Participants :
Team 1 : Luc, Isa, Elise
Team 2 : Théo, Miléna, Maxime, Julie, Julien, Oliv’.
CR Team 1 : Elise
TPST : 12h
A un moment durant l’été :
Isa : « Ca me dirait bien de monter une team avec qui on fasse des grosses sorties toutes l’année pour essayer de faire des grandes profondeurs »
Elise : « Carrément »
Maxime : « J’ai chaud… euh, j’suis chaud »
Et donc après appel à candidatures, candidatures, réunions et discussions, nous voilà enfin à notre première sortie de la team grande profondeur ou team 1/2k.
Objectif : atteindre la salle des géodes à Jean Nouveau, -327m qui commencent par un P160.
Luc, Isa et moi, derniers arrivés à l’AbnB le vendredi soir (à 23h), sommes les premiers à partir le samedi matin. Objectif équiper le P160 avant l’arrivée des copains deux heures plus tard. Dans la voiture, le stress monte un peu pour moi, un P160 ça fait toujours son petit effet.
On arrive à l’entrée, au milieu des champs de lavandes, il fait super froid. On a hâte de rentrer dans le trou ! Après un premier frac, arrivée sur la fameuse plateforme. J’installe mon frac, j’ouvre la trappe (qui pèse un âne mort et dont les gonds font vraiment peur car en sale état) et me voici au-dessus d’un long, long, long vide.
Les fracs s’enchaînent bien ensuite, équipement hyper intuitif, hyper agréable. Isa prend la suite au milieu du P160 et en 1h10 nous voilà en bas. Dans le doute on avait pris le troisième kit pour commencer à équiper la suite, on n’est pas déçus de cette anticipation car sinon ça aurait été long (et froid) d’attendre ici les copains.
Luc prend la suite de l’équipement, on fait une belle équipe où chacun rajoute sa pierre à l’édifice de l’équipement qui se fait à 6 mains. Au bout de 2h30 on arrive au bout du troisième kit et on fait la pause déjeuner et café. On se refroidit rapidement car cette partie du trou est tout de même bien humide, et ne voyant pas les copains arrivés, on décide de remonter vers la salle concrétionnée. C’est à ce moment-là qu’on les récupère.
Théo, Milena puis Julien vont équiper les deux derniers kits et nous voilà dans la salle des géodes où il y encore une chauve-souris endormie ! Après une photo de groupe qu’on ne commentera pas forcément, on entame la remontée qui sera semée d’embûches et de moment d’attentes. Luc déséquipe le kit 5 puis Max le kit 4. Je me charge du 3ème kit qui me permet un peu de me réchauffer.
Arrivée au bas du P160, Julie a monté un point chaud, on a du thé et des bouillottes, les copains ont déjà entamé la remontée. On se met un coup en poncho-bougie (et Luc en clochard sous sa couverture de survie), on profite du merveilleux spectacle d’ombres chinoises de Milena et nous voilà repartis ! Luc juste au-dessus de moi a réussi à refiler son kit à Théo. On profite de la montée pour chanter mais honnêtement l’acoustique n’est pas terrible, y a pas assez de volume dans ce puits ! Isa me suit et Milena ferme la marche pour le déséquipement.
Isa déséquipera la fin du grand puits après un cafouillage magistral et un emmêlement de corde mémorable lors du passage de relais entre Milena et Isa. A 21h30 j’arrive enfin à l’air libre en maudissant mon kit qui doit peser la moitié de mon poids. Milena me suit rapidement et enfin Isa qui enlève les derniers équipements arrive en surface à 22h. On se change et on file profiter des crêpes préparées par les premiers sortis avec la bière de la victoire !
CR Team 2 : Julien Mzd
TPST : 9h
Pour ce premier week-end en équipe visant une sortie à -500, nous avons fixé notre objectif sur l’Aven de Jean-Nouveau, à la côte -327, au niveau de la diaclase de Pâques. La première équipe (à savoir Isa, Elise et Luc), est partie bien plus tôt que nous, afin de prendre de l’avance dans l’équipement du P160 d’entrée, et permettant d’éviter au reste du groupe une attente trop longue dans le froid à l’entrée du gouffre.
Aux alentours de 13h, nous retrouvons nos vaillants équipeurs, qui nous attendent depuis un moment au sommet du P30 suivant, qu’ils ont équipé dans l’intervalle. Nous nous relayons ensuite pour poursuivre l’équipement. Théo et Miléna prennent la relève sous la supervision de Maxime, pour ma part j’installerai la dernière corde permettant d’accéder à la fameuse diaclase de Pâques sous l’œil avisé d’Isa, terminus correspondant à notre objectif du jour. La côte -327 est atteinte à 16h30. Le temps d’immortaliser l’instant est pris avant de repartir dans l’autre sens.
Julie part en tête et je prends la suite. Bien évidemment, je me coince dans la seule étroiture verticale de la cavité, l’occasion de pinailler une bonne dizaine de minutes avant de me repositionner pour repartir du bon côté, un peu sonné suite à cette mésaventure (il fallait pourtant prendre à gauche, ce n’était pas si compliqué !). L’idée est lancée de profiter quelques instants du point chaud de la salle Martel pour nous restaurer, boire un bon café et un thé, nous laisser tenter par la semoule au chocolat d’Isa… Un programme très attractif qui nous motive à pousser toujours plus dans la remontée des puits.
Ce moment nous redonne de bonnes forces pour pouvoir nous confronter au dernier obstacle : le puits d’entrée. Rien de bien difficile en temps ordinaire, seulement maintenant que le descendeur a bien refroidi, il est temps de faire chauffer les muscles. Et c’est long. Très long. On ne compte plus les fracs. Je m’engage dans la remontée en tête, aux environs de 19h. J’arriverai à la surface après 20h30, rapidement suivi de Maxime, puis d’Oliv’.
Le temps que tout le monde ressorte, un premier groupe prends la route pour aller préparer les crêpes et servir les bières de la victoire (faut-il encore préciser que la bonne pitance est une motivation suffisante pour sortir de n’importe quelle cavité ?).
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