Cascade du Couz – 13-07-2025

Participants : Doc, JCVthius, la Faucheuse, Passe-Muraille, Mat

Toute l’équipe ayant déjà pataugé dans divers canyons la veille, nous nous octroyons une petite grasse mat’ et le rendez-vous est donné au parking aval à 9h30. Nous nous épargnons également la montée à pied en faisant une navette avec les voitures : une fois équipés, il ne nous reste plus que quelques minutes de marche d’approche, ce qui nous réchauffe juste assez pour avoir envie de se mouiller.

Le canyon commence par une petite balade dans et au bord de la rivière (il paraît qu’il y a un toboggan quelque part pour agrémenter cette partie, mais personne ne l’a vu passer).

Miléna équipe sans encombre la première cascade grâce au coaching de Maël. On enchaîne rapidement sur la deuxième cascade qui passe entre deux strates de roche pour arriver dans une vasque où, enfin, on peut s’immerger en entier et même faire quelques brasses : une fraîcheur bienvenue même si les quelques feuilles qui s’y sont accumulées font dire à certains qu’ « on dirait les égouts » (je me permets de faire remarquer à Maxime que soit les égouts qu’il visite habituellement sont vraiment très propres, soit on peut lui suggérer d’aller se ressourcer en forêt plus souvent). Sans rancune, il m’explique comment équiper le haut de la troisième cascade ; Maël passe le premier pour installer un frac un peu plus bas.

Nous arrivons ainsi au sommet de la dernière verticale : après une courte descente de 6 mètres, on retrouve Max en haut des derniers 60m, suspendu à son rappel plein vide. Pas si simple de s’organiser entre deux cordes, deux paires de jambes, le frac lui même, et les kits, ça fait un joyeux bazar (mais un bazar organisé) : il nous faut quelques instants pour trouver comment agencer tout ça, et surtout pour remonter la corde (60 mètres c’est lourd, RIP les bras de Max, j’étais bien contente de n’avoir qu’à enkiter). On finit par s’en sortir juste avant que mon dos ne porte plainte pour maltraitance après ces 5 minutes pendue dans le baudrier dans une position franchement pas si confortable (une pensée pour Max qui, le temps de faire passer toute la bande, a dû passer pas loin d’une demi-heure là haut. Respect, ce n’est pas JCVthius pour rien).

Arrive alors le seul vrai passage sportif : il faut réussir à tirer la corde pour la pousser dans le descendeur… pour moi qui ne suis absolument pas habituée à l’exercice, les bras chauffent vite ! Heureusement, après une première partie dans l’herbe à côté de la cascade puis une courte transition au milieu des tufs (où Mathéo en profitera pour passer en mode camouflage intégral), on peut profiter de la deuxième moitié de la C60, en plein vide sous les embruns. La corde glisse enfin toute seule, la vue est top, la cascade rafraîchissante après cette petite suée. Une belle vasque nous attend en bas pour une baignade bien méritée. Un final tout en sensations pour clôturer cette belle sortie !

TPDC : 2h30

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