Participants : Julie, Jacques, Séb, Baptiste
TPST : 5h00 (11h15 – 16h15)
Equipement : Séb (prévoir une corde de 60m, une petite trentaine de mousquetons, quelques plaquettes, sangles et as).
Déséquipement : Julie + Jacques
Coordonnées – en Degrés décimaux et en Degrés et minutes décimales (à convertir dans votre projection Lambert préférée …) Parking : 44.34682309583044, 4.47478005293214 44°20’48.6″N 4°28’29.2″E Grotte : 44.3392590, 4.4780070 44°20’21.3″N 4°28’40.8″E |
Notre objectif initial était de réaliser la traversée Midroï -> Rochas. Ainsi une autre équipe était chargée de réaliser la traversée Rochas -> Midroï en équipant les puits côté Rochas. Le rendez-vous est alors fixé à 14h00 au pied du P60, côté Rochas.
Suite à quelques péripéties côté équipe 1 (voir le CR), l’idée de la traversée est alors abandonnée. Nous conservons toutefois l’objectif d’atteindre le réseau Rochas en réalisant la jonction.
La marche d’approche commence par un chemin bétonné et descend jusqu’au bivouac « Garnier » au bord de l’Ardèche. On longe ensuite l’Ardèche le long d’un magnifique sentier parfois « aérien ».
/1/ La première section de la grotte consiste à éviter de mettre les pieds dans un bain de boue. Il s’agit alors de longer, parfois en équilibre, une tranchée boueuse.
/2/ Passage de la main courante au dessus d’un lac. Seul passage sur corde de la sortie, la main courante s’équipe sur des broches existantes. Certains points sont parfois à sécuriser (plaquette, as). L’équipement total à pris environ 1h / 1h15.
/3/ Passage les pieds dans l’eau (et dommage pour ceux qui ont oublié leurs néoprènes). On a de l’eau à mi-mollet, difficile de faire autrement.
/4/ La suite du réseau se trouve sur la droite, où il faudra chercher un passage qui escalade vers le haut de la galerie. On n’a pas trouvé immédiatement, mais rien de compliqué.
C’est à partir de là que la galerie devient vraiment belle, avec au menu de nombreuses concrétions en tout genre et plein de petits lacs. Ne pas oublier l’appareil photo !
/5/ On accède ensuite à la jonction entre les deux réseaux. On ressent immédiatement un fort courant d’air dans le passage. Celui-ci commence par une chatière et se poursuit par un boyau étroit et tortueux sur une trentaine de mètres (potentiellement assez engageant selon le gabarit du spéléo, la quantité de gratin de crozets avalée la veille et le nombre de kits transportés !). C’est ici que le réseau siphonne la plupart du temps (un tuyau est d’ailleurs en place). On atteint la base du P60 côté Rochas vers 14h.
/6/ Sur le chemin du retour, on teste un chemin alternatif. Ici se trouve l’une des plus belle salle de la sortie.
En sortant, on en profite pour s’arrêter à la plage pour nettoyer combinaisons et matériels.
Conclusion : une belle journée de septembre, une cavité magnifique et une marche d’approche superbe ! Même si la traversée est loupée, l’Ardèche n’aura pas trahi ce jour là.
Le bivouac est celui de Gournier et non Garnier.
le boyau de jonction n’est pas trop terrible : j’y suis passé lors d’une traversée Rochas Midroï