Canyon de la Vogealle – 04-08-2024

Participants : Julia, Alex, Pierre et Ptit Nico

Jeudi soir Julia et Alex me proposent de faire le canyon de la Vogealle dans le cirque du Fer à Cheval ce dimanche. Étant disponible, je saute sur l’occasion et réponds par l’affirmative. Après concertation, j’embarque aussi Pierre dans l’aventure.

C’est loin et engagé. Julia et Alex choisiront de faire les repérages la veille et de dormir sur place en camping. Moi, je me rapprochai en dormant chez Pierre à Aix les Bains.

Le départ du parking est prévu à 9h. On se lève donc aux aurores pour être à l’heure sur place. Après une petite taxe de passage de 7€ par voiture pour accéder au cirque du Fer à Cheval, on par récupérer Julia et Alex au camping. On enkite rapidement le matériel et c’est parti pour une petite marche d’approche de 1h30 chargé comme des mules sur un magnifique chemin technique à flanc de falaise muni de mains courantes. On en prend déjà plein les yeux. Le cadre est somptueux sous cet éclairage matinal. L’humidité de la nuit s’élève doucement dans les air, sous la chaleur des rayons du soleil, formant une légère brume.

On arrive en haut du canyon vers 10h30. Le canyon étant très vertical et ne sachant si on trouvera un endroit confortable pour se sustenter dans l’encaissement, on décide de manger tout de suite.

Après une petite marche le long du torrent, on atteint la première verticale qui droit pouvoir se contourner car elle n’est pas sur le topo. On s’équipe et on attaque la descente. On est en haut de la première verticale topographiée vers 11h50.

Après une belle première verticale, on se retrouve au sommet d’un magnifique encaissement avec une magnifique vue sur le cirque. Le ton est donné : de grandes verticales, une belle vue, un débit nickel, une roche schisteuse très esthétique et des frottements.

On sera obligé de débrayer du bas dans quasiment toutes les cascades pour préserver les cordes. Heureusement, on se comprend à merveille et les instructions passent bien entre nous pour gérer les débrayables du bas. Seul petit couac : l’eau fait beaucoup de bruit et on peine à s’entendre entre le haut et le bas des cascades. Ceci nous vaudra quelques incompréhensions comme des cordes débrayées au lieu de remontées et quelques moments de solitude.

Sur l’ensemble de la descente, on a été plutôt bon pour trouver les relais. Un peu trop, même. On a certainement utilisé tous les relais intermédiaires. Ce qui nous a valu de nous perdre dans la topo. De plus, certains de ces relais intermédiaires ne sont pas des plus pratiques pour éviter les frottements car placés sous un surplomb et du coup sans visibilité entre le haut et le bas. En plus de générer du frottement, le relai intermédiaire de la C38 est encombré de cailloux qui ne demandent qu’à tomber.

Arrivés en haut de la dernière cascade, nous sommes accueillis par une foule de touristes qui nous observent depuis le bas. On aura même le droit à des applaudissements.

On termine le canyon vers 16h30. Le temps de lover les cordes, rincer le matériel et retourner à la voiture, il est déjà 18h et on a encore de la route.

TPDC : 4h30

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