Gouffre d’Angrières – 07-01-2017

Participants :
Julien, Pef, Pierre-Yves, Seb et Yves.

Tout nouveau dans le club et forcément « obligé » d’écrire le compte-rendu, voilà donc en quelques mots l’aventure de notre sortie au gouffre d’Angrières.

Le mercredi qui précède la sortie, je manifeste immédiatement mon enthousiasme pour cette promenade de santé. Des yeux se tournent vers moi, interrogateurs sur mes capacités à descendre dans le gouffre. Je me retourne à mon tour vers mon formateur pour lui poser la question :
– Tu crois que c’est bon Pef ? Dans mon esprit forcément que c’est bon, vu que j’ai déjà fait Jujurieux (vous pensez Jujurieux 😉 ) et au moins 7 séances d’entrainement au gymnase …
– Il me répond : « Ché pas, chui jamais allé »

Bon bein … enfin ils m’acceptent et nous fixons le rdv à 10h le samedi au club.
Par -5° degrés nous démarrons à l’heure de Villeurbanne. A partir de St Rambert en Bugey, la neige apparaît sur le bord de la petite route qui nous emmène jusqu’à petit hameau d’Angrières. Nous croisons Roland, bien occupé, qui nous lâche un “-11° ce matin“. Doit bien faire -8°, et nous trouvons un rayon de soleil pour nous changer. Après avoir réglé quelques détails avec le débutant, nous voilà à 11h30 à l’entrée du gouffre fermé par un grillage et une grille. Un fort courant d’air chaud et humide sort de la cavité.

Ca, c’est avant de descendre 😉

Julien a prévu de faire du dézob, donc chargé comme des « mulets » (enfin pas pour le débutant – faut bien que nous ayons quelques privilèges 😉 ) nous descendons le premier puits. Vu le courant d’air sortant, on abandonne l’idée de la désob et donc le kit dédié à la base du 1er puits. Il fait bien plus chaud que dehors, nous sommes très bien dans nos combinaisons encore propres et sèches. Puis les descentes s’enchainent, Pef m’interpelle :
As-tu passé ta longe dans les deux oreilles avant de lâcher ton descendeur ?
Heu …les deux oreilles, c’est où déjà les oreilles …ha oui les oreilles là …

Une oreille? Plutôt une Co….con d’araignée !

Je ne sais pas trop à quelle heure nous sommes arrivés en bas (13h à la base du dernier puits), mais ça n’a pas été très long, quatre professionnels aux commandes et nous voilà déjà en train de pique-niquer.
Pierre-Yves, toujours équipé au top (réchaud, sucre, tisane et thé en tout genre…) nous fait une petite tisane à moins 120 mètres. Super appréciable et apprécié par tous. Finalement, Julien va quand même au fond du méandre pour récupérer du matos à Tamalou.

Qu’il est bon ce petit thé bien chaud !

Seb, handicapé par une cheville encore « fragile » (pourtant son toubib lui a donné son certificat médical) commence le premier l’ascension. Je m’aperçois qu’ils sont tous équipés d’un truc à la chaussure qu’ils appellent le « pantin ».
Dit Pef, c’est quoi le « pantin »?
C’est utile pour la remontée, tu verras comme je remonte bien avec ça, mais toi tu y’as pas droit, tu débutes, alors pédale …
Ha, bon bein d’accord

Je démarre (sans pantin) derrière Seb. Certains passages sont délicats, la sortie dans les petits boyaux est parfois un peu rude mais nous avançons bien, tellement bien que Seb et moi n’entendons plus aucun bruit derrière nous rapidement. Nous arrivons au bas de la dernière remontée et préférons attendre ici plutôt que dehors (12° vs -8° !). Nous sommes finalement rejoints par Pef (enfin). Une bonne demi-heure après, voilà Pierre-Yves suivi de Julien qui nous rejoignent. Pierre-Yves nous raconte qu’il est resté bloqué avec son « pantin », qu’il s’est pris dans les oreilles de je ne sais plus quoi et qu’heureusement Julien avait pu l’aider sinon il y serait encore. Bien fait avec leur pantin, ils ne veulent pas m’en donner, eh bien c’est bien fait me dis-je 😉 nananère !

Pantin coincé contre le noeud… galère !

Nous finissons la dernière remontée et nous voilà à l’air libre avec des combinaisons vraiment sales vers 16h. Les chasseurs d’Angrières ont tué deux sangliers, ils sont en train de les épiler sur la petite place, pendant que nous nous changeons. Roland est là pour les aider, du coup le remontant dans son garage sera pour une autre fois ! Il fait froid, nous ne trainons pas à grimper dans la fourgonnette de Pierre-Yves qui nous ramène sur Villeurbanne où une bonne bibine nous attend ainsi qu’une galette. Et devinez le roi? Bibi !

CR d’Yves
TPST : 4h30

A la sortie !

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