sur la route pour récupérer Frank puis nous avons rejoint Manu (Notre vendeur vieux campeur) sur le parking de la grotte Choranche. Sur la route je me suis rendu compte que je n’avais pas de combinaison néoprène… après quelques rires et moqueries, Seb m’annonce la plus grande des nouvelles “ça tombe bien j’avais pris une combinaison pour Christophe mais comme il n’est pas là, tu peux la prendre”.
Ouf sauvé, bon en revanche cela m’a couté ce CR. Même si durant cette sortie de nombreuses personnes étaient nominées pour la réalisation du CR, je remporte l’oscar de la plus grosse gaffe avec comme prix l’écriture de ces quelques lignes.
9h30 : La première voiture du convoi arrive sur le parking de la grotte, c’est bon! C’est décidé, la météo n’aura pas le dernier mot, on va aller explorer les concrétions que cette grotte nous cache.
10h00 : On finit de se préparer, on prévient notre samaritain avec une sortie prévue vers 18h et hop c’est parti pour 15 min de marche d’approche.
C’est bon nous sommes arrivés devant l’entrée de cette grotte. Nous sommes accueillis par un magnifique lac de presque 40m de long, lac qu’il faut bien évidemment traverser. Traversée qui va se faire sur un semi-rigide 12 places avec 2 moteurs 250 CV 4 temps à commande à distance… Non c’est faux c’était un bateau gonflable à 20 euros chez Carrefour, mais bon largement suffisant pour traverser et cela aurai pu être pire. Ça aurait pu être un matelas de camping avec des couvercles en plastique en guise de rames… Enfin bref… Benoit traverse en premier pour aller équiper la première main courante de la grotte.
Après le passage de cette petite vire, nous illuminons une vaste étendu de gour. L’explication de Pef était nécessaire pour découvrir ce phénomène géologique aussi naturel que joli. Cette concrétion est scientifiquement intéressante également.
Petit point culture : La formation de gour à le même processus de “fabrication” que les stalactites, stalagmites… La différence est que les gouttes d’eau chargé en CaCO3 vont tomber dans une flaque d’eau préexistant au sol et la calcite va donc se déposer au bord de la flaque.
Après la leçon de professeur Pef, nous avons éclairé ces gours pour contempler ce magnifique jeu de lumière et admirer la beauté de cette grotte ainsi que ces altérités. Nous continuons notre marche à la recherche de la rivière dans cette grotte fossile.
Après avoir traversé différents biomes et crapahuté sur de vielle chute de pierre, nous nous arrêtons pour manger notre petit repas, juste à l’une des entrées permettant l’accès à la rivière.
Une fois que nous avons bien mangé, on s’équipe pour prendre l’eau. Pour faciliter la progression, on divise le groupe en deux :
- Un premier groupe de 6, qu’on va appeler : “le groupe des champions”, constitué d’une personne qui a oublié sa combinaison néoprène, d’une personne qui met sa combinaison à l’envers, d’une personne qui perd sa poignée, d’une personne qui arrive en retard au club, d’une personne qui a presque oublié son repas dans la voiture et d’un spéléologue sans rien à lui reproché. Oui, le casting pour la rédaction du CR était difficile !
- Un second groupe de 5, qu’on va appeler : “le groupe moins bon que les champions” composé de Axel, Franck, Benoit, Yves et Luc.
Le groupe de 6 composés de Pef, Seb, Manu, Gabi, Laurene et moi, laissons passer l’autre groupe en premier car leur rythme de progression était plus rapide que la nôtre. On retrouvera cette équipe un peu plus tard…
Mon groupe s’engage dans la rivière, le chemin est plutôt facile, il suffit de remonter la rivière. La clarté de l’eau et de la roche rend le trajet extraordinairement beau. On passe plusieurs vasques creusées par les chutes d’eau, mes compétences de grimpeur me permettent de passer ces vasques sans trop me mouiller. Mais ces compétences ont vite atteint leur limite et la baignade devint inévitable…
On continue notre progression, et là… surprise on croise un binôme de spéléologues. Ce binôme était particulier, car il était accompagné d’un chien. Cette rencontre était très étonnante. Mais bon cela ne nous a pas pour autant fait perdre notre objectif. On continue de remonter notre rivière. Après le passage de quelques arceaux métalliques qui équipent certaines cascades, quelques dizaines de minute plus tard nous croisons le second groupe qui était déjà sur le chemin du retour. On se dépêche donc de terminer notre parcours, en surveillant l’heure pour pas que Julien ne s’inquiète.
Arrivés au bout, à la cascade, on admire quelques minutes cette sublime chute d’eau, on en profite pour souffler un coup puis on fait demi-tour.
Le retour était un peu plus rapide, on hésite moins à nager dans les vasques plutôt que de chercher à escalader les murs, et on va même se permettre de faire quelques sauts pour passer plus vite certaines cascades. Certaines chutes d’eau méritent tout de même une petite descente en rappel pour plus de sécurité.
On continue notre marche jusqu’à la sortie de la rivière, à ce moment-là nous avons le choix entre 2 doctrines, soit on continue avec la combinaison néoprène, soit on se change, chacune des doctrines a trouvé ses partisans. Peu importe le choix il faut sortir de cette grotte. On poursuit notre aventure à travers les rochers, les gours et autres concrétions, on arrive enfin devant le lac.
On traverse la petite vire, Gabi déséquipe puis on embarque sur notre petit bateau. Les plus vaillants ont directement sautés dans l’eau et traversés le lac à la nage.
18h30 : On retrouve la lumière du jour, avec en prime un magnifique couché de soleil.
C’est la fin de la sortie, on se change, on prévient Julien de notre sortie et hop on s’arrête au premier bar sur la route pour trinquer un coup avant d’enchainer les 2 heures de route retour.
Merci encore pour cette sortie, merci à Gabi pour l’organisation, merci à Pef et Seb pour l’encadrement et merci aux autres pour la bonne humeur.
CR de Benoit
TPST: +/- 8h30
Le chien avait il un éclairage ?
Excellent ce CR ! Et quel suspense ! Le plus dur est de savoir qui est le spéléologue qui n’a rien à se reprocher…