Gouffre d’Antona (01) – 22-01-2017

Participants :
Bérengère, Mathilde, Cat, PeFe, Franck, Delphine, Julien, Flo et Ptit Nico

On se donne rendez-vous à 9h au club. Le temps d’attendre les retardataires dont je fais partie et de préparer les kits, on repart vers 9h45 en direction de Poncin où on retrouve Franck. Julien tente de prendre le chemin qui mène au plus près du gouffre en voiture pendant que nous attendons Franck qui n’a pas vu que nous avions tourné. Finalement, le chemin est trop verglacé et nous nous garerons dans le champ au début de celui-ci. Après une petite marche dans la neige d’environ ¼ d’heure en suivant les indications en possession de Julien, on arrive devant le gouffre protégé par une clôture afin d’éviter la chute d’êtres vivants.

Un arbre garde l’entrée du gouffre et tend une belle branche juste au-dessus, idéale comme amarrage. C’est Julien qui se charge de l’équipement. Le premier puits est équipé en double histoire de gagner un peu de temps. Ce ne sera pas très efficace car nous avons une nouvelle fois un problème de cordes : dans le puits suivant, la corde n’est pas assez longue (voir note en bas de page). PeFe se charge d’aller récupérer la corde supplémentaire placée à l’entrée pendant que Julien change de kit et installe la corde prévue pour la suite. Derrière, les filles discutent et commencent à se refroidir.

Quelques dizaines de minutes plus tard, la corde supplémentaire est redescendue et nous continuons notre progression dans les puits.

Vient ensuite la lucarne, petit passage étroit au milieu de la paroi. La traversée sera un peu acrobatique, tout le monde se débrouille tant bien que mal pour apprivoiser le passage avec les conseils bienveillants de PeFe qui supervise les opérations.

On descend ensuite jusqu’à un petit méandre avant de plonger dans un dernier puits. Les parois du haut sont boueuses, mais la suite est sèche et quasi plein-gaz. Ce puits me fait penser au puits des Lames de la grotte de Chemin Neuf visitée le week-end dernier.

 

Et là, c’est le drame ! Une plaquette installée sur une dév veut faire la course; elle arrivera bien entendu la première 60m plus bas… Plus bas justement, après le “poc” de la plaquette sur un casque, des cris : « On a faim ! ». Tout le monde est en bas vers 15h et on peut enfin manger.

En attendant que les autres remontent les 120m de puits et pour ne pas trop me refroidir, je m’aventure dans le petit méandre façonné par l’eau en bas du dernier puits. C’est joli, mais ce n’est pas pratique, on s’accroche de partout avec ces coups de gouge ! En même temps, on m’avait prévenu qu’il fallait enlever le baudrier pour y aller…

Je m’occupe de la première partie du déséquipement, jusqu’au méandre avant la lucarne que je laisse à Julien. Et heureusement, car le retour est plus délicat que l’aller. Même si après avoir vu passer tout le reste du groupe, PeFe me dit que je me suis bien débrouillé, j’ai l’impression d’avoir bien galéré. Enfin, c’est vrai qu’au moins, je ne me suis pas retrouvé la tête en bas avec les pieds coincés dans mes longes 😉

Pour la suite, je remonte le kit que je viens de remplir en déséquipant. Il pèse un homme mort et j’ai du mal à me hisser sur les cordes. Mais c’est quand je pose les pieds à terre que je m’en rends le plus compte. Finalement, PeFe aura pitié de moi et échangera nos kits avant de remonter le dernier puits. On est dehors à 18h, il fait déjà bien nuit. Tout le monde est déjà reparti aux voitures, alors avec Julien on décide de rentrer au pas de course, dans la neige et de nuit.

On rentre au club vers 19h30. Le temps de vider les kits et on repart, les cordes seront lavées mercredi entre 23h et minuit histoire d’être en bonne condition pour sombrer dans le lit.

TPST : 7h

La sortie en Bref :

  • Cat : Photographe du jour (on attend les photos 🙂 )
  • Mathilde : N’a pas pris de pantin… Dommage !
  • Bérengère : Garde-manger sur pattes…
  • Flo : Aisance déconcertante dans la lucarne. Nouveau surnom => Passe-Partout !
  • Delphine : Note artistique : 10/10 pour ses passages dans la lucarne !
  • Julien : Erreur d’enkitement excusée par un bon thé chaud 🙂
  • PeFe : L’ange gardien de ces dames !
  • Franck : Superviseur équipement.
  • Ptit Nico : Seul aventurier du méandre final.

Le mic-mac de cordes :
Pour l’équipement, on s’est basé sur GrottoCenter : Il faut prendre un C45 au lieu d’une C25 pour le P28… La C15 de l’escalade est inutile (corde en fixe).
La fiche issue de l’Explo Triton Classiques de l’Ain de 1994 paraît bonne, à condition de rajouter environ 10 mousquetons.

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