Scialet du Brudour – Bouvante (26) – 12-02-2012

Lors de notre dernière visite dans le réseau du Christian Gathier en octobre 2010, nous nous étions arrêtés à quelques mètres de la fameuse salle des Ténèbres sans y aller. Frustré, je décide d’organiser une sortie club au Gathier pour retourner voir cette salle imposante par ses dimensions.

Cette sortie en plein hiver dans le Vercors ne rencontre pas un enthousiasme énorme au club mais Roger et Julien sont tout de même motivés pour se joindre à moi.
Je retrouve donc mes deux compères dimanche matin à l’entrée de l’autoroute. Nous nous regroupons dans la voiture de Julien et prenons la direction du Vercors. Il tombe quelques flocons mais la météo n’a pas prévu de grosse chute de neige et la température prévue est bien négative nous assurant un niveau d’eau bas dans la cavité et l’assurance que le passage clé sera franchissable.

A Saint Jean en Royan nous attaquons la montée dans le Vercors et les émotions commencent … Le thermomètre descend au fur et à mesure que nous prenons de l’altitude, -8°C, -9°C, -10°C, -11°C, -12°C, -13°C, -14°C, et pour finir –15°C arrivé sur le plateau. La route est mal dégagée et les pneus neige de la voiture de Julien sont appréciés. Nous retrouvons sans trop de difficultés le parking où laisser la voiture, nous nous changeons (très) rapidement et dégustons le café de Roger. Pendant que Roger et Julien ferment la voiture je pars devant équiper. Par chance des traces de pas laissés dans la neige me conduisent à l’entrée du Scialet du Brudour m’évitant une pénible recherche de l’entrée dans la neige. En passant devant l’entrée du Scialet du Toboggan, nous observons qu’une coulée de glace occupe une bonne partie de l’entrée gênant l’accès à cette entrée.

Au Scialet du Brudour je commence à équiper lorsque Roger et Julien me rejoignent, nous ne traînons pas et sommes rapidement au bas du puits. Tout est gelé, nous passons la chatière et observons derrière celle ci de magnifique concrétion de glace. Roger et Julien mitraillent celles-ci de photos. Nous continuons une centaine de mètre avant que la température ne se réchauffe et que nous trouvions de l’eau non glacée. Arrivé au P5, la corde en fixe est tonchée en deux endroits, je rééquipe pour descendre en sécurité. Nous avançons rapidement et profitons de la température clémente qui règne sous terre.

Roger doit éviter de mettre les pieds dans l’eau car il est en chaussure. Arrivés à la rivière nous constatons que celle-ci coule avec un débit étonnamment important compte tenu de la température extérieure mais le passage clé est bien dégagé. Roger nous fera même une démonstration du cochon pendu lors du passage de la vire au-dessus de l’eau au niveau de ce passage clé. De l’autre coté, c’est du ramping avant de déboucher dans la salle des ténèbres. L’objectif est atteint et nous mangeons un morceau. Nous faisons le tour de la salle sous les flashs de Julien avant de prendre le chemin du retour.

La vire du passage clé se passe même mieux qu’à l’aller mais Roger à renoncé à garder les pieds au secs. En sortant de la rivière Julien trop concentré sur ses photos fait tomber sa pochette d’appareil photo dans le méandre que nous surplombons et malgré une recherche intense de la pochette nous ne la retrouvons pas. Nous continuons donc la remontée et observons une Chauve souris qui s’est installée dans la galerie. Au bas du puits d’entrée la température ne s’est guère réchauffée. Julien et Roger remontent rapidement à la voiture pendant que je termine de déséquiper. Nous nous changeons et sautons dans la voiture.

Mais c’est la déception, la voiture refuse de démarrer la température basse ayant sans doute déchargé la batterie. Nous poussons la voiture pour la mettre dans la descente et observons Julien qui s’éloigne en essayant de redémarrer la voiture mais il revient rapidement avec le moteur ronronnant. Ouf!
Au retour nous nous arrêtons à l’entre de Combe Laval pour admirer le paysage enneigé mais au moment de repartir la voiture refuse de nouveau de démarrer. Qu’à cela ne tienne nous poussons celle-ci dans la descente et Julien ne tarde pas à relancer le moteur.

Retour sur Lyon vers 19h30
TPST : 6h00

Sylvain Chapellut

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