Participants :
Julien, Pef, Seb (dit le Poney), Flo, Petit Nico, Kate, Kevin, Audrey et moi
CR de Fabien et Kévin
En date et heure de l’entête nous avons décidé de faire une sortie « Dézob et Rééquipement » dans le vallon des Eparres. Objectifs : Dézob au SCV27, étude des possibilités de sécurisation et de débouchage de la sortie du Trou Pi et rééquipement-sécurisation du Trou de la Salade (SCV37).
Un départ 09h00 de prévu, tout le monde est là et presque pas en retard. Pef un peu « chonchon » nous informe avoir très mal dormi. Sur la route, on s’arrête pour ravitailler et et Kévin en profite pour faire un petit constat 😉 rien de grave que du plastique, mais c’est rageant quand même. En arrivant on se gare au plus près, mais clairement, c’est toujours trop loin. Il reste une grosse marche en montée et on aperçoit rapidement un peu de neige dans les bois.
Sur le parking, ça commence à s’organiser, j’entends Julien parler d’exploitation de nains, et de carrière minière où on extrait du calcaire. A mon avis c’est pas rentable et pas facile cette affaire !
Au loin, j’apercois Flo, toute blanche, je comprends vite qu’elle a entendu Julien (Je vous rappelle qu’elle a fui la Réunion lorsque les pêcheurs de requins ont manqué de caniches). C’est parti on démarre, le petit Nico a encore très bien joué il monte les mains vides !
Rapidement le ton de la marche d’approche est donné : ça monte, et ça monte fort. Je me retrouve à l’arrière avec Flo qui traîne des pieds pour pas aller miner, et Audrey qui comme moi subit cette marche. Dans le lointain, on entend Pef qui râle !
La pente monte, 3/4 d’heure passe, et la neige commence à être envahissante. On est dans un bon 30 centimètres, on se sépare à la moitié, petit Nico, Kevin et Audrey vont faire de l’entretien au Trou de la Salade (voir CR plus bas).
Equipe SCV27 :
Nous on marche encore un peu, Julien qui se veux encourageant nous informe du temps de marche restant, 5 minutes. Ouf on tient le bon bout ! 30 minutes plus tard on arrive enfin, j’en profite pour insulter Julien. Pef est là aussi, on l’entend bien ! On mange dans le froid à l’extérieur. Flo dévore, j’ai l’impression qu’elle compte accélérer sa croissance.
Trop tard quinze minutes après on lance les hostilités ! Début de l’explo, du trou numéro 27 : un bon puits d’environ 10 mètres, une étroiture de 2 mètres et une seconde de 4 mètres. Ca y est,on est au bout (oui nous aussi on était un peu déçu), j’ai pas vu plus loin mais il paraît qu’il restait 2 bon mètres après le virage.
On s’installe, moi je me retrouve dans l’étroiture de 4 mètres avec Kate. Le principe est simple : tout au bout on a mis une burin, une masse, le poney (pour sa finesse) et Julien qui le fouette. Il détache les pierres paillées la dernière fois et nous les passe. Ca va beaucoup mieux, ni Kate ni moi n’avons froid. Je passe les pierres à PAILLE EN QUEUE qui les repasse à travers la dernière étroiture à Pef (oui on l’a mis le plus loin possible pour ne pas l’entendre grogner !).
Pef nous monte un magnifique mur à sec, de temps à autre il nous passe des commandes précises, une pierre bien plate, une grosse par ici, plusieurs petites par la. On lui rappelle qu’on se fiche un peu de la beauté de son mur pourvu qu’il tienne, pour toute réponse il nous dira « Moi je m’en fous c’est vous qui êtes de l’autre côté, si ça vous intéresse pas la beauté, ça tiendra dans tous les cas« . Je réfléchi et pense qu’on n’ a pas été sympa avec lui depuis longtemps. J’ai peur qu’il nous fasse une crasse. Je me ressaisis, et me dis qu’on l’entend encore bien, c’est bon il bluffe.
