Participants : JC, Gaby, Bérengère
Sortie très matinale, puisqu’à 6h30 du matin toute la team est déjà en voiture (merci à Gaby d’être venu nous récupérer à notre maison !!). On prend donc la route, on parle notamment de sujets politiques (élections européennes obligent) mais c’est encore un peu tôt pour moi mais vous connaissez JC notre pile électrique, il est au taquet !!
Vu qu’aucun des passagers n’avait de sandwiches préparés (merci la vie !), on fait un arrêt à une boulangerie. On achète sandwichs, bouteilles d’eau et viennoiseries et on se cale au soleil sur une terrasse pour prendre un café ! On est les rois du pétrole !
On finit par décoller, bien conscients des grands enjeux dans l’histoire de la spéléologie qui nous attendent pour cette journée du 24 Mai 2019… Et puis JC et moi avons pour objectif d’être sur Lyon vers 20h-21h.
On arrive au trou, contents de faire découvrir à JC ce gouffre 🙂 JC coache (oui…) Gaby sur l’équipement en amarrage naturel. Entre nous, je vous le dis on ne tombera, toutes les branches de l’arbre ont été prises 😀
Je commence à descendre tranquillou et vérifie les amarrages (quand ils correspondent à une clef de 13, bien évidemment) ! JC et Gaby sont derrière avec leurs kits qui commencent déjà à faire des leurs (les kits sont vraiment des êtres perfides et sadiques, qu’on se le dise !)
On arrive alors à la « salle du Gorille » ou « salle du Yéti », on repère le gant d’Axel qu’il nous faudra récupérer à la remontée. JC part devant en éclaireur, ce qui est toujours chouette quand on ne connait pas une cavité ! JC commence à comprendre la réputation d’Angrières car c’est tout alambiqué. On dépose par endroits des marches (pour réaliser de futurs escaliers) pour le plus grand bonheur de Fabien. On avance, on avance pour finir par atteindre le fond 🙂 Le courant d’air souffle, ça va être parfait !
Julien nous a préparé ce qu’il faut en 12 unités (merci à lui pour son implication). On enlève les gravats et c’est JC qui commence le travail. En même temps on est tous de véritables experts en la matière, tous titulaires d’une belle formation. Il nous reste plus qu’à valider le module pratique !! Premier tir de JC au top 🙂 On en profite pour manger un bout et on y retourne illico, les détecteurs ne détectent rien !!! C’est au tour de Gaby de se lancer et c’est pareil on avance bien à chaque fois pour désobstruer et se faire passer le matériel, on est vraiment efficaces. JC pendant ce temps se défoule avec le marteau et fera tomber un énorme bloc gênant un peu l’accès. Le tir ne voudra pas partir du premier coup, on vérifie la ligne… Ah ca y est c’est bon !!! C’est magique à chaque fois, on est comme des gosses.
Et puis c’est à mon tour d’utiliser mon crédit de 4. J’utilise le perfo sous l’oeil bienveillant de Gaby. J’ai fait un peu plus de trous que prévus, vu que certains ont transpercé la roche, mais bon ma partie était beaucoup + technique que celle des garçons (:D). Pareil une fois l’installation réalisée, j’ai l’honneur de lancer mon propre tir, finalement de 3. La dernière sera utilisée en un tir spécifique pour le bloc énorme de JC directement dans la foulée (vu qu’il n’y a pas de gaz). Cela a été très concluant, le passage est totalement ré-ouvert.
Heureusement que JC en fumant a pu activer le détecteur afin qu’on confirme le bon fonctionnement du détecteur.
Au final on aura avancé de 3 mètres environ. Il doit rester 3 mètres avant d’arriver à un virage qui part sur la droite. Affaire à suivre…
A 16h30, on remonte, toujours dans la bonne humeur. Une sortie au top ! On rigole sur le réceptionniste bagages, qui n’est autre que la personne au haut du puits qui t’attend pour t’aider à sortir ton kit. On mettra 2h30 pour ressortir, temps honorable !
Sur le chemin à la voiture, on croise un sympathique papy qui fait son jardin. On parle un peu avec lui et puis on écourte gentiment la conversation, décidés à mettre un point d’honneur à notre heure de retour sur Lyon. Arrivés à la voiture on met les bouteilles de bière toutes chaudes restées dans la voiture, à baigner au frais dans l’évier du préau des chasseurs.
C’est à ce moment là que le papy revient. Entre temps, en regardant la boite aux lettres, on avait compris que ce fameux papy était Roland, personne hautement connue dans le secteur par les spéléologues pour son hospitalité et sens de l’accueil sans pareil. Il vient à nous avec une bouteille de rosé à la main et les verres assortis. On ne peut décliner une telle proposition.
Il nous demande ensuite de le suivre à sa cave afin de s’identifier dans son registre en y apposant notre signature. On y va, pas le choix 😀
Là on tombe nez à nez avec ce qui ressemble au paradis tant cette cave est fournie, l’ambiance est bonne et l’alcool est bon. Beaucoup de ses breuvages sont faits maisons. On vous recommande le vin de pêche. On rigole. Roland nous parle de lui, qu’il a travaillé dans une usine de cuivre, qu’il a un diplôme de BTS, comprendre (« Bois Tout Seul ») mais Roland est une personne qui sait mettre ses diplômes de côté de façon humble pour partager aussi le verre de l’amitié (parce que quand zébu, j’ai plus soif) . On s’imagine revenir, pourquoi pas camper, et manger un bon repas avec Roland. Le temps passe, on ne se sera pas à l’heure sur Lyon mais après tout ça valait la peine d’être vécu par sa spontanéité.
On repart sur Lyon, fiers de cette journée, satisfaits du gros travail accompli, heureux de cette belle rencontre et avec l’envie de revenir.
TPST : 10h environ
TPSC (temps passé sous cave) : 1h30 si je me rappelle bien
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