Gouffre de la piste de l’aigle – 19-08-2025

Participants : Chloé, Milèna, (et merci Maël pour la sonnette 🙂 )

Chloé et moi nous motivons pour travailler l’équipement en duo à l’occasion d’une journée libre. Grâce à nos bonnes relations avec le club Lyonnais des Troglodytes, nous avons obtenus des informations sur un gouffre perché sur le Mont Revard : le Gouffre de la Piste de l’Aigle. C’est un candidat parfait pour nous y remettre. La Chloé-mobile me rejoint la veille au centre de l’univers, j’ai nommé le village de Chainaz-les-Frasses, joyau de Haute-Savoie et terre de mes ancêtres. Lors de la préparation des kits, nous réalisons que la fiche d’équipement mentionne des amarrages forés abalakoffs, or nous n’avons pas de crochet pour aider à faire passer les dyneemas. Chloé se transforme en madame bricolage et nous en concocte illico presto en fils de fer, un pour chacune !

Le lendemain tout se passe comme sur des roulettes, nous sommes parfaitement à l’heure prévue sur le parking de départ sur le Mont Revard, au niveau de la Boucle de l’Angle Est. Nous nous équipons avec motivation et, oh, surprise, mais où sont mes longes ? Ah, elles sont restées sur le baudrier d’escalade, à la maison, oups. Bon, on ne va pas se laisser abattre. Chloé part à la recherche du gouffre pendant que je fais l’aller-retour en voiture. Je la retrouve une heure plus tard sur le chemin. Explorer la forêt en friche et en pente raide avec deux kits et sans les coordonnées GPS, c’est pas de tout repos… Quant à moi, je suis excédée d’être aussi tête en l’air, et je me rends compte que je n’ai pas pris mon crochet dans la précipitations. Je glisse celui de Chloé dans ma poche, et nous trouvons finalement l’entrée grâce aux coordonnées et entamons (enfin) l’équipement !

Je commence l’atelier avec quelques étirements de chat pour aller chercher les deux spits de tête de puits, puis j’enchaîne les trois premiers puits pendant que Chloé fait les réglages à ma suite. J’arrive bientôt au niveau d’un amarrage foré, et là c’est le drame : impossible de faire passer la dyneema, et voilà qu’en plus le superbe crochet s’est échappé de ma poche pour prendre son envol vers de nouveaux horizons. C’en est trop pour moi, je laisse Chloé prendre la suite et je remonte chercher le crochet fugueur (mais autant chercher une aiguille dans une botte de foin).

Chloé se rend vite compte qu’en fait l’amarrage foré n’est pas terminé, et nous arrange un magnifique équipement à base de sangles, d’amarrages naturels et de jonction de cordes. Nous atteignons la galerie basse et laissons le puits borgne sur le côté pour aller explorer la suite. Chloé équipe avec soin le premier P6 en réalisant des prouesses acrobatiques. Puis, en raison du timing, de la faim et du froid, nous remontons rapidement retrouver la lumière du jour. Sur le retour, nous profitons du Chéran, torrent des Bauges, pour laver le matériel en passant de justesse entre les gouttes. Nous retiendrons que le Gouffre de la Piste de l’Aigle est très sympa pour l’équipement, et pas si loin de Lyon, ça a un petit goût de reviens-y !

TPST : 4h30

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