Via ferrata de Crolles, 23-05-2014

Participants : Malou et Jac L (SCV), Louise (CPEA)

Etait prévu le Mont Aiguille. Mais au dernier moment, c’est-à-dire la veille, dame météo nous fait un caprice et arrose ce majestueux bloc de montagne. Dommage, un rocher humide, même dans du 4+, c’est pas vraiment le top pour l’escalade.

Heureusement, nous avions anticipé un plan B ! La via ferrata surplombant Crolles.

Facile ! Petits joueurs ! Me direz-vous ! Pas tant que ça, car c’était pas la Vire des Lavandières qui nous attendait, mais le Dièdre.

Le Grand Dièdre, l’Echelle des Martinets, l’Echelle de l’Enfer, ça vous parle ?

Pour Louise qui n’avait jamais fait de via et Malou très peu (bon Jac, n’en parlons pas !), c’était un peu osé. Cotée ED (qui veut dire Extrêmement Difficile pour les ignares), c’était pas du tout cuit, mais c’était un régal.

Une bonne marche d’approche assez humide, quelques règles de base pour les débutants, et on s’engage bille en tête sur les échelons. Le temps est radieux, le ciel dégagé. Derrière nous, Belledonne, entre ses pentes verdoyantes et ses sommets enneigés, nous offre un paysage somptueux. Seuls quelques parapentistes narquois cherchent à nous déconcentrer.

La 1ère partie – le Pilier du Belvédère – est avalée assez rapidement. Rapide visite à la cascade de l’Oule, car les embruns nous empêcheront de l’approcher, repas à la bifurcation et nous attaquons les festivités.

Malou passe la première, Louise ferme la marche (ou plutôt l’ascension). Un vrai plaisir ce dièdre. Il est annoncé athlétique, voire acrobatique. Que l’on soit dessous, dedans ou au-dessus, on ne se lasse pas de l’admirer. On se sent pas plus gros qu’une fourmi. Je ne peux m’empêcher de quitter les échelons pour toucher le rocher, comme pour le sentir vibrer, respirer.

Nous arrivons à l’endroit fatidique, le dévers. Même s’il n’est pas très long, il est assez musclé à franchir le bougre. Pour se rassurer, Malou et Louise préfèreront le franchir encordées. Il est vrai que ce passage, et les 30 mètres qui suivent, mettent les bras à rude épreuve. Et c’est loin d’être fini.

A côté du dièdre, l’échelle des Martinets, le sangle Chourère et l’échelle de l’enfer ne seront que promenade.

On ne s’en lasse pas du Grand Dièdre.

A bientôt, et cette fois, au Mt Aiguille

Jac

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