Antona – 09-11-2025

Participants : PeF, Benoît, Salomé
TPST : 5h45

Ce dimanche, rendez-vous au club de bon matin pour PeF et Benoît, que je rejoins un peu plus tard car j’ai la chance d’habiter plus ou moins sur le chemin : direction le gouffre d’Antona pour une petite session de formation à l’équipement.

La marche d’approche est sans doute moins longue que l’impression qu’elle nous donne, mais elle nous offre quand même un bon échauffement avec nos kits chargés à bloc (11,5kg et 12,5kg respectivement (oui, on a mesuré)). Malgré tout, une fois devant le trou, Benoît note avec perspicacité que je baille encore toutes les 30 secondes et se propose d’attaquer les choses sérieuses pour me laisser le temps de finir de me réveiller (merci Benoît). Après quelques bidouillages, sa proposition pour équiper l’entrée est validée par PeF et notre petite équipe peut entrer sous terre.

Après le joli puits d’entrée et un court crapahut dans la boue, nous retrouvons la corde pour ne plus la lâcher : les puits s’enchaînent et Benoît les équipe sans encombre, en me laissant juste assez de travail d’ajustement pour m’occuper (on dirait que c’est fait exprès), pendant que PeF veille au grain entre nous deux. Le passage de la lucarne est une simple formalité et nous voilà déjà au pied du R10.

C’est à mon tour de passer devant mais problème, quelqu’un a mangé toutes les dyneema… PeF nous pêche sa dyneema de secours (également appelée : dyneema de la dèche) du fond de son bidon et nous pouvons repartir. L’équipement de la tête de puits suivante est un peu morpho (certains diront acrobatico-artistique), cela se vérifiera au moment du déséquipement par Benoît : au-dessus d’1m72, ça passe, en-dessous, genouillères obligatoires sous peine de aïe-aïe-aïe ouille-ouille-ouille en escaladant les parois. Un frac’ plus bas, c’est à nouveau la crise de la dyneema : l’ancien spit, en agonie terminale, a été remplacé par un AF… Benoît s’en va donc bidouiller nos équipements précédents pour me dégoter de quoi nous permettre de continuer. Je lui laisse le soin de poser le dernier frac’ en remerciement (ce n’est pas que je n’ai pas trouvé le deuxième spit (qui était pourtant à 15 cm du premier) lors de mon passage, non, pas du tout) et nous voilà au fond.

Après une pause déjeuner express (le fond d’Antona n’est pas désagréable, mais il se visite quand même vachement plus vite que le Louvre), on attaque la remontée : Benoît déséquipe ce que j’ai posé, et moi l’inverse. Les plus attentifs auront compris qu’il se coltine donc ses 12kg de kit pour presque toute la remontée, alors que je fais le plus gros du trajet en version allégée… merci Benoît (je jure que ce n’était pas prémédité, mais on ne se demande plus pourquoi c’est moi qui fais le compte-rendu). Le retour est fluide et confortable, on se paye même le luxe de laisser les kits au fond du puits d’entrée et de les remonter à la poulie après nous : on est là pour apprendre l’équipement, mais aussi la sagesse de PeF, « la spéléo, c’est un sport de flemmards ».

Au retour à la voiture, il ne reste plus qu’à échanger nos kits-enclumes et nos affaires presque pas trop sales contre une tasse de thé, des viennoiseries, et du chocolat, de quoi boucler un beauté une sortie bien sympathique !

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