Le 3x100m d’Autran
Participants : Adrien, Elise, Isa, Julie, Julien Mzd, Théo
TPST : de 3 à 10h
CR d’Elise
C’est parti pour le second WE de la team grande profondeur 2025, cette fois-ci en effectif réduit puisque seuls Théo, Julien et Julie ont pu se rendre disponibles. La bonne surprise c’est que çà nous permet de prendre Adrien avec nous dans l’équipe pour le week-end !
Pour permettre un départ d’une moitié de la troupe le samedi matin de Lyon, Isa et moi partons le vendredi soir pour aller dormir sur le parking du trou et commencer à équiper tôt le matin pour fluidifier la sortie.
Au réveil, un brouillard lugubre nous entoure, il fait froid, il pleut, et on se demande pourquoi on est pas restées à l’intérieur avec un chocolat chaud et un bon bouquin…
Heureusement nous voilà déjà à l’entrée, dedans il fait bon et miraculeusement plus sec. On équipe les deux premiers kits, on s’éclate c’est super intéressant bien que pas forcément hyper esthétique pour ce début. On est dans les temps, on remonte pour rejoindre les autres à l’entrée. Timing parfait avec Julie et Adrien que l’on rejoint devant l’entrée. Julie descend équiper le troisième kit avec Isa, Adrien les suit de près et je ferme la marche avec l’objectif de faire un petit bout de chemin avec eux puis de remonter rejoindre Théo et Julien.
Dans la descente, Isa rajoute une déviation dans le troisième puits sur un AF en RG qui permet avec joie d’éviter de se prendre la douche. Adrien la passe sans grande difficulté mais d’en haut je me dis quand même qu’un frac serait plus confort vu le pendule qu’il faut faire. A côté de l’AF je trouve un AN parfait pour un frac’ mais en l’équipant je me rends rapidement compte que cette partie de la paroi n’est pas du tout purgée, je fais partir des petits parpaings dès que j’effleure le caillou. Après réflexion, je me dis que la configuration est pas la bonne pour prendre le temps de purger car j’entends Théo et Julien arriver juste derrière. Je remets la dev en place en me disant qu’on reviendra prendre le temps de rendre ce frac faisable correctement.
Théo passe la dev puis arrive Julien qui se retrouve avec une galère de clé coincée sur le descendeur au moment de passer la dev qu’on va mettre un moment à solutionner. J’attends Julien en bas du puits, Théo est parti devant avec son kit-kat pour prendre la suite de Julie à l’équipement.
Julien mange un bout, me dit que c’est pas la grande forme, il a effectivement l’air un peu fiévreux… Mais trop frustré d’avoir fait autant de route pour s’arrêter aussi proche de l’entrée, on tente de repartir. Après le puits arrive un boyau étroit qui va se faire tranquillement insulter par Julien avant le puits suivant. En bas on refait le point sur l’état des troupes et on prend ensemble la décision de remonter. Ça fait deux heures que les autres sont partis devant, je propose à Julien que je fasse rapidement l’aller-retour pour aller les prévenir qu’on remonte pendant qu’il s’installe un point chaud et finit son sandwich.

En descendant, les galères continuent : un des spits d’une tête de puits de Julie pète au moment où je me mets en tension dessus (ce qui permet au passage de valider le parfait réglage car j’ai été surprise par le bruit du spit qui pète mais pas du tout par une quelconque sensation de chute). Je rééquipe rapidement sur un AF proche et continue ma descente. Juste avant la grande galerie, je tombe sur Isa qui, n’ayant pas de nouvelle, avait entamé la remontée pour venir nous prêter main forte. On remonte ensemble jusqu’à Julien qu’on accompagne jusqu’à la sortie sans plus de souci. On prend une bouffée d’air frais et on redescend. Quasi arrivées à -100 on entend l’arrivée tonitruante d’Adrien et son kit. Son kit se coince partout, il en chie, mais il a l’air content, un vrai rayon de soleil ce gars. Arrive ensuite Julie avec un kit bien plein (qu’elle abandonnera l’air de rien dans le dernier boyau pour qu’il vive sa vie de kit ! Nan mais en vrai elle serait revenue le chercher hein, c’est juste que la grossesse aidant, l’appel du sandwich était devenu trop fort !) puis Théo qui est au déséquipement. Je reste avec Théo à l’arrière pour gérer le kit qui déborde et qu’on a du mal à passer dans toutes les étroitures (à deux c’est quand même plus facile à gérer). Théo m’explique qu’il s’est fait mal à la cheville au lac de boue en bas et qu’il commence à la sentir… On rejoint Isa en bas du puits qui douche où elle reprend et finit le déséquipement et nous voilà enfin toutes les deux dehors à 19h30.

Arrivée au gite récompensée par un super repas organisé et cuisiné par Julie et Adrien avec apéro au top et petite bière locale, on fait par inadvertance cramer des chaussettes en néop sur le poêle (on le refera plus hein !), tout ce qu’il faut pour se remettre de cette sortie pleine de rebondissement. Au final, à coup de montée-descente, Isa et moi on aura fait notre -300 du WE !
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