Fin vers 16 heures, Julien a percé et mis les prochaines pailles, on remonte et je suis étonné de la détonation. Pas de courant d’air aujourd’hui et un froid mordant, c’est décidé on redescend pour prendre un chocolat et rentrer. De toute façon, le poney et Pef sont déjà partis depuis 10 bonnes minutes.
Petit crochet au puits d’à coté (sortie du Trou Pi) pour voir si on peux le réouvrir après le coup de chaud de Kévin l’an dernier. Juste Julien et moi, Kate avait froid et Flo n’a pas pied dans la neige.
En bas c’est chocolat, café, et chocolat-chartreuse pour ceux qui en ont besoin (envie). Retour au club.
Certes il a fait froid et c’était bien dur mais j’ai gardé une bonne impression, perso je pense que je reviendrai aider.
TPST : 3h
Matériel laissé en place : corde remise en fixe
CR de Fabien
Equipe Trou de la Salade SCV37
Pendant la montée (si bien narrée par Fab, Audrey, Nico et Kévin quittent le groupe, sans doute exaspérées par les « Quand-es-ce qu’on arrive ? » de Fab. Malgré une tentative de déstabilisation de la part de Julien, on arrive finalement à trouver le beau cairn qui annonce la petite trace d’accès au SCV37, elle est recouverte par la neige, bien sûr, mais mes souvenirs aident bien. On trouve le trou sans soucis.
On avale bien vite notre pitance dans le froid relatif de l’extérieur avant de s’engager dans le trou.
Vu que c’était son objectif, Audrey prend la tête pour faire un peu d’équipement, tout en ayant un œil très attentif à la purge de tout ce qui risque de tomber par la suite, elle a été bien briefée par les retours des derniers occupants du lieu (comment ça, j’ai eu un peu les chocotes la dernière fois ???).
Peu après la trémie, c’est parti, premier nœud, premier réglage, et premier ressaut, puis second nœud, et ça s’enchaîne. Les commentaires et les questions sont entrecoupés par les bruits caractéristiques des blocs qui s’écrasent au fond d’un P20, avec de superbes volumes en guise de caisse de résonance, ça ambiance, Audrey comprend mon coup de flip de la dernière sortie. Ça n’arrête pas de purger, pas loin de 2m3 de caillasse sont détachés des parois, de l’endroit même où on pose les pieds pour la tête de puits. Ça n’a pas été du luxe…
Une fois tout les monde en bas, on monte faire un petit tour à la base de l’escalade de 2m prévue pour la prochaine sortie, on est quasiment au niveau de la tête de puits, finalement, et une petite tyro serait de bon ton pour s’éviter la descente puis la remontée (ou pas …)
Nico prend la suite de l’équipement pour une découverte, il s’occupera de la corde permettant d’accéder au palier de la grande salle, terminus de notre périple. On en profite pour observer les volumes, ses habitants et quelques curiosités. On dénombre 5 chauves souris, probablement 3 murins et 2 petits rhinolophes (pour 2 de ces bestioles, l’identification est loin d’êtres certaines, elles étaient un peu trop loin).
On remonte, déséquipement de l’accès au palier, l’équipe qui doit revenir prochainement n’en aura pas besoin car ils sont sensés descendre en fil d’araignée directement en bas de la salle par le Puits du Barraud. On leur laisse en fixe la corde précédente, ça sera ça en moins pour nous à remonter, et pour aux à poser (et à se coltiner à la montée jusqu’à l’entrée du trou).
Nico ressort en premier, je le suis de près, on attend un peu Audrey, qui a un peu de mal à passer l’étroiture à la sortie de la trémie.
On n’attend pas longtemps pour entendre la voix de Julien qui braille sur le chemin du retour, je cours les intercepter à coups de boule de neige fondue, le temps qu’Audrey et Nico nous rejoignent.
TPST : 3h30
CR de Kévin
Brrrrr, j’avais envisagé de participer à la sortie. Après avoir lu le CR, je vous dis Bravo mais je ne suis pas mécontent d’être resté au chaud…Le moment le plus agréable pour aller dans le vallon des Eparres c’est lors du solstice d’été…