Participants : Béa, Julien et Kévin
Départ de Lyon vers 8h30 en direction de l’Ain. Le temps est instable, il pleut 3 gouttes, mais la météo annonce du beau. Par mesure de précaution, on a quand même prévu un trou sans risque de crue. Dans la voiture, Kévin et Julien essaient de motiver Béa à venir au Skill à la rentrée, à coup de comique de répétition (on verra si ça a porté ses fruits plus tard, sans doute).
On suit la description de l’accès au gouffre sans trop de soucis et on arrive assez rapidement à l’entrée, qui est clôturée. Il a du y avoir pas mal de chutes d’animaux là dedans pour que ce soit mis en place (par le CDS 01, a priori).
Un arbre superbe nous offre une belle branche bien solide juste au dessus du puits d’entrée, c’est nickel pour l’équipement plein gaz (ou presque). A la base de ce P29, un amoncellement de branches, rochers et terre abrite 2 crapauds, et accessoirement, une odeur assez tenace de décomposition règne ici.
On laisse sur notre gauche un joli P13 borgne pour accéder à une escalade d’environ 10m équipée en fixe. Kévin continue l’équipement des petits puits qui suivent et arrive en bout de corde avant la fin de l’enchainement.
Kévin : « Euh, sur la Topo, c’est marqué quoi, comme corde, après l’escalade ?
– Béa et Julien : une 45m !
– C’est normal que j’ai un morceau de 17m seulement ?
– Ben oui, on avait prévu une petite corde pour l’escalade, des fois que…
– Ok, soyez pas pressés, je vais bidouiller un peu… »
Au final, l’équipement est pas loin d’être tout confort, avec juste un passage de nœud sur un joli palier entre 2 puits.
Le passage de la lucarne qui fait la légende de cette cavité ne pose pas de soucis, excepté que le descriptif de l’équipement est un peu léger et que Kévin loupe une dev’ en descendant. Béa en mettra une en place en suivant.
Julien prend la suite de l’équipement, les P40 et P20, très jolis, s’enchaînent sans soucis. On arrive au fond des puits aux environs de 12h, on a mis 2h à descendre. Un méandre un poil étroit (ceux qui ont fait la description « méandre étroit » ne sont sans doute jamais descendus au fond du skill), ça se fait pas trop mal. On ne pousse pas très loin là dedans, il n’y a pas vraiment d’intérêt.
On casse une toute petite graine avant de remonter. Béa s’occupe du déséquipement, Julien part devant, Kévin fait la navette entre les deux (à coup de pauses). Au dessus de la lucarne, Julien bricole un peu pour modifier la dev’ posée par Béa, ça frottait encore un peu.
On ressort du puits vers 14h30, pas trop mal. On prend une claque en sortant des 3 derniers mètres du puits, il fait super chaud dehors. Julien, perché sur une branche en profite pour jouer les paparazzis.
Cavité très jolie dans l’ensemble, bien sympathique, et à refaire. Un beau trou pour l’entraînement à la verticale, ça s’enchaîne quasi sans discontinuer.
TPST : 4h30
Retour à la voiture et repas en règle, arrosé de bière (une petite rousse sympa d’une brasserie de l’Essonne, et une blanche).
En rentrant, on fait un détour par les Hoteaux. L’eau est à 10 cm sur l’échelle au niveau du seuil et on voit bien les traces de la dernière crue à la sortie du tunnel. On ne restera pas bien longtemps, les moustiques sont les rois du coin, et il y en a nettement plus que la limite du supportable.
Retour à Lyon sur les coups de 18h, on passe au club pour laver les cordes, ce sera ça de moins à faire mercredi.
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