Participants :
Bérengère
de Dardilly : Arnaud Poujade, Thomas Bonnand, Rémy Stransky et Christophe Bahut
Cette sortie a eu lieu dans le cadre du premier congrès Régional Auvergne-Rhône-Alpes. Comme pour chaque congrès, un certain nombre de cavités sont équipées. On hésite entre plusieurs et finalement on part pour l’Antre de Vénus, cavité vendue pour ses concrétions et sa beauté tout droit sortie d’Ardèche en plein Vercors !
On décolle vers 9h du gîte après une nuit passée comme des mouflons et on file s’inscrire au bureau qui recense les différentes sorties de la journée ! On a les explications de l’organisation et le descriptif d’accès en poche, y’a plus qu’à !
A la recherche du gravier jaune inexistant, on finit par se garer face à l’hôtel. On décide de s’équiper en haut du trou, la marche d’approche étant de 20 minutes environ. On part ainsi à la recherche du trou : ça ne devrait pas être compliqué un cairn doit se trouver au bord du chemin indiquant un sentier partant sur la gauche. Problème : il y a un cairn tous les 200 mètres. Bon on tâtonne ! Finalement et si l’organisation avait oublié de nous signaler que le rubalise avait été posé pour le congrès ? On se décide par le suivre et bim bam boum, c’est ça !
Arrivés sur place, on s’équipe et on voit des clefs à l’entrée (sûrement du camping-car localisé sur le parking), preuve que nous ne sommes pas les premiers dans la demeure. Justement… A peine on commence à progresser dans l’Antre que l’on tombe sur un couple d’Ardéchois qui sort. On leur fait la place nécessaire et le reste du groupe ressort du ramping : croisement impossible ! Après ce petit ramping, on tombe sur un puits de 8m environ. Après c’est juste un pur régal. On se ballade et on en prend plein les yeux, notamment de belles fistuleuses en grande quantité. On y voit également des puits (non équipés) avec différentes couches de quartz noir (si je ne me trompe pas (Si probablement :P)) en alternance. La cavité présente beaucoup de concrétions blanches et elle est très bien préservée : son entrée a été fermée et c’est le CDS38 qui se charge de l’accès en délivrant la clef aux groupes de spéléos demandeurs.
La cavité a été découverte dans les années 90 et fait toujours l’objet de prospections.
Sous terre, on finit par rencontrer d’autres congressistes dont Anaïs et Carx. Il y a une bonne ambiance 🙂
Pour ce qui est des images, nous n’avions pas pris l’appareil photo et vous savez quoi, c’est tant mieux ! Le mieux c’est de la découvrir sous terre.
Merci au club de Dardilly pour son accueil !
TPST : 2h environ