Mont Aiguille – 8-07-2016

Participants :
PeFe, Lionel (son frère), et moi-même Axel

Le mont Aiguille est l’un des massifs mythiques du Vercors (1ère ascension en 1492 !), et c’est donc sur ses traces que veulent nous mener Fabien et Jacques. L’histoire ne retiendra toutefois pas leurs noms (des impondérables les ont empêchés tous deux de venir), et c’est donc PeFe qui se charge de mener l’expédition.

Mont Aiguille nous voilà

Mont Aiguille nous voilà


Après un bivouac 3 étoiles au chalet des Gudefin, debout à 5h30, le mont Aiguille sans affluence ça se mérite!
1h30 de marche d’approche depuis le parking, il est 8h et nous voilà arrivés au pied des voies. Personne en vue, nous sommes les 1ers sur les lieux.
C’est l’heure du dernier bilan des compétences pour les grimpeurs : PeFe à déjà fait l’ascension il y a quelques années, et le topo dans la poche permettra de combler les trous de mémoire. Pour les 2 autres c’est une première, tant le Mont Aiguille que la progression en corde tendue. PeFe prend donc la tête de la cordée suivi de son frère une 15aine de mettre plus loin, et moi-même 6 ou 7m derrière pour fermer la marche. On repère très vite la 1ere des grosses broches en fer forgé, signe de l’exploitation historique du site par des générations d’alpinistes et grimpeurs.

Des broches à l'épreuve du temps

Des broches à l’épreuve du temps


L’ascension commence sans difficulté, les 3 compères étant des grimpeurs aguerris. Les points s’enchaînent, bien espacés, mais souvent complétés par un câble en main courante. La corde tendue fonctionne bien et nous gardons une bonne allure, le groupe se retrouvant de temps en temps pour faire un point topo ou pour redonner dégaines et sangles au premier de cordée.
10h, le sommet (très fleuri) du Mont Aiguille est atteint ! C’est l’occasion de prendre un panorama à 360° de la région, ainsi qu’une pause bien méritée, le ciel se dégage enfin et l’herbe nous tend les bras…

Ballade champêtre au sommet

Ballade champêtre au sommet


11h, on repart. Pour la descente, on emprunte la voie d’ascension historique. PeFe nous indique qu’à la descente, c’est le leader qui ferme la marche. La cordée s’inverse et je prends donc la tête de la descente.
Après une 15aine de mètres en désescaladant, un pierrier d’une centaine de mètres nous amène au 1er relais; c’est parti pour une 1ere descente de 30m. Un cairn vigilant nous averti de remonter un peu à droite pour atteindre la plate-forme du 2nd relais : c’est parti cette fois pour 45m de vertical, avec un final entre 2 parois. Encore un peu de désescalade et nous voilà de retour au pied de la voie, il est 13h.

Lionel en plein rappel

Lionel en plein rappel


Pendant la pause repas, nous voyons plusieurs groupes s’élançant dans la voie à force cri, nous faisant d’autant plus apprécier le plaisir d’avoir eu la montagne pour nous seuls toute la matinée. La marche de retour s’effectue sans accroc, ce qui nous fait un total de 8h pour la sortie.

Ah, j’entends Fabien au loin dire qu’il finira bien par caler une date pour le faire lui aussi, avis aux intéressés…

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