Team Berger : Isa, Elise, Mael, Max, Milena, Johanne, Chloé
CR Team 2 : Johanne
TPST : 8h00 environ
On y est, presque un an après avoir pris la décision de s’inscrire et quelques sorties de préparation plus tard, nous arrivons au complet sur le camp de base le 2 août 2024. Chloé ne fera malheureusement pas partie de la descente cette année mais profitera néanmoins des installations du camp.
Briefing à 18h, installation du campement, préparation des affaires, un bon repas et hop au lit aux alentours de 23h.
Le 02/08/2024 : Lever 6h30
Départ à 8h du parking pour une marche d’approche d’une petite heure.
2 groupes pour 2 objectifs différents : un groupe vers le fond (Isa, Elise, Mael), l’autre les couffinades (Max, Milena, Johanne)
Début de la descente à 9h40 tous ensemble mais très vite, les deux groupes de scindent. Pas de temps à perdre pour ceux qui visent le fond.
Et c’est bien là le fil conducteur de cette sortie, le temps.
Très rapidement, je sens que je vais manquer d’aisance. Ma dernière grosse sortie (et tant éprouvante) date du mois de mai. C’est trop loin, je vais le payer et les oreilles de mes coéquipiers également ^^
Avec bienveillance, Max et Milena optent très vite pour mon rythme. Les premiers puits s’enchaînent donc tranquillement jusqu’au Grand Cairn et jusque-là tout va bien… On largue quelques bouteilles d’eau tel le petit poucet pour assurer notre hydratation lors de la remontée.
Arrivent les méandres qui, pour certains, sont toujours d’une facilité déconcertante. Vous l’aurez deviné, pour moi c’est l’angoisse ! Heureusement, pour la majorité de la traversée, une corde y sera installée, pour le reste, je dis merci au soutien de Max et Milena (et surtout, ne pas penser qu’il faudra y repasser)
A la sortie, j’y aurai donc laissé un gros influx nerveux à base de « j’ai peur mais j’y vais » (en même temps j’ai pas le choix).
S’ensuivent les prochains puits bien souvent équipés avec deux cordes distinctes et quelques crapahuts qui nous mèneront jusque dans la salle des grands éboulis. Les salles sont gigantesques, et on peut déjà observer de belles concrétions.
Il est déjà 13h, nous arrivons aux alentours de -450 mètres, nous n’avons pas avancé très vite. Point sur le moral des troupes et raisonnablement nous décidons de revoir notre objectif de la journée : arriver à la pizzeria ce soir avant qu’elle ferme.
Nous n’irons donc même pas jusqu’au bivouac et entamons tranquillement le retour (en même temps, je ne peux pas aller plus vite que tranquillement). Max, en tant que jeune initiateur diplômé, se charge d’apporter quelques ajustements sur une corde tonchée pour les prochains qui pourront désormais passer par là en toute sécurité.
Dès les premiers puits, je sens que la remontée va encore être éprouvante pour moi. Une fois n’est pas coutume, je commence à extérioriser cette fatigue avec tout un tas de noms fleuris! Le matos en a pris plein la tête… Je dois bien avouer que j’ai à nouveau des coéquipiers d’une patience à toute épreuve ! Et c’est pas fini, on arrive aux méandres ! Entre le stress de repasser à nouveau ces passages et la fatigue, je vous laisser imaginer… bref, les méandres et moi, une longue histoire d’incompatibilité.
Il faudra ensuite remonter péniblement les derniers puits, de préférence en choisissant ceux qui sont fractionnés.
On sortira du trou à 17h (petite sortie finalement) et atteindrons notre objectif pizza.
Conclusion personnelle pour atteindre l’objectif fixé : pas assez d’expérience pour optimiser le temps, besoin de plus d’entrainement pour une utilisation fluide du matériel, être dans de bonnes dispositions mentales, manque de condition physique. Cela restera une petite déception et notamment parce que Max et Milena auront aussi été privés de cet objectif. Mais pour finir, il est essentiel de souligner une nouvelle fois l’esprit bienveillant et le soutien du groupe à chaque instant.
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